∞ Ƭ R O ǀ S ∞
Bonjour à tous !
Eh oui ! Une partie aujourd'hui. Je vous explique : j'ai eu congé lundi, et avec samedi-dimanche-lundi de libre, qu'est-ce que j'ai fait ? Ben oui ! J'ai écrit ! Donc, ça m'a permis de finir mon histoire et de faire le plan (eh oui, je fais des plans pour mes histoires de 15 pages... Faut pas chercher) de la suivante, qui sera une surprise.
Donc, je vais pouvoir poster une partie tous les jours, jusqu'à la fin de l'histoire !
Sur ce, bonne lecture !
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Je surmontai la « nouvelle » de la mort de mon père en me disant que j'avais assez souffert lors de sa vraie mort. J'avais d'ailleurs eu un flashback, où j'étais à ses funérailles. Je vous passe les détails, c'était hyper déprimant. Je mets la dose de sarcasme, hein, mais en fait j'ai pleuré (Comment ça je pleure beaucoup pour un garçon ? Non, c'est pas vrai) pendant quatre heures après m'en être souvenu. Je réussis à enterrer mon chagrin dans un recoin de mon esprit, encore plus lointain et plus opaque que l'endroit où se trouvait mes souvenirs enfouis. Les jours passaient, et j'en avais un peu marre de rester coincé dans l'hôpital. Mais dès que je demandais quand est-ce que ma convalescence se terminerait, on me souriait gentiment et on me disait : « Bientôt, Aaron, bientôt. » Ouais. Super. Mais comme diraient Les Profs, « don't fout you de ma gueule ». Ben oui. Comme tous les enfants, j'avais un jour regardé ce film. Ah, tiens. Je me souviens l'avoir regardé. Puis re-regardé. Puis re-re-regardé. J'avais adoré ce film, à en croire ces souvenirs. Bref. Revenons à nos moutons.
Alors que je demandai pour la énième fois à une infirmière quand est-ce que je pourrais me casser, et qu'on me répondit pour la énième fois comme à un con, la colère monta en moi. Je serrai les poings et me retins de la gifler. J'articulai en articulant bien, comme si je parlais à une sourde ou une enfant :
- Quand. Est. Ce. Que. Je. Vais. Sortir ?
Surprise par ma voix sourde, elle eut un mouvement de recul et bredouilla :
- Je-je-je... Je vais demander au médecin, j'en sais rien, moi, je vous jure...
Elle s'en alla quasiment en courant. Je m'en voulus un peu de lui avoir répondu aussi brusquement, elle devait être nouvelle, mais bon. Ras le bol qu'on me prenne pour un con. J'ai le droit de savoir.
Je crois que le bahut m'a jamais autant manqué. Je me demande si j'arriverais à suivre les cours. Et si j'arriverais à reconnaître mes amis. Et... Enfin bon. En plus, j'aimerais savoir si Leah sort tout droit de mon imagination (débordante), ou si elle est réelle. Si oui, j'adorerais qu'elle soit ma petite amie... J'attendais l'infirmière depuis un bon moment, toujours au même endroit, en laissant mes pensées divaguer vers toutes les choses que je pourrais faire à mon Imaginaire.
Distrait, je n'entendis ni ne vis le docteur arriver. Bedonnant, les cheveux gris, il semblait avoir la cinquantaine. Il me fit signe de le suivre dans son bureau, et j'obéis. Il s'assit et crois ses doigts :
- Bon. Aaron.
- Monsieur.
- Vous voulez savoir quand est-ce que vous allez sortir, c'est bien ça ?
- Oui, Monsieur.
- Eh bien, je ne peux pas vraiment vous répondre. En effet, tout dépend de vous.
- C'est-à-dire ?
- Si vous voulez sortir, vous le pouvez. Mais, car il y en a un, cela signifie des rendez-vous de contrôle toutes les semaines.
- Ça me va.
Tout ce que je veux, c'est respirer l'air du dehors et m'en aller d'ici. Il acquiesça :
- Cependant, votre mère doit être d'accord.
- Elle le sera, affirmai-je.
Elle n'avait pas le choix, de toute façon. Je n'en peux plus des odeurs de maladie, de médicaments, et de désinfectants en tout genre flottant en permanence dans l'hôpital. Je m'en irai d'ici, avec ou sans son accord. Le docteur se cala sur son fauteuil, s'appuyant sur le dossier.
- Si vous le dites. Mais je lui demanderai quand même. C'est la procédure.
- Mais puisque je vous dis qu'elle sera ok !
- C'est la procédure.
Oh ce qu'il m'énerve avec sa procédure. Il peut se la mettre là où je pense, sa putain de procédure de merde. Bon. Je devais rester calme. J'inspirai profondément, détendant mes muscles. Je croisai les bras. Puis je souris :
- Si vous le dites.
Cette petite revanche puérile me fit du bien. Je savourai ma vengeance en le voyant faire la même chose que moi : inspirer, expirer. Je dissimulai un fou rire en toussotant, tout en me disant : « Je vais sortir d'ici. Reprendre une vie normale. Enfin. »
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Voilà pour ce troisième chapitre, qui j'espère vous aura plus.
La question du jour :
- Votre auteur fétiche ? Le livre que vous préférez de lui ?
Merci d'avoir lu, et à demain pour une nouvelle partie !
Bye ^^
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