Ros :

   Je la regardai serrés dans ses bras Brioche. Julie souriait et pleurait en même temps ! Les larmes me montait aussi aux yeux, mon cœur me faisait mal, je le sentais pulser à travers tout mon corps. Deux bras me serrèrent et deux mains me mirent la tête sur son épaule. C'était l'odeur de Julie. Elle me serré dans ses bras et je sentis alors ses larmes dans mon cou. Je la serrai dans mes bras.

   - Ravi de te revoir Julie, soupirai-je une fois les larmes finies.

   - Moi de même, Papa Grim, rigola-t-elle.

   - Et les deux, depuis quand vous êtes si proches ?

   On se regarda et on rigola ; c'est vrai, cela ne date que de récemment. Pendant qu'elle voyageait, on recevait souvent des coups de fils vers deux trois heures du matin. Elle nous racontait sa journée, tous les nouveaux paysages. Mais il y avait aussi les larmes et c'est quand Bri n'en pouvait plus que je reprenais le relais. Je soupirai et proposai qu'on aille manger. Ju cria alors qu'on s'en occupait tout les deux. Bri se joint à nous.

   - Bon, chérie, maintenant tu vas tout nous expliqué ce qui se passe et ta crise de nerfs.

   Elle lâcha son épluche légumes et nous regarda. Julie nous expliqua tout du début, de son arrivé jusqu'à la chanson. La princesse ne versa pas une larme et essaya de sourire malgré la fausseur de celui-ci. On se tût de longues minutes, les seuls bruits qu'on entendait étaient celui du plat qui cuisait ainsi que les mecs qui rigolaient.

   - Ju', pourquoi tu ne nous as pas téléphoné ? la questionna Greg.

   - Car je vous ai déjà assez embêté pendant... mon petit séjour...

   - Ecoute-moi bien, Julie, j'en ai rien à foutre ! Je pense qu'on est d'accord avec Greg pour dire que tu es l'une des choses les plus importantes de nos vies. Regardes tout ce que tu nous as apporté ! Chaque fois qu'on a eu besoin de quelque chose tu nous l'as apporté ! Laisse-nous nous occupés de toi ! lui expliquai-je.

   Elle nous regarda et explosa littéralement de rire. Elle tomba de sa chaise, provoquant le départ du notre et le redoublement du sien. Puis la porte s'ouvrit sur les gars qui ne comprenaient pas ce qui se passe. Une fois le fou-rire passé, on mit la table et on dîna. Je lavai les assiettes quand une voix me fit sursauter en me saluant :

   - Salut Fufu.

   - Excuse-moi, je t'ai fait peur ? s'inquiéta Dark.

   - Un peu, j'étais concentré sur la vaisselle. Tu veux...

   - Hein ? Ah... Oui... Euh... Juste te remercier...

   - D'avoir ramené ton amour au manoir ? Pas de soucis !

   Il rougit et me lança, sans hésitation :

   - Et toi, tu veux qu'on en parle d...

   Avant qu'il ne finisse sa phrase, je lui ai mis ma main devant le bouche et lui lança un regard noir

   - Tait-toi ! Il ne sait rien et ne doit jamais rien savoir sinon je balance à tout le monde que tu dors avec une peluche ! dit-je froidement.

   - Et d'où est-ce un crime d'avoir un doudou, Rosgrim ?

   Je crus faire un arrêt cardiaque. Depuis quand se petit ange est ici ? Je me retournai et tombai yeux contre yeux avec le diable ne personne ! Superbiroche666... Alias Bri, alias Grégoire, alias... L'amour de ma vie. Et oui j'aime Brioche.

   - Non Brioche, non.

   - Dis Fufu tu veux bien m'aider à bouger ma valise ainsi que celle de Grim dan notre chambre ?

   - Ok, Bribri !

   Je rigolais, car la valise de Brioche était remplie de bouffe et de cadeaux pour Juju. Bon cette vaisselle.

   - Grim, tu as bientôt finis ? Car on va mettre un film Disney. Tu veux lequel ?me questionna Juju.

   - Chou, tu sais celui que je veux voir alors tu sais quoi voter.

   - GRIM EST D'ACCORD POUR VOIR RAIPONCEEEEEEE ! hurla-t-elle en sortant.

   Elle me faisait rire, Juju obtenait toujours se qu'elle voulait en Disney. Quand je les rejoignis dans le salon, il ne restait qu'une place : dans le dos de Greg... Non mais pitié quoi !

P :

   On en était qu'au début mais je sentais que ce film allait en faire pleurer plus d'un ! Tout le monde était entre les cuisses de quelqu'un d'autre : Zera & Souls, Fuka & Juju, Grim & Brioche, et ainsi de suites. Moi j'avais Aze entre les cuisses... Comment dire que tout ceci est extrêment gênant. On a pas pu parler du baiser... Et ça fait franchement chier. Durant tout le film, j'étais bloqué dans mes pensées. Seulement les pleurs d'Aze me ramenèrent sur Terre, je le serrai dans mes bras : pourquoi les dessinateurs ont voulus le tuer ? Franchement, parce qu'à chaque fois c'est la même chanson, il passe à deux doigt de la mort et tout le monde chiales ! Je frottai les épaules et le dos d'Aze en attendant qu'il se calme. Sa respiration se ralentit, me signalant qu'il dormait. Il y avait déjà du monde couché. Lors des crédits, Julie éteignit la télé et aida Fuka à se lever. Souls et Zera s'était tout les deux endormis. Aze glissé un peu alors je le remontai, le déposai alors sur le canapé, allai boire un peu dans la cuisine et réveillai les deux n'amoureux. Le casque du petit chou tombait, je lui remis et replaçais ses mèches rebelles. Sans m'en rendre compte, mes larmes coulaient.

   - Pierre ?

   - Aze, tu es réveillé ? Rendors-toi je vais te porter, murmurai-je.

   - Pierre tu pleurs... Pierre, pourquoi tu pleurs ? dit Aze, d'une voix endormis.

   - C'est rien, Aze, c'est rien rendors-toi. Rendors-ti, petit cœur.

   Il secouait la tête, luttant contre le sommeil mais y succombant quand même. J'éteignis les lumières avant de monter les escaliers doucement jusqu'au deuxième étage. Et je comptai mentalement les porte dans ma tête, à la douzième, je tournai la poignet et le déposa dans son lit le mettant sous sa couette. Puis je redescendis au premier avant de voir les lumières du rez de chaussée allumée.

   - Julie, tu n'es pas couchée ?

   - Oh, Pierre tu es la, je pensais être toute seule... renifla-t-elle.

   - Pourquoi tu pleurs princesse ? la questionnai-je en la prenant dans mes bras.

   - Car je vois que tout ne va pas bien et que tout ceci me manqués. Pierre, tu aimes Aze.

   Ce n'était pas une question, juste une affirmation. Je l'ai regardé et elle me dit de me lâchai. Je reniflais d'abord puis au bout de cinq minutes je gémissais de tristesse. Je vidai mon sac.

   - Pierre, tu ne peux pas resté comme ça. Il faut que tu lui dises... Je n'en peux plus de vous voir vous tournez autour et en souffrir ! Ma famille est l'une des choses les plus importantes, et quand ça ne va pas tout se ressent. Ca ne fait que cinq jours que je suis arrivé et tout ceci tourne déjà mal. Fuka, toi et Aze... Je veux profiter de vous avant de repartir. Alors Pierre, fonce ne t'inquiète pas. Pour tout te dire, je pense que tu pourrais en sortir avec un sourire.

   - Mais Ju... Ton frère... Il n'est pas... Il n'est pas gay...

   Elle ne me répondit pas, je regardais alors dans sa direction : elle s'était endormis. Tel frère, tel sœur. Je la pris en mode princesse et me dirigeai vers les chambres.

   - Pierre, donne la moi, elle dort dans chambre, me fis sursauté Fuka.

   Je me tournai vers lui est rentras dans sa chambre. Il m'indiqua son lit de la tête. Je la déposai et lui enlevai son soutif. Bah quoi ? C'était quasiment comme ma petite sœur. Elle est si mature, qu'on en oublie qu'elle n'a que dix-neuf ans. Comme le prince de mon cœur. Mais bon je redescendis boire et rétreindre les lumières. Une fois en pyjama, je me mis dans mon lit. Je fermai les yeux, je me dessinai son visage, j'entendais son rire. J'en étais fous, fou de lui. Ma porte s'ouvrit, laissant place à un Aze serrant son oreiller et son lapin en peluche.

   - Aze, que-ce que tu fais ici ?

   -Je... Je peux faire dodo avec toi, me demanda-t-il.

   Putain... Je dus me retenir de lui sauter dessus. Je poussai ma couette et il vient se blottir dans mes bras.

B :

   Je me demande franchement ou j'en suis. La chaîne marche, je suis entouré de tous ceux que j'aime. Le seul qui ne marche pas c'est la relation avec mon meilleur ami. Ma relation avec nems ... Est particulière, on s'embrasse parfois. Le truc, c'est que je suis jaloux quand il parle et rigole avec quelqu'un d'autre que moi, je rêve la nuit de lui... Et je l'aime... Seule Juju et Pierre sont au courant. Je dors mal car à chaque fois que je dors je rêve qu'il vient et... Quelqu'un toqua à ma porte, je me levai et ouvrit. Nems se tenait là, habillé d'un tee-shirt trop grands pour lui. Il avait des larmes aux yeux.

   - Bboy, il faut que je te parle... Je n'en peux plus, il faut vraiment que je te parle...

   Il se permit d'entrer et se mit à faire les cents pas. Je lui saisi le bras et le fis s'asseoir sur mon lit.

   - Ok, Nems calme toi et explique-moi tout. Depuis le début, soupirai-je.

   - Au début, je pensais que c'était rien juste de l'attirance ! Puis j'ai commencé à me questionnai et à me renseigner... Putain, je n'aurai jamais pensé à... Tout ça, Bboy...

   - A quoi, nems ? De qui tu parles, chou ? demandai-je, la gorge nouée.

   - Bboy... Je... Je t'aime...

   Il se mit à pleurer. Je lui saisi le menton et lui déposai un tendre baiser sur ses lèvres.

   - Je t'aime Nems, plus que tout au monde.

   Il me regarda dans les yeux et m'embrassa une fois de plus. Je le fis basculer sur mon lit et lui demandai l'accès à sa bouche. Il passa ses mains sous mon tee-shirt.

   - Bboy, chou faut te réveille ! Quentin s'il te plait, réveille-toi !

   J'ouvris les yeux pour tomber sur ma meilleure amie. Je soupirai et ne comprenais pas pourquoi elle était rouge.

   - Juju, pourquoi t'es rouges ?

   - Tu... Tu gémissais un... un certain prénom... Et tu... Tu...

   Elle souriait maintenant, elle se balançait d'avant en arrière. Elle devait rêver, ou être parti sur Pluton. Je la secouai mais, voyant que ça ne marchait pas, je la poussai un peu plus fort. Le choc avec mon plancher la réveilla. On se regarda et on explosa de rire. Ce qui dut nous faire chuter dans les escaliers et nous rétamer toute en bas.

   - Euh... Les gars, vous êtes sur que tout va bien ? nous demanda une certaine personne.

   Cette voix nous refroidit directe. Julie, car elle le détesté et moi, car c'était celui qui faisait battre mon cœur. Puis le plafond ou un autre truc nous tomba dessus. C'était Brioche.

   - Euh, les gars vous faîte quoi dans les escaliers ? rigola Brioche.

   - On rigolait trop, alors quand je suis tombé et j'ai entraîné Bboy avec moi, avouai la petite princesse.

   On se regarda tout les trois avant de recommencer à rire, les autres mecs se regardèrent désespérer. Une fois le fou rire passé et le petit déjeuner avalait, j'allai me doucher. Puis direction, la salle d'ordi. Jiji, Xari et Unster tournaient déjà. Arrivé à la moitié de mon tournage les haut-parleurs se mirent t'en marche et on entendit River Flows In You. Cet air de musique était souvent joué par Julie pour rendre l'atmosphère plus apaisante. Je gardai un sourire débile tout le reste de ma vidéo. Plus tard dans la soirée, je retrouvai Julie et Aze entrain de discuter autour de la piscine.

   - Tu as toujours ta part de l'entreprise Aze, donc tu as le droit de toucher cet argent !

   - Mais Juju, le seul truc que je m'autorise à toucher dans la société c'est quand je programme pour vous alors c'est tout à fait normal que je le mets sur un compte et que je te laisse en faire ce que tu veux, soupira Aze.

   - Vous parlez de quoi les frangins ? m'incrustai-je.

   - De rien t'inquiète Bboy, dirent-ils en même temps.

   Et voilà, ça m'avais manqué. Pour rire je les poussai dans la piscine, mais prévoyant le truc, Aze me saisit le bras et me fit tomber avec eux. Voilà pourquoi je reste. Ainsi que pour Nems et pour tout lui avouais.