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Partie 40 : l'interrogatoire

1 et 7

1 peut continuer à surveiller Sanx et 7 par le système de sécurité tech. Oui, comme ça c'est mieux. Tant pis si ça lui donne du mal pour se concentrer sur son interrogatoire, après tout il a tout son temps...

— Viens, dit doucement 7 en tirant Sanx par la main, je vais te raconter tout mais on ne doit pas rester avec eux.

— Qu'est-ce que tu vas lui faire ? demande Sanx à 1.

— Je veux juste qu'il me réponde. Je ne vais pas lui faire de mal. Je te le jure.

Tout droit débarqué de Mars, assez innocent pour être honnête... Pourtant, en bon enfant de son siècle cynique, ce qui convainc Sanx d'obéir ce sont les systèmes qui obéissent aux désirs de ces deux étranges frère et sœur, sans qu'ils aient apparemment besoin de leur donner des ordres. Ils savent faire des choses que lui ne peut pas maîtriser. Il suit donc Juliette.

— Laissez-moi tranquille, bredouille Larch, je ferais tout ce que vous voudrez mais laissez-moi tranquille...

Mais quand 1 le regarde droit dans les yeux, l'homme change de discours et retrouve l'attitude héroïque qu'il avait tout à l'heure :

— Je ne trahirai jamais les miens !

— Je veux savoir qui vous a parlé de nous, comment vous connaissez nos pouvoirs et... je veux savoir si... Vous étiez avec ceux qui nous ont attaqués ? Vous avez tué quelqu'un ?

— Je ne dirais rien !

— Très bien, alors...

Le Tech réfléchit. Il a déjà une solution en tête. Il en cherche malgré tout une meilleure, en vain. Après tout, c'est la guerre et les autres comptent sur lui. Il allume l'écran du salon et y projette l'image de Sanx en grande conversation avec 7, sans le son. Il menace :

— Si tu ne me réponds pas, 7 va le tuer.

Silence. L'homme regarde droit devant lui, l'air de contempler sa version personnelle de l'enfer. Le bluff fait effet peu à peu.

— Non... non, je ne peux rien dire.

— Quoi ? On va vraiment le faire !

— Ordure ! Monstre immonde, tu es incapable de comprendre les sentiments humains !

Si je n'en étais pas capable, pense 1, comment est-ce que je pourrais savoir que ça marcherait ? Si vous avez tué nos surveillants, c'est parce que vous pensiez que ça ne nous ferait aucun mal ? Non, ils avaient des amis, de la famille chez les humains...

En fait, si cet homme est capable de sacrifier des inconnus pour atteindre son but, il devrait être capable de sacrifier aussi son fils. Voir sa vie. C'est ça la guerre.

Mais 1 a trouvé plusieurs noms liés à l'attaque. Le Tech prend une chaise et s'installe en face de son prisonnier. En s'y prenant de cette manière-là, ça sera peut-être long. Dire qu'on lui a appris comment interroger quelqu'un... Depuis le début il tâtonne lamentablement.

— Vous êtes le seul qui n'ait pas parlé. C'est comme ça que je vous ai retrouvé : ils vous ont dénoncé. Anton Leer dit que c'était votre idée.

— Conneries. Il n'a jamais fait partie de l'opération.

Manqué ! À moins que Larch ne bluffe lui aussi... Allez, s'encourage 1, souviens-toi, souviens-toi... C'est la même chose que pendant les exercices, je l'ai fait des centaines de fois... L'essentiel c'est de garder le rythme.

— Alors comment j'aurais su que vous avez loué quarante hélicoptères sous un faux nom mais que vous avez utilisé le vrai pour demander un prêt ?

—...

— Il vous a aidé pour trouver les hélicoptères et vous a laissé vous mouiller seul. Vous êtes le seul à qui la police va poser des questions pour les meurtres.

—...

— En fait c'est lui le chef et il vous laisse tout seul.

—...

— Enfin, c'est vrai que lui il doit complètement se moquer de ce qu'on va faire à Sanx...

— La police ne fera rien contre nous ! On a fait ça pour protéger l'humanité ! Si jamais une arme pareille tombe entre de mauvaises mains...

— Qui vous a parlé de l'arme ?

— Un ami, un... membre de mon groupe. On se réunit pour s'entraîner. Il travaillait pour la SRAM mais quand il a appris qu'une arme capable de contrôler tous les matériaux techs existait, il nous a demandé de l'aider. On ne pouvait pas laisser faire ça !

— Pourquoi vous avez enlevé tous les responsables ?

— Pour qu'ils fassent un antidote... un moyen de se défendre contre l'arme.

— Vous ne savez même pas ce que c'est vraiment ! Sinon vous ne vous baladeriez pas dans une maison sécurisée au tech en portant des habits techs !

— L'unité nous a dit qu'elle les avait détruites !

— Ils vous sacrifient. Toutes les preuves mènent à vous. Et ils ne vous ont pas dit comment vous protéger. Si je voulais, je pourrais vous tuer maintenant... juste en serrant votre cravate... »

En sentant le ruban de soie tech se resserrer de lui-même autour de son cou, Larch abandonne les quelques miettes de résistance qu'il lui restait. Il donne les noms de tous ses contacts, y compris ce fameux membre de la SRAM qui a apparemment tout déclenché. Non, il ne sait pas où sont les responsables enlevés ni qui s'est occupé d'eux, il ne connaît pas la plupart des noms ni des codes sur lesquels 1 le questionne. L'essentiel de ce que le jeune homme tire de lui concerne l'organisation de l'opération et le fait que les « soldats » ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Ce qui ne veut pas dire qu'ils n'aient pas été orientés par quelqu'un qui le savait très bien, au-dessus de leur contact, ce fameux quelqu'un que 1 doit retrouver.

Le Tech abandonne l'homme à son sort en programmant la pièce pour qu'elle reste fermée pendant environ une heure, après quoi il efface son image et celle de 7 de tous les programmes de surveillance de la maison. Puis il va chercher sa petite sœur. Sanx le regarde, mais 1 n'ose pas lui rendre son regard, et s'apprête à partir sans se retourner quand l'adolescent lui demande :

« Qu'est-ce que tu lui as fait ?

— Rien ! Enfin, on a parlé... et je l'ai menacé mais je ne l'aurais pas fait, c'était juste du bluff.

— Il est où ?

— Dans le salon. Les portes s'ouvriront dans une heure.

Sanx est cynique. Il n'aurait pas parié sur la clémence du Tech, mais puisque les évènements ont tourné ainsi, il dit :

— C'est tout ? Je croyais que tu venais te venger.

— La vengeance ne sert à rien. Lorsque nous aurons retrouvé nos parents, ils veilleront à ce que la justice s'en charge. Enfin, je ne sais pas si lui... On verra bien.

— Elle m'a dit — Sanx désigne 7 de la tête — que vous n'étiez pas humains.

— Si ! On est des Techs humains. On pense comme des humains, on ressent... comme...

— Pourtant tu ne l'as pas tué. N'importe qui l'aurait tué. N'importe qui se servirait de votre pouvoir.

Sanx s'approche de 1 en le regardant toujours droit dans les yeux. Il s'arrête si près qu'il pourrait l'embrasser à nouveau. Au lieu de ça il dit simplement :

— Merci.

— De... pourquoi ?

— De ne pas lui avoir fait de mal. C'est un con qui croit des assassins. Mais j'y tiens. Je m'y suis attaché avec le temps.

Ils restent immobiles quelques secondes interminables. Puis 1 se détourne. Il faut qu'il parte. Ce n'est vraiment pas le bon endroit ni la bonne personne pour discuter gentiment de ce qui est humain et ce qui ne l'est pas en matière de vie et de mort. Sanx lui demande :

— Vous partez comment ?

— On va trouver.

— Prend ma voiture. Elle est tech, tu n'auras pas besoin des clés, c'est ça ?

— Pourquoi tu me la donnes ?

— Parce que même si mon père est un comique, il a plein d'amis qui sont vraiment des salauds. Il vaut mieux que vous traîniez pas trop dans le coin, surtout la petite.

1 ne sait plus quoi répondre. Merci serait trop faible.

— Mon vrai nom, c'est 1. Parce que je suis le premier. »

Sanx hoche la tête et leur fait signe de partir. Plus vite ils fileront, mieux ça vaudra. 1 prend quand même le temps de lui promettre que s'il l'appelle sur le Réseau de n'importe quelle machine tech, il lui répondra.

Puis les deux Techs s'enfuient.

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