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Partie 34 : décision

Edwige Indiana :

La nuit s'étire, interminable, et Edwige ne parvient pas à trouver le sommeil. Elle ne le cherche pas réellement. Non, ce qu'elle cherche, tournant et retournant chaque élément dans sa tête comme une série d'engrenages auxquels manquerait perpétuellement une roue, c'est une solution.

Comment peut-elle accepter de rester cloitrée ici, dépourvue de tech, sans pouvoir parler à la Voix à nouveau ?

Comment pourrait-elle s'opposer à toute sa famille, alors qu'ils ne veulent que la protéger ?

Comment peut-elle considérer qu'elle est importante pour la Voix, alors que celle-ci peut parler à des millions d'humains et a des milliers d'adeptes ?

Comment peut-elle croire qu'elle sera capable de tenir face à un stress pareil, étant donné son passé ?

Comment pourrait-elle ne pas être une part de quelque chose d'aussi extraordinaire que la rencontre de la Voix et de l'humanité, alors qu'elle a la chance de lui avoir déjà parlé ?

Non, Edwige ne voit aucune solution qui permettrait de la rassurer, de faire entrer ce qu'elle doit faire dans un protocole déjà écrit et bien rodé, un cadre établi par des personnes bienveillantes qui sauraient ce qu'il faut faire. Elle va devoir prendre sa décision et s'y tenir. Faire des sacrifices. Avancer.

Elle sait ce qu'elle veut faire. Elle le sait même très bien. Seulement, elle ne peut pas le faire, parce que... c'est elle. À sa place, n'importe qui pourrait y arriver, mais elle, elle ne peut pas se lancer dans quelque chose qui sorte de l'ordinaire. Pas Edwige Indiana, toujours angoissée, toujours en retrait, toujours maladroite. Elle ne l'a jamais fait.

Mais la Voix lui a répondu, à elle entre les milliers d'humains qui ont tenté leur chance, la Voix est revenue pour elle, lui a offert un cadeau. Il s'est passé quelque chose, l'ébauche de quelque chose, le début de quelque chose, et seule Edwige peut aller au bout de ce quelque chose.

C'est décidé. Elle part.

La jeune fille s'habille et prépare son sac le plus silencieusement possible. Elle veut écrire quelques mots sur une note qu'elle laissera en évidence sur le bureau, pour que sa famille ne s'inquiète pas. Rien d'assez précis pour qu'ils la retrouvent. De toute manière, elle sera sans doute de retour dans quelques jours, une semaine tout au plus. Peut-être même que dès le lendemain elle sera là, vaincue, sans avoir trouvé ce qu'elle cherchait.

Finalement, elle se décide pour :

"Je pars quelque temps pour faire une recherche. Je serais bientôt de retour.

Prenez bien soin de vous.

Je vous aime,

Edwige".

Ça devrait faire l'affaire.

Elle attrape ses affaires et sort doucement hors de sa chambre. Laïka la suit. Tout ce remue-ménage nocturne n'est pas dans les habitudes de la jeune fille et la chienne s'inquiète et guette le moindre de ses mouvements, cherchant à comprendre. Edwige prend le temps de la gratter derrière les oreilles, puis la prend impulsivement dans ses bras. Laïka a toujours été là auprès d'elle, dans les bons jours comme dans les mauvais, un soutien indéfectible et sincère. Partir seule est peut-être une mauvaise idée. Partir seule, sans autre but que de parler à une entité inconnue et quasiment toute-puissante, est sans aucun doute une très mauvaise idée. Mais c'est ce qu'elle veut faire.

Décidée et étrangement en paix avec elle-même, Edwige se glisse jusqu'au salon. Toutes les cartes techs de la maison ont été rassemblées dans un conteneur en plastique, lui-même emballé dans plusieurs couches de polystyrène et laissé au milieu de la pièce, parce que personne ne savait où le mettre. Malgré toutes ses précautions, Edwige a l'impression de faire un bruit horrible en enlevant les protections...

Elle sursaute en entendant un bruit. Quelqu'un qui se lève ?

L'heure n'est plus aux précautions, elle arrache les scotchs restants, allume toutes les cartes jusqu'à retrouver la sienne et s'enfuie en courant.



Abhaya Singh :

Abhaya a pu faire connaissance avec les Techs plus longtemps qu'on ne l'a laissée discuter avec sa nièce ou sa soeur, mais l'entretien a tourné court également. Les obligations des uns et des autres ont vite repris le pas et Anura ne l'a pas laissée seule avec les plus jeunes. Pour l'instant.

La sudienne est à nouveau désoeuvrée. En tant que messagère de l'Hydre, elle sait mieux que personne qu'il faut du temps et de nombreuses tractations avant de prendre une décision commune, elle ne peut donc que s'armer de patience pendant que les rebelles négocient, menacent et bataillent entre eux. Impossible pour l'instant de savoir quel camp domine.

Elle sait que quoi que l'Hydre réponde à Anura, la guerre contre le Nord sera lancée. La seule question est de savoir qui et comment. Et dans le chaos actuel du Nord, quelles défenses pourront être mises en place ? Est-ce qu'il n'est pas judicieux, justement, d'attaquer maintenant ? Ou est-ce que cet alien ne va réagir violemment en massacrant tout ce qui touche à "son" territoire ? Voir même... Après tout, qui peut savoir comment les enfants Techs pourraient réagir eux aussi face à l'attaque du Sud ?

À présent que l'Hydre sait tout ça, Abhaya ne peut rien faire de plus. Sauf se ronger les sangs en imaginant le pire. Elle a fini par prendre l'initiative, pour se changer les idées et peut-être en trouver de nouvelles, d'aller voir ailleurs dans l'immeuble et de faire un peu connaissance avec les membres de l'improbable collectif de sa soeur. Dans la mesure où ils acceptent de lui répondre. Surtout, elle aimerait avoir le temps de faire davantage connaissance avec sa nièce. La tension larvée entre Nora et Anura lui brise le coeur. Et Nora est une HR ! Elles ont sans doute des milliers de choses à se dire...

Et ce qui devait arriver arriva. Elle est à présent complètement perdue.

Anura n'a parlé d'elle qu'à quelques personnes, les autres gens qu'elle croise supposent qu'elle a une bonne raison d'être là, puisqu'on l'a laissée entrer, mais soit ils ne savent pas où est Nora, soit ils ne voient pas pourquoi ils le lui diraient. Ils n'ont aucune intention non plus de la laisser aller n'importe où alors qu'ils se consacrent à des missions plus ou moins secrètes. Elle tourne rapidement en rond, à sa grande frustration.

C'est alors qu'une petite voix lui demande :

"T'es perdue ?

C'est 5, pleine d'espoir, qui lui adresse son plus grand sourire. Sourire immédiatement mouché par l'intervention d'un homme qui transporte une pile de disques durs techs et qui lui lance au passage :

— Qu'est-ce que tu fiches ici ? Le professeur Stones vous a interdit d'aller dans le secteur informatique !

— Hé, s'exclame 5, c'est pas vrai ! J'ai le droit tant que je reste dans le couloir !

— Je m'en fous, tu n'as rien à faire là. Tu n'as rien de mieux à faire ?

La petite fille s'apprête à répliquer quand Abhaya répond calmement :

— Je vais la raccompagner, ça va me permettre de passer un peu de temps avec elle, d'accord ?

L'homme acquiesce et repart vers sa tâche mystérieuse. La sudienne dit à la petite fille :

— J'ai de la chance que tu m'aies retrouvée. Tu as raison, je suis complètement perdue.

Le sourire revient.

— Oui, j'ai vu avec les caméras ! Alors je suis venue te chercher.

— Ça ne risque pas d'embêter le professeur Stones ? Ou Anura ?

— Si. Mais je m'en fiche. Ils font n'importe quoi de toute façon.

— Ah bon ? Qu'est-ce qu'ils font ?

— Ils...

Spontanément, 5 a pris la tête pour mieux guider sa presque tante, et celle-ci ne voit pas bien son visage. Mais sa voix et son hésitation suffisent. 5 est triste et peine à trouver ses mots. Elle balbutie :

— Ils... ils ne sont pas méchants... Mais ils ne font pas... c'est pas... c'est pas ce que je voulais, moi !

Abhaya demande, très doucement :

— Qu'est-ce que tu voulais, toi ?

— Je voulais... Je voulais qu'on ait une vraie maison ! Avec que nous ! Et... et qu'on sorte pour voir les gens ! Les vraies gens, pas que ceux qui travaillent ! Je voulais voir d'autres enfants ! Et je voulais que Mok il reste avec nous ! Je sais qu'il est pas très gentil, mais c'est pas sa faute ! Il veut apprendre ! Il fait des efforts ! Il... il était avec Thune, et Thune est méchant, c'est pour ça que Mok est méchant aussi des fois. Il a besoin qu'on soit gentil avec lui, c'est tout !

— Viens là.

D'une main sur l'épaule, Abhaya arrête la petite fille qui a commencé à pleurer, et l'enlace. L'enfant se raidit, comme si elle ne comprenait pas ce qui se passait, puis se détend et l'enlace à son tour. Abhaya caresse ses cheveux courts tout en murmurant des paroles de réconfort, un mélange de nordien et de sa propre langue maternelle.

Tout en apaisant la petite Tech, la sudienne réfléchit. La créature alien contre laquelle sa soeur est partie en guerre est connectée à ces enfants, en permanence, tout comme elle est connectée avec l'ensemble du tech de la planète. Qu'est-ce qui va leur arriver si toute la Terre rejoint ce combat ? La vie simple parmi les humains que souhaite 5 ne risque pas de se réaliser de sitôt. Ce qui n'excuse pas sa soeur de les avoir ainsi mis de côté. Il ne pourra rien en résulter de bon.

Assez vite 5 reprend son calme, s'écarte et sèche ses larmes du revers de la main. Elle marmonne :

— Pardon.

— Non, ne t'excuse pas d'avoir pleuré. C'est normal de pleurer quand on est malheureux.

— Oui, mais on doit faire des efforts...

— Vous faites déjà des efforts en restant ici alors que vous n'avez pas envie. On ne peut pas vous demander en plus d'en être content. Personne ne peut contrôler ses sentiments. Écoute, si tu te sens triste, n'hésite pas à venir m'en parler, d'accord ? Moi je serais toujours prête à t'écouter.

— Le professeur Milley ne veut pas que je parle à tout le monde. À cause des secrets.

— Mais moi je suis sa soeur. Elle a confiance en moi.

— Je... crois.

5 hésite, et demande abruptement :

— Est-ce qu'on peut se disputer tout le temps avec une soeur et l'aimer quand même ?

— Ça fait bien longtemps que je ne me suis pas disputée avec Anura... Mais je sais que ça arrive, oui. C'est même fréquent entre les frères et soeurs. C'est ce qui t'est arrivé ?

— Oui, avec 3 on se dispute tout le temps. Elle est jalouse et trop nulle. Mais à chaque fois elle avait raison et je me sens trop mal. Alors je ne sais même plus si je l'aime encore. C'est grave ?

— C'est normal de se poser des questions. C'est compliqué, les relations entre les frères et soeurs. Mais tu ne veux pas qu'il lui arrive du mal, non ?

— Non !

— Alors je pense que tu l'aimes encore. On peut aimer quelqu'un et le trouver très agaçant.

Silence. 5 réfléchit, sourcils froncés, cherchant une faille dans le raisonnement.

— Mais si elle elle ne m'aime plus ?

— Il n'y a pas de raison. Elle est comme toi, elle n'est pas d'accord et elle s'énerve, mais c'est tout.

— Mais elle ne veut plus me parler dans l'anhylo ! Plus du tout du tout !

— L'anhylo ?

— Dans le tech. C'est... c'est un monde dans le tech. Avec nos esprits. C'est là que l'alien nous parle, alors les professeurs ne veulent plus qu'on y retourne.

— Et... vous y êtes retourné quand même ?

— Non ! Mais quand on se parle entre nous, on fait pareil !

— Tu veux dire... la télépathie ? Elle ne veut plus te parler par télépathie ?

— C'est ça. Elle dit que je fouine dans sa tête et que je la force à être d'accord avec moi. Mais c'est pas vrai ! Je la force pas du tout !

— C'est possible, ça ? De forcer les autres Techs à être d'accord ?

— Oui... je suis beaucoup plus forte qu'elle, alors je peux si je veux. Mais je fais super attention !

— Et l'alien... il est plus fort que vous tous réuni, non ?

Le visage de 5 se ferme immédiatement et elle foudroie Abhaya du regard. Elle a très bien compris où l'autre voulait en venir. Le professeur Milley aussi passe son temps à répéter qu'ils ont été manipulés par la créature. Abhaya tente de calmer le jeu et lève les mains dans un geste d'apaisement :

— Je ne dis pas qu'il vous a forcé ! J'essaye juste de comprendre comment ça se passe pour vous ! Tu dis que tu fais attention, mais est-ce qu'on peut influencer quelqu'un sans le faire exprès, quand on est dans cet anhylo ?

— Ça peut arriver, marmonne 5. Mais on sait faire et on fait attention.

— Je suis sûre que tu fais attention, et c'est très bien. C'est très important de ne pas blesser les autres. Mais si ta soeur trouve que c'est trop pour elle, il faut l'écouter. C'est ce qu'elle ressent qui va fixer la limite. Peut-être que plus tard elle va changer d'avis, ou peut-être qu'elle n'aime pas la télépathie. C'est son choix à elle. Ce n'est pas contre toi.

5 grimace et ne semble pas convaincue. Elle reprend sa route brusquement et Abhaya ne peut que lui emboîter le pas. Visiblement, elle n'a pas encore la confiance de la petite, mais 5 n'a pas hésité à lui parler franchement de ce qu'elle avait sur le coeur. Elle ne s'est pas renfermée. En revanche, ce qu'elle raconte sur 3 est inquiétant. Si la petite fille ne peut pas aller sur le Réseau, ne communique plus avec les autres Techs et qu'aucun adulte n'a le temps de s'occuper d'elle, qu'est-ce qui va lui arriver ? Il faut qu'Abhaya en parle à sa soeur. Elle peut comprendre qu'Anura ait peu de temps à leur consacrer, voir qu'elle use de toute son autorité pour éviter un contact aux conséquences dramatiques avec l'alien, mais elle doit aussi veiller à leur bien-être émotionnel ! Le fait que les Techs puissent ne pas contrôler totalement leurs pouvoirs peut poser des problèmes graves, et si aucun adulte ne les aide ni ne les soutient, les conséquences seront tout aussi catastrophiques.

Abhaya lui demande :

— Où est-ce que tu m'emmènes ? Dans vos quartiers ?

— Dans le jardin ! C'est le meilleur endroit ! C'est là qu'on jouait avec Mok !

— C'est une bonne idée. Et je cherchais Nora, aussi. Est-ce que tu sais où elle est ?

5 s'arrête, réfléchit, le regard vitreux, puis repart :

— Elle n'est pas dans l'immeuble. Mais ce n'est pas grave, elle va revenir. Tu veux son code pour lui écrire dans le Réseau ?

— Pourquoi pas, mais l'alien ne risque pas de lire les messages ?

— Et alors ? répond la petite fille en haussant les épaules.

Abhaya se doute que les Techs, surtout les plus jeunes, sont loin de respecter à la lettre les consignes de sécurité par Anura, ils ne cessent de répéter que c'est inutile. Mais comment poser la question sans que la petite Tech ne se méfie immédiatement ? Il ne faut pas briser le fragile lien de confiance qu'elles ont commencé à établir.

— Ça doit être dur pour toi sans Mok. Et pour les autres aussi, non ? 4 avait un ami à l'extérieur, il me semble.

— Oui. Et 1 aussi. Sauf que Sanx c'est pas juste son ami. C'est...

La petite fille baisse un peu la voix et Abhaya se penche vers elle pour écouter le secret.

— C'est son amoureux, chuchote 5 qui semble ravie.

La sudienne l'est nettement moins. Quoiqu'en pense Anura, il n'y a aucun moyen pour que 1 ne soit pas resté en contact alors qu'il va dans l'anhylo et n'est qu'à une pensée de ce Sanx. Il y a des limites à l'obéissance envers ses parents, surtout pour un jeune homme certain que cette interdiction est arbitraire. Les Techs créent des failles dans la sécurité tech et Anura n'en sait rien, n'en tient pas compte dans sa stratégie.

— Et 1 peut le voir de temps en temps ? Il doit beaucoup lui manquer.

— Pas encore. Les professeurs ne veulent pas. Je crois qu'ils l'aiment pas trop.

— C'est triste... 1 peut lui parler dans le Réseau, parfois ?

— Il a pas le droit. C'est comme 4. Il a pas le droit de parler à Josh. Et moi je vais pas avoir le droit de parler à Mok.

5 énonce tout ça avec un sourire hargneux. Pour Abhaya, c'est évident que cette interdiction ne va pas retenir la fillette longtemps, et il y a peu de chances que ça arrête ses frères et soeurs.

Elles arrivent dans le jardin intérieur où les attendent déjà 4, 6 et 7. La plus jeune Techs serre contre elle une peluche qui fait presque sa taille et lui sourit timidement, là où les deux garçons l'accueillent joyeusement. 4 demande à 5 :

— T'es sûre qu'on a le droit de lui parler ? Le professeur Milley a...

— C'est sa soeur, elle doit s'occuper de nous si il y a un problème, bien sûr qu'on a le droit !

Le ton revanchard, presque adolescent, proclame tout seul que même si 5 n'a pas le droit, elle compte bien le prendre. 4, de son côté, est nettement moins convaincu. Quant à 6, il hausse les épaules et dit :

— Si il y a un problème, ce sera sa faute à elle, c'est elle l'adulte.

Abhaya ne peut retenir un rire devant la remarque. Le petit garçon a une attitude d'enfant sage qui contraste avec sa réflexion, il a l'air de ne pas se soucier du tout qu'on le trouve impertinent. Quant à 7, elle s'est rapprochée, puis s'est collée à la jambe de la sudienne qui la prend tout naturellement dans ses bras. 4 observe :

— Elle vous aime bien.

— Elle n'est pas comme ça avec tout le monde ?

— D'habitude, plutôt avec nous. Et avec Eve Hindgame, aussi, un peu. Des fois, ça arrive, elle a ses humains préférés.

— Comme l'alien ?

Contrairement à 5, 4 ne semble pas réticent à parler de l'alien :

— Oui, je pense. Ça la prend des fois, il y a un humain qui lui plait, on ne sait pas trop pourquoi, et elle essaye de suivre ce qu'il fait. Je pense que c'est plus simple pour elle pour nous comprendre. Ha, mais je sais ça parce que 1 et 2 me l'ont dit, je ne lui parle pas directement, hein ! J'ai pas le droit.

Abhaya s'apprête à profiter de l'occasion pour lui parler de son ami - et du fait qu'il va sans doute dans le Réseau malgré tout - lorsque 5 s'exclame :

— Mok ! Ils ont pris Mok !

— Quoi ? Qui ça ?

— Je ne sais pas ! Des méchants ! Ils l'ont attaqué et ils l'ont emmené ! Je n'arrive plus à le voir !"

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