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Chapitre 2: Les Cloches t'appellent


- "Je suis désolée que nous nous rencontrions dans de telles... circonstances... Aiden Becker c'est bien ça ?"

C'était à présent sûr à cent pour cent que j'avais devant moi la femme du gros plein de bière, mais je restais choqué par sa beauté resplendissante. Ne savant pas quoi dire, je me lançais maladroitement, déconcentré part son charme que je ne pouvais ignorer.

-"Vous vous disputé si souvent que ça ?"

Mais quel idiot étais-je ! Bien entendu qu'ils se disputaient et par-dessus tout je le savais car nous étions voisin depuis bientôt 4 ans.

-"Ah, vous avez du vous en rendre compte étant notre voisin depuis un certain temps déjà."

-"Je...Je...Je... Il est vrai, mais j'ai pris l'habitude de mettre du jazz lorsque ceci arrive, voilà pourquoi je l'oubli à certain moment. Mais où ai-je donc la tête, ne restez pas planter là, je vous invite à prendre le café."

À cet instant je venais d'atteindre le summum de la connerie, sans rire. Inviter la petite copine de la chopine ce n'était pas la meilleure idée au monde, je sentais que j'allais vite le regretter. Un ricanement désagréable se fit entendre au fond de mon être. Attendant le retour des moqueries proférées par mon moi intérieur, je me sentais déjà sombrer dans mes pensées quand elle s'adressa à moi.

-"Je ne sais pas, vous savez je dois bientôt partir et puis si mon... copain revient avant que je ne déguerpisse, il va sûrement s'énerver."

Cette femme venait de m'épargner un sale quart d'heure avec l'autre... Un instant que je redoutais comme la peste. Malgré cela je m'en sentais comme vidé de mes forces, comme si ce salopard venait d'absorber mon énergie vitale. Une hypothèse plutôt dérangeante que je n'écartais pas. Entre fatigue et colère pour cette sangsue, mon corps vacillait, immortel subalterne je percerais ton secret. Ce jour-là tu devras bien te cacher pour échapper à ma furie dévastatrice. Je prendrais mon temps, te procurant autant de souffrance que toi envers mon être en cette période. À ses images, un sourire mesquin m'échappa en même temps qu'une réponse pour cette mystérieuse femme.

-"Il viendra sûrement frapper à ma porte comme un fou furieux pour me détruire le nez à coup de bouteille de bière vidé par ses soins ?"

-"Vous avez sans doute raison, je n'ai plus rien à perdre de toute façon."

Quand elle se leva, je fus derechef frapper par sa beauté, elle avait les yeux marron clair, ses cheveux étaient d'un noir profond et les larmes qui coulaient sur son visage lui donnaient un air vraiment irrésistible. Le moment où elle me passa devant pour entrer dans mon appartement dura une éternité, son parfum sentait le lilas. Cette odeur était tellement enivrante que j'aurais pu rester figé pour l'éternité. Mais une odeur de mal être venait d'apparaître autour d'elle, du moins je commençais à la sentir et à la percevoir ! Un nébuleux ! Une ombre à ses côtés venait d'apparaître dans le couloir. Il se tenait derrière elle, la regardant avec assurance et amusement. Le nébuleux n'avait pas remarqué que je le fixais, à mon plus grand bonheur. Bonheur qui se renforça quand il disparut dans une brise d'air, aussi étrangement qu'il était apparu.

-"C'est vraiment jolie chez toi dis-moi !"

Je n'apportais à présent que peu d'attention à cette jeune femme, car l'ombre qui venait d'apparaître me faisait peur. Beaucoup plus morbide que d'autre que j'avais pu rencontrer, j'avais le sentiment qu'accueillir cette fille chez moi ne présageait rien de bon. Par politesse, je formulai une réponse brève qui permettrait de couper cours à la conversation, la balance avait basculée et j'étais à présent sur mes gardes.

-"Vraiment ? Je n'ai jamais changé la décoration en fait."

-"Tu as vraiment bien fais, c'est magnifique et ça sent bon le café ! Me rétorqua-t-elle avec un grand sourire limite malsain."

Après s'être installé sur la table de la cuisine et les cafés servit, le silence s'installa. Une envie de la foutre à la porte me trottait dans la tête et pourtant je ne faisais rien. Comment un nébuleux pouvait suivre une femme en apparence aussi gentille qu'elle ? Pendant les quelques instants ou j'avais aperçu cette ombre, j'avais constaté qu'elle avait une forme beaucoup plus effrayante que n'importe laquelle que mon destin m'avait condamné à rencontrer jusqu'à présent. Ces entités paranormales prenaient souvent la forme d'un nuage de fumé noir, mais dans ce cas, la fumée était comme plus consistante et l'on y distinguait une silhouette très nettement. Un homme ou une femme, je ne savais pas le dire, mais je devais vraiment la faire sortir de chez moi à tout prix, cela devenait presque une question de vie ou de mort. Sans que je m'en rende compte, une boule au ventre était apparue et me comprimait l'estomac. Je devais lui parler et vite car les gosses pleins de fric de mon école privée m'attendaient, enfin, je voulais surtout quitter mon appartement à cause de cette fille.

-"Dis-moi, je vais devoir aller faire cours à mes élèves, je ne veux pas te jeter à la porte mais je dois encore me préparer..."

-"Ohh, je ne vois pas de problème, je dois aller chez ma mère dans le sud, mon train est dans 1h alors je vais y aller."

Elle se leva et quitta ma cuisine. Même si je n'en avais pas forcément envie, je la suivais pour la raccompagner. Surtout pour vérifier qu'elle partait. Arrivé devant ma porte d'entrée, elle me fit une bise volatile et me murmura en même temps une phrase qui me glaça le sang:

-"Faites bien attention à vous Monsieur Becker, la vie est tellement facile à perdre en ces moments sombres, je ne voudrais pas que vous aussi vous la perdiez pour l'instant. Je sens que nous avons encore des choses à faire ensemble."

Elle recula et afficha de nouveau ce sourire malsain. Après quelques secondes à la regarder fixement, elle disparue, accompagnée par le grincement de ma porte d'entrée.

Une quinzaine de minutes plus tard, je sortais de ma douche, déjà fatigué de ma journée. Cette femme m'intriguait au plus haut point et je n'arrivais pas à mettre les mots exacts sur ce que je ressentais à son égard. J'attrapai donc avec lassitude mon sac de cours après mettre habillé, et dévala les escaliers dans un silence presque effrayant. Je ne recroisa ni Helen ni la voisine qui devait déjà être partie en direction de la gare. Je mis enfin les pieds dans la rue de mon immeuble.

Autour de moi, quelques petites boutiques de bric-à-brac et un bar, Le Capitaine, qui faisait l'angle de la rue. C'était le bar où le mari de la femme au nébuleux se soûlait. À cet instant je venais de remarquer que j'ignorais son nom. En esquissant un sourire, je me rappelais que cela n'avait plus aucune importance maintenant. Je me mis donc en direction de mon lycée à pied, ce qui me permettrait de faire un point sur les événements de ce début de matinée. Étrangement, ces temps si je ne rencontrais presque plus aucun nébuleux et voilà qu'aujourd'hui j'en apercevais un possédant une forme humanoïde, ce qui ne me plaisais que très peu. Je ne savais pas pourquoi, lui, ressemblait à un humain et pas ceux rencontrés précédemment. Mais je savais que je ne le recroiserais sûrement jamais.

Cette femme, ma voisine, venait de signer son arrêt de mort, pas volontairement, mais ces créatures tout droit sorties d'un roman d'horreur écrit par un psychopathe ne se présentaient que pour se délecter d'un acte monstrueux qui  se produirai bientôt. La mort. Avec un petit sourire au visage, je méditais à comment cette femme allait bien pouvoir succomber. Un petit jeu qui me permettait de passer le temps le long du chemin vers le lycée qui dura quelques minutes à peines. Certains passants me regardaient avec questionnement. À juste titre, quel professeur normalement constitué irait au travail avec un large sourire en coin. Mais je n'y accordais presque aucune attention car je me nourrissais intérieurement du sang qui allait bientôt arriver. Hélas, cette folie sans nom se calma lorsque je compris que je ne pourrais pas me repaître du spectacle.

Ce trajet long en émotions se stoppa net au moment où j'aperçus devant le lycée quatres voitures de police, rangées de sortent à créer un barrage qui m'empêcherait de passer la porte principale. Autour de ses voitures, des policiers aux aguets avaient sortis leurs armes et les pointaient en direction du bâtiment principal. Venaient-ils pour moi ? L'un d'entre eux, qui m'avait vu, se mit à marcher en ma direction à vive allure...

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