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∞ S ǀ X ∞

Bonjour à tous !

La partie du jour, qui est l'avant-dernière. Je vous avais prévenus que je faisais des histoires courtes !

Bonne lecture ;)

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Le lendemain, j'étais comme un gosse le jour de Noël. Tout excité, je me réveillai vers cinq heures, et je compris que je ne me rendormirais pas. Je me levai donc, et m'habillai. Nous étions lundi matin, je devais théoriquement aller au lycée, mais je me doutais que ma mère souhaiterait que je (re)découvre la ville et que je prenne deux ou trois jours de repos. Sauf que je ne comptais pas me reposer : je voulais en profiter pour revisiter ma ville, dont je ne connaissais même pas le nom, revoir mes amis, et surtout revoir Leah. La toucher, goûter à ses lèvres, lui parler, lui enlever son pant... Ok, ok, j'arrête. Il faut que je me maîtrise, parce que je sens que dès que je vais la voir, je vais commencer à la déshabiller. Non, je ne pense pas qu'à elle ! Pourquoi vous dites ça, d'abord ? Ne me répondez pas, j'ai compris. Enfin, bref. J'étais habillé et prêt à partir alors que l'aube se levait à peine, et je me disais que si quelqu'un m'observait depuis l'extérieur, il devait vraiment me prendre pour un fou. Je souris en pensant ça. Je finis par prendre mon ordinateur, et, pour passer le temps, je regardais ma série préférée de tous les temps, que je partageais avec Andrew, je crois. Eh bien oui : depuis que ma mère m'avait rappelé les prénoms de mes amis, beaucoup de souvenirs remontaient à la surface de mon cerveau endommagé : le jour de notre rencontre, par exemple. J'ai rencontré Etsuo au judo, et je crois qu'Andrew est mon plus vieil ami. Mariah, je l'ai rencontrée grâce à Leah, et Leah, eh bien... Vous la connaissez. Tiens, je me rends compte que l'histoire d'amour entre Leah et moi avait commencé comme dans les films : une bousculade. Je vous interdis de me dire que c'est plus que cliché ! Oui, bon, un peu quand même, d'accord. Mais n'empêche.

La journée passa à une vitesse d'escargot. C'est pourquoi, lorsque ma mère arriva, je bondis. Vous voyez la lumière ? Vous la trouvez rapide ? Ben à côté de moi, c'est une tortue percluse de rhumatismes avec deux jambes cassées, et un seul oeil. Je répétai, en lui sautant quasiment dessus :

- On y va ? On y va ? On y va ?

Ma mère éclata de rire et confirma :

- On ne va pas tarder à décoller. Je dois juste signer de la paperasse dans le bureau du docteur.

Je me rendis compte que j'étais à genoux devant ma mère, et je me relevai en un éclair, mortifié. Je n'avais pas vraiment d'excuse, si ce n'est que j'étais resté bloqué à l'âge de sept ans. L'âge de raison, c'est vrai. Ça n'a pas marché pour moi, c'est sûr.

Je fis mes (maigres) bagages, tout en essayant de me rappeler le nom de ma ville. Je renonçai, et décidais de demander à ma mère, dans la voiture. Cette dernière mit un quart d'heure à se débarrasser de la paperasse, ce qui me parut une éternité. Lorsqu'elle revint enfin, je lui demandai, rougissant de honte :

- Maman ? On habite dans quelle ville ?

Maman soupira, et je crois qu'elle se disait que ce n'était pas une bonne idée de me faire sortir de l'hôpital. J'allais tout faire rater à cause de mes questions bizarres. Elle répondit tout de même :

- Paris, mon chéri. Dans le troisième arrondissement.

J'acquiesçai, dissimulant mon impatience de revoir mon chez-moi. On partit enfin, et je passais le trajet, qui dura une bonne demi-heure, le nez à la fenêtre. Les fenêtres des maisons Haussmann avec leurs balcons sculptés, les grands boulevards surchargé de véhicules, tout me rappelait ma maison. Je ne savais pas encore à quoi ressemblait notre appartement, j'étais déjà bien content d'avoir quitté l'hôpital. On arriva dans un quartier assez calme, plein de petites ruelles. Ma mère, amusée de me voir le nez collé à la vitre, me dit :

- Dis donc, espèce de cochon, je ne sais pas si ça t'intéresse, mais voici ta crèche.

Surpris, je tournai la tête et vis effectivement une enseigne. Je souris. J'avais sans doute passé ma petite enfance à jouer aux cubes dans ce bâtiment.

Ma mère tourna alors dans une impasse, et se gara. Notre appartement était en plein Paris, mais on entendait peu les voitures. Un peu comme un bruit de fond. J'inspirai à fond, puis ma mère ouvra la porte. Tout était propre, et il régnait une douce odeur de chocolat. Je me dirigeai vers ce que je supposais être ma chambre, et lorsque j'entrais, les souvenirs me revinrent en masse : le jour où j'étais parti en courant dans ma chambre pour bouder, tout ça parce que ma mère n'avait pas voulu m'offrir le dernier hélicoptère en Lego, je crois que j'avais cinq ans. Le jour de Noël, où je m'étais réveillé vers six heures, et où j'avais attendu jusqu'à huit heures piles. Mes parents m'avaient offert l'énorme tigre en peluche dont je rêvais, et il est toujours dans ma chambre. Le jour où, à quatorze ans, j'avais pour la première fois invité une fille. Mais un en particulier ressurgit dans mon esprit...

J'avais environ dix ans, et je regardais la télévision dans le salon. Le téléphone sonna, et ma mère sortit en vitesse de la salle de bains avec une serviette autour de la taille. Je continuais à regarder mon dessin animé, jusqu'à ce que ma mère fasse tomber le téléphone. Je me retournais, et vis qu'elle était aussi blanche que sa serviette. Elle fixait un point au loin, tremblante. Les jointures de ses doigts étaient toutes blêmes à force de serrer la serviette, puis elle chuchota quelque chose que je ne compris pas. Ma mère me faisait peur, c'est pourquoi je criais :

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Maman ?

La voyant ainsi déconnectée du monde extérieur, je finis par éclater en sanglots tout en répétant : « Maman, Maman, réponds-moi ! Maman ! » Au bout de quelques minutes, elle finit par bafouiller :

- Ton père...

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Maman, réponds-moi !

- Il... Il a eu un accident... Il est inconscient... A l'hôpital...

Je m'effondrais. Papa...

Le souvenir s'arrêta là. Je secouais la tête : aujourd'hui était un beau jour. Aujourd'hui était un beau jour. J'étais revenu à la maison. Je chassais les larmes qui menaçaient de perler à mes yeux, tout en me souvenant des dernières paroles que m'avaient adressées mon père : « Bonne nuit, petit oisillon. »

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Et voilà ! La partie d'aujourd'hui est terminée ! Merci d'avoir lu ^^

La question du jour :

- Quelle est votre sport préféré ?

Je crois que je vous ai tout dit !

Bon week-end !

Bye ^^

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