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Chapitre 8 : L'ombre

Quelque part dans la petite ville de Livingston se préparait un sinistre évènement. Le soleil allait se coucher dans quelques minutes et Henry se préparait à prendre le chemin de la maison. Sa femme devait sans doute l'attendre pour le dîner. Il pensait déjà à l'odeur du plat de lasagnes qu'il allait pouvoir savourer au chaud dans sa maison, entouré de toute sa famille. 

Sa fille, Lilianna devait sûrement être en train de faire ses devoirs tout en râlant sur l'utilité de l'école, et son fils Gabriel devait être en train de jouer aux jeux vidéos avec ses copains depuis des heures. Sa femme l'avait souvent bassiné dernièrement sur le fait qu'il devait imposer plus de contrainte à son fils sur son temps passé sur les écrans. Paraissait il que c'était mauvais pour sa santé. Il se promit de lui en toucher deux mots en rentrant... 

C'est vrai qu'il avait été beaucoup occupé au travail ces derniers temps. Gérer une entreprise n'était pas de tout repos. Entre les employés en vacances ou les incompétents, le quinquagénaire faisait beaucoup d'heures supplémentaires les soirs de la semaine et rentrait souvent bien après le coucher du soleil. Il gérait une entreprise d'informatique qui montait petit à petit au fil des années et ce succès grandissant lui apportait beaucoup de nouvelles obligations. Et aussi pas mal de soucis et de fatigue.

Après avoir vérifié que tout était éteint, Henry activa l'alarme et verrouilla la porte de sortie pour se rendre au parking. 

Il ne restait plus que sa petite Golf stationnée à cette heure là. Tout semblait calme pourtant Henry avait comme un mauvais pressentiment. Ces poils et cheveux (ce qu'il en restait) se hérissèrent, comme si quelqu'un l'observait dans l'obscurité. Mais l'homme avait hâte de rentrer chez lui et n'y prêta pas plus attention, laissant cela sur le compte de la fatigue. 

Lorsqu'Henry passa à proximité du seul lampadaire présent sur le parking, celui-ci se mit subitement à grésiller jusqu'à s'éteindre complètement le laissant dans l'obscurité totale. 

Pas de bol pensa le quinquagénaire, il faudrait qu'il pense à appeler la municipalité pour leur signaler le problème. 

Il atteignit enfin à tâtons sa voiture et se dépêcha de mettre le contact pour rentrer chez lui. Heureusement à cette heure là, il ne serait pas bloqué dans les bouchons. En sortant du parking, Henry eu soudain très froid, un froid qu'il n'avait pourtant pas ressenti à son entrée dans le véhicule...


En s'insérant sur la départementale en sifflotant sur la musique diffusée à la radio, Henry eu juste le temps de baisser la tête pour vérifier s'il avait allumé par erreur la climatisation qu'il sentit comme un souffle dans son cou.

Se redressant en sursaut, il eu à peine le temps de voir, penché vers lui , un visage qu'il connaissait et qui le hanterait jusqu'à sa tombe; et c'est dans cette panique qu'il fit un geste de recul donnant un grand coup de volant.

La dernière émotion qu'il ressentit avant de sombrer dans le noir fut une peur immense, une peur face au visage d'un de ses employés.

Ou plutôt ancien employé... qu'il avait viré pour incompétence il y a de cela un mois. Jusque là, une situation un peu étrange mais rien de grave. 

Le soucis est que cet homme avait été retrouvé par sa famille pendu chez lui...

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Le lendemain matin à la presse du coin, l'employé venait de recevoir le journal quotidien. A la une on pouvait voir le visage de Henry Bodrot au dessus duquel figurait en gros titre :

" Une tragique sortie de route provoque le décès d'un père de famille"


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En même temps, quelque part dans le Montana...

Ellie se réveilla en sursaut. L'aube et la rosée du matin l'avait tiré de son sommeil.

En effet, après son altercation avec Léo, elle s'était enfoncée dans la forêt afin de mettre la plus grande distance possible entre eux et réfléchir calmement à leur conversation. 

Morte de fatigue, elle s'était assise à la lisière du bois, au bord du lac puis avait sombré dans un sommeil profond.  

C'est les vêtements et les cheveux trempés de la rosée du matin qu'elle se releva lentement pour observer les environs. Il fallait qu'elle réfléchisse à ce qu'elle allait faire maintenant. 

Elle s'était mise hier à dos une personne qui serait sans doute importante dans cette organisation. Cela risquait de lui attirer des ennuis si elle restait mais d'un autre côté en entendant les paroles de Léo, son côté altruiste avait pris le dessus et elle n'arrivait pas à s'imaginer laisser tomber des personnes en souffrance. Si elle était une des rares élues à être capable de les aider, elle se devait de tenter le coup. Même si cela signifiait mettre de côté quelque peu sa fierté et obéir aux ordres d'un être extrêmement arrogant. 

En secouant ses vêtements recouverts de terre, elle se rendit compte qu'un oiseau avait sans doute déféqué en vol sur le haut de survêtement qu'on lui avait prêté. Ecœurée à l'idée de porter ça toute la journée, elle profita de la proximité du lac pour aller nettoyer son haut au mieux. 

Ce serait sûrement moins bien qu'une bonne lessive de sa mère qui sentait divinement bon mais elle devait faire avec. Après avoir retirée son haut, elle l'humidifia dans l'eau et utilisa de la mousse trouvée à côté d'elle pour frotter sur la tâche qui s'atténuait petit à petit au fil du temps. 

Elle fut pris d'un sursaut quand elle entendit soudain à côté d'elle une voix d'homme : 

- Si je m'attendais à avoir un striptease gratuit en allant nager au lac ce matin, j'y irai tous les jours avec plaisir, s'écria le garçon lui faisant face.

Ce dernier en simple short de bain et ruisselant d'eau la dévisageait comme un vulgaire morceau de viande.

Par réflexe, Ellie se couvrit le corps avec ses bras, gardant dans sa main droite son haut toujours tâché et dégoulinant d'eau. Encore sous le choc de cette rencontre inattendue, elle fut écœurée par les propos du garçon et lui jeta un regard méprisant lui faisant comprendre de vite déguerpir.

- Hé tu sais, sourire c'est gratuit, je vais pas te manger haha, continua t-il  en riant grassement

- Et tu sais, fermer sa grande bouche c'est gratuit aussi, répliqua Ellie, dégoutée par ce pervers. 

Cela ne plut pas à l'homme en face d'elle, qui se rapprocha encore un peu plus d'elle. 

- Tu sais pas à qui tu t'adresses toi je pense, je sais pas qui t'es mais tu devrais apprendre à réfléchir avant de parler

- Je parle comme je veux au pervers dans ton genre et si tu pouvais arrêter de me reluquer, j'en profiterais pour remettre mon haut, cracha Ellie. Celle-ci associa le geste à la parole en lui faisant signe de se retourner. 

- Tu sais que j'ai déjà tout vu pas besoin que je me retourne, rigola-t-il 

Soudain, Ellie entendit une seconde voix plus lointaine, qui lui était malheureusement familière :

- Tu parles à qui frangin ? Je t'attendais à l'arrivée mais t'étais tellement lent que je suis revenu sur mes pas en m'inquiétant de pas te voi-, s'arrêta Léo en faisant face à la scène qui se déroulait devant lui :

Ellie furieuse et surtout à moitié nue face à son frère prêt à lui sauter dessus. 

- Qu'est ce que tu fais avec elle et surtout toi, dit-il en pointant Ellie du doigt, qu'est ce que tu fais encore là, je te pensais parti depuis longtemps

- Ton frère s'étrangla Ellie

- Tu la connais, s'écria le frère de Léo en même temps

C'est vrai qu'en l'observant un peu plus, elle retrouvait des ressemblances entre leurs visages, les mêmes nez et pommettes et le même brun des cheveux, cependant Léo possédait les yeux verts tandis que ceux de son frère était aussi sombre que sa chevelure.

- C'est pas le moment des présentations, Ethan tu rentres à la citadelle, je m'occupe d'elle, ordonna Léo au fameux James.

- Tu crois que tu peux me donner des ordres comme ça, t'es pas mon père tu sais, râla James au nez de son frère

- Dégage je te dis, je me répéterais pas lui répliqua sèchement Léo

- Oula Léopold s'énerve, c'est bon c'est bon j'ai compris, je te laisse tranquille avec ta petite protégée

Ethan se dirigea en direction de la citadelle mais lança avant de partir :

- A bientôt ma belle, dit Ethan accompagné d'un clin d'œil appuyé en direction d'Ellie

Celle-ci se retint de lui cracher au visage ses quatre vérités et se retourna elle aussi dans l'intention de partir mais elle fut vite arrêtée par la main de Léo qui se posa sur son épaule pour la retenir :

- Est ce que ça va ? lui demanda-t-il gêné en se passant une main dans les cheveux, je m'excuse pour mon frère, il peut vraiment être idiot parfois...

- Ca irait si tu pouvais enlever ta sale patte de mon épaule et me laisser me rhabiller tranquillement, parce que au cas ou tu le n'aurais pas remarqué toi et ton frangin avez débarqué dans ma zone d'intimité, lui rappela Ellie

Léo scanna des pieds à la tête Ellie pour comprendre l'embarras de la jeune femme, il se mit à rougir et bafouilla quelques excuses incompréhensibles puis recula. Cela suffit à faire rire Ellie qui se retourna et enfila son haut toujours trempé qui lui collait à la peau. Ses cheveux humidifiés par la rosée avait des légères boucles et tombaient en cascade sur ses épaules. 

Décidée à repartir du bon pied dans cette matinée pour l'instant catastrophique, elle se retourna face à Léo qui avait les bras croisés et semblait fixé un point imaginaire.

- J'ai décidé de rester et je me moque de ton avis, si j'ai ce don dont tu m'as parlé j'ai ma place ici tout autant que toi, balança Ellie d'une traite

- Tu peux d'abord m'expliquer pourquoi ton haut est trempé et aussi dégoutant, tu t'es roulé dans l'herbe ou quoi ? l'interrogea Léo avec le visage dégouté

- Je te parle d'un truc sérieux et toi tu me demandes pourquoi j'ai une merde d'oiseau sur le tee-shirt et pourquoi j'ai décidé de le laver dans l'eau du lac jusqu'au moment où ton cher frère vienne me déranger ?? lui demanda ironiquement Ellie. Mais voyant que cela tracassait Léo elle continua plus sérieuse :

- Après notre discussion, j'avais besoin de réfléchir donc j'ai dormi à la belle étoile, lui expliqua simplement la jeune femme

- Tu as quoi ?? Mais tu es complètement folle ma parole, tu aurais pu te faire attaquer par un animal sauvage ou par je ne sais quel individu, s'insurgea Léo inquiet. Ne refais plus jamais ça. Promets le moi !

- Ca va, je suis pas en sucre tu sais et j'ai plutôt bien dormi

- Ce n'est pas la place qui manque à la citadelle, tu aurais pu laisser ton égo de côté et me demander de l'aide

- Je te rappelle qu'on venait juste de s'engueuler donc je me voyais mal  te demander de l'aide et à part toi ici je ne connais rien ni personne donc je suis aller me réfugier là où je me sentais le mieux.

- Promets moi que tu ne le feras plus s'il te plait, c'est pour ta sécurité, la supplia Léo

- C'est bon c'est bon je te le promets, mais ne me parle plus jamais comme une enfant comme tu l'as fais hier

- Tu l'avais cherché répondit Léo

- Là c'est toi qui fait l'enfant, rigola Ellie en lui tirant la langue, ce qui arracha un sourire au beau brun

- Trêve de plaisanterie, continua Léo, il faut qu'on te trouve des vêtements propres, tu ne peux pas rester avec ça sur le dos et si tu veux rester il faut que tu ai de quoi te changer 

- Pourquoi je ne pourrai pas rentrer chez mes parents récupérer quelques habits ? lui demanda Ellie

- Ne t'inquiètes pas pour ça, Lucas a déjà chargé une équipe de récupérer tes affaires et laisser un mot de ta part à tes parents leur expliquant que tu passes les vacances avec ton copain pour qu'il ne s'inquiète pas, lui dit Léo en crissant sur le mot copain. Ils ne devraient pas tarder à revenir.

- Vous êtes sérieux ? Est ce que vous m'avez demandé mon avis ? Peut être que je voulais en parler directement à mes parents et leur dire la vérité ! Et d'ailleurs, je ne vous permets pas de fouiller dans mes vêtements et encore moins dans mes petites culottes, s'exclama Ellie rouge de honte

- Le premier précepte de l'organisation est de ne parler à personne de notre existence donc non tu ne vas pas leur en parler et pour ce qui est de tes petites culottes si c'est qui t'effraie le plus, d'autres filles que toi font parti de l'équipe donc t'as pas de soucis à te faire pour ça, lui répondit calmement Léo. Maintenant suis moi, je vais te prêter des vêtements en attendant que tu puisses porter les tiens, conclua Léo. 

Et celui-ci entraina Ellie en la tirant par la manche jusqu'à la citadelle.


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