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1 - Rumeurs

Helooooo :3 Comme promis, voici la suite des Turpitudes de Mr Holmes! Par contre, je risque de poster de façon un peu aléatoire, puisque je suis sur plusieurs histoires en même temps ^^' J'espère que vous saurez trouver en vous la force de me pardonner :3
Sinon, vous allez vite vous apercevoir que ça ne commence pas très bien. Mais ne vous inquiétez pas, ceux qui commencent à me connaître savent bien que tout ça finira dans une explosions de fluffy ;)
Bref, je suis toujours aussi heureuse de vous retrouvez sous mes histoires, et je vous aiiiiiiiime ! (~^3^)~ <3

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Il était allongé au milieu de nulle part.

Au-dessus de lui, le ciel de la nuit étendait sa toile noire, piquetée d'argent.

Ou du moins, le supposait-il. Car à travers ses larmes brûlantes, le monde entier était flou.

Que faire, maintenant ? Où aller, qui aimer ? Où trouver la force de vivre, un jour, après l'autre, encore, et encore... Seul ?

Greg lâcha un profond soupir, et essuya d'une main rageuse les larmes salées qui creusaient ses joues.

Il s'assit. Un bruit de papier froissé lui fit porter sa main dans sa poche.

-Oh... murmura-t-il en comprenant ce que c'était.

Il devait faire un choix, maintenant. Il savait, il sentait qu'il était un de ces voyageurs à la croisée des chemins. Celui qu'il empruntera changera et la route et la destination. Sans retour possible.

Il lâcha un nouveau soupir, et passa mentalement dans sa tête tous ce qui était arrivé depuis Noël, pour tenter de comprendre comment il -ils- en étaient arrivés là.

Comment les choses avaient-elles pus merder à ce point ?

* * *

Greg sentit quelque chose de chaud appuyer contre son torse, le sortant de son sommeil. Il ouvrit les yeux en grommelant.

Grommellement qui mourut aussitôt lorsqu'il reconnut l'objet du délit. Une tête brune, posée sur sa poitrine. Il sourit avec tendresse. Il avait l'impression que son cœur ne s'habituerait jamais à des réveils pareils.

Mycroft marmonna quelque chose dans son sommeil et passa un bras autour de son amant.

Gregory avisa l'heure et soupira. Le réveil allait sonner d'une minute à l'autre. Il tendit la main, et donna un méchant coup sur le dessus de l'appareil, qui s'éteignit. Autant que ce soit lui qui sorte son amant du sommeil.

-My... chuchota-t-il à son oreille.

Sa main trouva d'elle-même le chemin jusqu'à sa tête, qu'il caressa doucement, les doigts perdu dans les boucles brunes.

-Mycroft, darling, il est l'heure de se réveiller...

Les paupières de l'intéressé papillonnèrent. Ses yeux bleus gris glissèrent vers ceux de son amant. Bien entendu, Mycroft était parfaitement éveillé, son cerveau, même tiré du sommeil, n'ayant pas besoin de plus d'une demi-seconde pour se mettre en marche.

-Il va falloir vous lever, monsieur le gouvernement britannique, lança Gregory.

Mycroft sourit, referma sa main sur la couverture, et la tira au-dessus de leur tête.

-L'Angleterre survivra si je suis un peu en retard...

*

Devant le miroir, Greg essaya, encore une fois, de faire un nœud de cravate correct. En vain.

Il allait abandonner et jeter par terre ce bout de tissu capricieux lorsque deux bras entourèrent ses épaules.

-Laisse-moi faire... chuchota Mycroft à son oreille.

Gregory sourit, et laissa l'homme politique le plus important du pays attacher sa cravate. Une cravate bleue marine où dansait un poisson doré.

Lorsque cette tache fut menée à bien, il se retourna, planta un baiser sur le front de son amant, et dégringola les escaliers. Il avait juste le temps de faire cuir des toasts avant d'aller travailler.

Il en fit double dose, engouffra le premier dans sa bouche, en mit un second dans sa poche, et posa les deux autres sur la table, dans une assiette. Pas besoin de petit mot. Mycroft était bien assez intelligent pour saisir le message.

Il jeta un coup d'œil halluciné à sa montre -il était vraiment aussi tard?!?- et se précipita dehors pour sauter dans le premier taxi venu.

Mycroft descendit plus posément les escaliers, vêtu d'un costard cravate impeccable, les cheveux plaqués sur son crâne, et son parapluie noir -son si fameux parapluie noir- déjà à la main. Il sourit en passant devant la cuisine, et prit avec lui les toasts préparés par son amant. Certes, il petit-déjeunait toujours au club. Mais il n'avait jamais eu le courage de le dire à Gregory. Peut-être parce qu'il ne voulait pas que l'autre cesse de s'occuper de lui...

-Vous avez pris du poids, commenta distraitement Anthea lorsqu'il monta dans la voiture.

Il ignora superbement la remarque, et fit signe au chauffeur qu'il pouvait démarrer.

Une bonne journée qui commençait.

Enfin, à ce qu'il croyait.

Au club Diogène, aucun murmure n'était toléré. La légende racontait même qu'un jour, un des membres avait fait une crise cardiaque, et qu'on s'était aperçu de sa mort seulement deux jours plus tard. Parce qu'il ne lisait pas le bon Times.

Bref, personne ne pouvait murmurer sur son passage. Et pourtant, Mycroft sentit très distinctement les regards se lever à son arriver, le suivre, et se détourner avec désapprobation.

Il resta impassible, bien entendu. Ici, plus que nul part ailleurs, il était l'homme de glace. Mais cette soudaine baisse de popularité ne manqua pas de l'inquiéter.

Dans son bureau l'attendait Lewis.

Pas vraiment ce qu'on pourrait qualifier d'ami, mais quelque chose qui s'en approchait. Un allié, disons. La plupart du temps. Quand c'était en sa faveur. Un politique, quoi.

Comme à son habitude, Mycroft l'ignora, prit place derrière son bureau -où trônait, sur un plateau d'argent, son petit déjeuner- étala sa serviette immaculée sur ses genoux, et pris du bout des lèvres la température de son thé.

Parfaite, comme d'habitude.

Il daigna ensuite accorder une partie de son attention à Lewis qui, habitué à ce petit manège, et conscient de n'être rien aux yeux de cet homme si dangereux, était resté immobile.

-Explique-moi, lança Mycroft d'une voix tranchante.

C'était rare, très très rare que Mycroft lance ce genre de question. En fait, Lewis se demanda si c'était déjà arrivé. D'habitude, l'homme de glace savait tout. Mais peut-être qu'il savait, et jouait avec lui ? Avec un tel personnage, on ne savait jamais...

-C'est à cause de la rumeur, répondit-il, profondément mal à l'aise.

À la base, c'était lui qui était venu demander des comptes à Mycroft, mais, comme toujours, dès qu'il se retrouvait sous les feux de cet inhumain en train de boire du thé, il perdait tous ses moyens.

-La rumeur ? Répéta froidement Mycroft. Je vois. Le premier ministre ?

Cette question n'en était pas une. Mycroft retint un soupir. Il savait qu'il aurait dû l'envoyer en Sibérie. Mais Gregory avait tellement insisté... Ça lui apprendra à faire preuve de miséricorde. Un mince sourire étira ses lèvres. Il allait définitivement faire passer à cet hurluberlu le goût de la politique. Voire plus. Projet à méditer.

Lewis frissonna devant ce sourire funèbre, et ouvrit la bouche pour continuer. Il ne pouvait pas s'en empêcher. Il savait qu'il jouait avec le feu, qu'il signait même peut-être son arrêt de mort, mais il était dévoré par la curiosité. C'était tellement improbable, tellement inimaginable...

-Un simple inspecteur de Scotland Yard ? Balbutia-t-il, regrettant les paroles au fur et à mesure qu'elles sortaient de sa bouche.

Mycroft ne répondit rien.

Le lendemain, Lewis découvrit avec horreur qu'il avait été muté quelque part dans les Bermudes. Et sa femme à Tokyo.

*

Mycroft poussa la porte de sa maison, fatigué.

Aussitôt passé le porche, il se défit de son manteau, de son parapluie, et de son masque d'impassibilité.

Il était tard, vraiment tard. Il avait dû faire comprendre à certaines personne que juger sa vie privée n'était pas une bonne idée. Du tout.

Son regard tomba sur Gregory, assoupit dans le canapé. Il avait l'avait attendu.

Il se pencha par-dessus le dossier et passa sa main dans ses cheveux.

Un simple inspecteur de police...

Il savait que ce qu'il avait fait aujourd'hui n'avait pas faire totalement taire les rumeurs. Il avait perdu de l'influence. Donc du pouvoir.

Mais il s'en foutait, tant qu'il avait Gregory.

Où, en tout cas, ce fut ce qu'il se répéta toute la nuit. Comme s'il voulait s'en convaincre.

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