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∞ Q U A Ƭ R Ɛ ∞

Hello tout le monde !

Comment allez-vous ? Je suis désolée pour le retard de la partie, c'est pourquoi je me ferai pardonner en postant la partie cinq dès que j'aurai publié celle-là !

Bonne lecture ;)

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Je me disais aussi... Ma mère a refusé que je sorte de l'hôpital. J'avais eu beau protester, tempêter, bouder, rien n'y a fait. Son argument : « Je préfère quand tu es sous surveillance constante. Comme ça, je n'ai pas besoin de m'inquiéter pour toi. » Je me rends maintenant compte que ce genre de paroles revient à la même rengaine que nous connaissons tous : « C'est pour ton bien. » Sauf que, moi, je commençais vraiment à me faire chier dans cet environnement très, - trop - blanc. J'avais besoin de me changer les idées et de me sortir de la tête Leah. En effet, elle envahissait mon esprit et je ne pensais quasiment qu'à elle. Mon cerveau entièrement obnubilé par mon Imaginaire, comme je l'appelais désormais, les souvenirs ne me revenaient donc pas. Par contre, c'est marrant, parce que je me souviens que j'adore les maths. Ça m'est venu comme ça, alors que la caissière de la cafétéria de l'hôpital calculait le total des sous que je lui devais. Je crois même me souvenir d'une feuille avec dix-huit de moyenne en maths, SVT, et chimie. Je n'en suis cependant pas sûr. Enfin. Tout ça pour dire que je m'ennuyais grave. Au bout de deux semaines à ce rythme, j'étais sur les genoux. Littéralement. Je suppliais les infirmières de me laisser sortir.

Je décidais alors de fuguer. Je réunis quelques affaires et attendis que l'infirmière qui venait chaque soir vérifier ma tension et tout le bazar s'en aille. Je passai la tête par la porte, et vis que la voie était libre. Je me faufilai alors dans le couloir, lorsqu'un médecin arriva. Je fonçai dans les toilettes, priant silencieusement qu'il n'ait pas entendu le cliquetis des fermetures éclair de mon sac. Heureusement, il passa sans rien remarquer, et je pus enfin sortir à l'air libre.

Oh, j'avais oublié ce que c'était que de respirer à l'air libre... Je m'éloignai de l'hôpital, puis m'arrêtai sur un banc. Je m'assis là, profitant simplement d'être dehors. Je finis par m'endormir, bercé par le bruit des voitures.

Lorsque je me réveillai, l'aube se levait. Je m'étirai, puis bâillai. Heureusement, les nuits étaient douces, je n'aurais donc pas de problèmes d'hypothermie ou autres. Je souris ; en y pensant, les passants avaient dû me prendre pour un clodo, couché sur un banc avec un sac comme oreiller. Je n'avais pas d'argent, et je me rendis également compte que je ne me souvenais pas de la ville, alors que j'y habitais sans doute depuis ma naissance. Je ne connaissais même pas son nom ! Je n'avais pas envie de retourner à l'hôpital. Je voulais retrouver mon bahut, mes éventuels potes, le judo, et, peut-être, Leah. Me trouver un job me rebutait. Ça reflétait pour moi « repartir de zéro », alors que j'avais ma mère pour me soutenir. Je n'avais aucune envie de couper les ponts avec elle. Je voulais juste reprendre une vie normale. Normale. Rien ne serait sans doute plus jamais normal, après ce qui m'est arrivé. Mais, je voulais au moins essayer. Retrouver mes souvenirs, mes amis, mon lycée. Ce rêve éveillé était si proche... Si seulement ma mémoire n'avait pas déserté. Cette dernière réflexion me fit penser au doux-amer souvenir de mon père. Je sais exactement ce qu'il m'aurait dit s'il avait été là : « Avec des si, on mettrait Paris en bouteille ! ».

Je suppose qu'il l'aurait dit en souriant, avec un ton encourageant et motivant, et une voix tonnante. Je ne sais pas ce qu'aurait fait ma mère, par contre. Cela me fait croire que j'étais plus proche de mon père que de ma mère. Ce n'est pas que je l'aime moins, non, pas du tout. Ma mère. C'est là que mon cerveau a tilté. Oh. Mon. Dieu. Elle devait être en train de mourir d'inquiétude. Perdu dans mes pensées, je n'avais pas du tout vu le temps passer. L'hôpital devait s'être aperçu de mon absence depuis longtemps. Et, par conséquent avoir prévenu ma mère. Je me sentis coupable. Coupable de mon égoïsme. Je n'avais pas imaginé une seule seconde qu'elle pourrait se faire du souci. Ça ne me plaisait pas, mais je décidais de retourner à l'hôpital.

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Et voilà ! Merci d'avoir lu !

La question du jour :

- Préféréz-vous lire un livre et regarder le film ensuite, ou l'inverse ?

Une partie courte, à l'image de cette histoire : elle ne fait que sept parties. J'écris au fur et à mesure de mon inspiration, donc environ une partie en deux jours, mais j'écris comme je le sens. C'est-à-dire que je mets les événements quand je sens qu'ils doivent s'y trouver !

Bonne journée et à tout de suite pour la partie cinq ! Je ne mettrai pas de question pour la partie cinq, puisque le principe est : "Un jour une question" !

Bye ^^

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