Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

ℭ𝔥𝔞𝔭𝔦𝔱𝔯𝔢 6


Le champ de bataille était un chaos vivant. Des hurlements déchiraient l'air, mêlés aux cris métalliques des lames s'entrechoquant. La terre elle-même semblait vibrer sous l'impact des pas et des corps qui s'effondraient. L'odeur âcre du sang et de la sueur saturait l'atmosphère, brûlant mes narines.

Le Clan de l'Orage avait surgi comme une tempête enragée, mené par leur chef, Varyn, aux allures de titan. Leurs guerriers portaient des armures faites de peaux épaisses, surmontées de pièces de tissu bleu royal, désormais déchirées et tachées de sang. Ils brandissaient des haches massives et des épées à la lueur terrifiante. 

Un cri strident retentit à ma gauche. Je me tournai juste à temps pour voir un guerrier charger, hache levée, ses yeux flamboyant d'une détermination féroce. Mon cœur battit à tout rompre, mais mes réflexes prirent le dessus. Je plongeai sur le côté, sentant l'air vibrer là où l'arme avait failli me fendre en deux. D'un mouvement instinctif, je fis un croche-pied avec mon épée, et l'homme s'effondra dans un fracas.

Il gisait à terre, son souffle court et son regard désespéré planté dans le mien. Je levai ma lame, la rage bouillonnant dans mes veines. Elle brillait d'un éclat cruel sous la lumière tamisée par la poussière et la fumée. Mais mes mains tremblèrent. Je ne pouvais pas. Une voix intérieure me hurlait de frapper, mais mon esprit s'y refusait. Pas comme ça.

Je laissai retomber mon épée, et le guerrier recula en rampant, la terre collant à son dos ensanglanté.

- Qu'est-ce que tu fais ?! rugit une voix derrière moi.

Aedan. Il apparut, silhouette imposante et visage marqué de cicatrices, comme une incarnation de la guerre elle-même. Sans hésitation, il abattit sa lame sur le guerrier. Le coup fut brutal, précis. Le sang jaillit en une gerbe, et le corps s'affaissa définitivement.

- Pourquoi tu ne l'as pas tué ?! Lui l'aurait fait sans hésiter ! Tu mets tout le monde en danger, cracha-t-il, ses yeux perçants braqués sur moi.

Je voulus répondre, mais les mots moururent dans ma gorge. Aedan se détourna avec un grognement de mépris, courant déjà vers un autre adversaire. Je restai figée, l'écho de ses paroles résonnant dans mon esprit.

Autour de moi, le carnage continuait. Les cris s'intensifiaient, et les ombres dansaient sur le sol souillé de sang. L'un de mes camarades hurla en s'effondrant sous le poids d'un ennemi, mais je ne pouvais bouger. Mon regard se posa sur le corps à mes pieds, les yeux ouverts et vides du guerrier me hantant déjà.

- Protège-toi et tue ! hurla Aedan, sa voix traversant le tumulte comme une lame.

Je levai les yeux juste à temps pour apercevoir Rhéa à quelques mètres. Elle était en plein combat contre un adversaire colossal, ses mouvements rapides et précis mais désespérément insuffisants face à la force brute de son ennemi. Je me lançai vers elle.

L'homme balaya l'air d'un coup d'épée massif. Je plongeai à ses côtés, déviant son attaque de justesse avec ma propre lame. L'impact me fit reculer de plusieurs pas, mais Rhéa profita de l'ouverture. Dans un éclair, elle se baissa et trancha les tendons des jambes de l'homme. Un hurlement retentit.

Je ne perdis pas une seconde. Je bondis en avant, enfonçant mon épée dans son flanc, profondément, jusqu'à ce que je sente sa chair céder sous la pression. Il s'effondra, et je retirai ma lame dans un bruit écœurant.

Rhéa me lança un regard, son visage éclaboussé de sang mais toujours déterminé.

- Tiens bon, murmura-t-elle avant de se tourner vers un autre adversaire.

Les cris, les bruits de l'acier et l'odeur suffocante du sang m'enveloppaient. Mais je savais qu'il fallait avancer. Survivre. Coûte que coûte.

Le combat explosa autour de moi, mais je n'avais plus le temps de penser. Devant moi, un guerrier du Clan de l'Orage fondait comme une masse noire, immense, dague levée.

Je reculais d'un pas rapide, ma botte glissant légèrement sur une flaque de sang. Mon épée se redressa à temps pour parer le premier coup. Le choc me traversa les bras comme une onde, l'impact résonnant dans mes os. Je serrai les dents, mes genoux ployant sous la force, mais je résistai.

Il recula légèrement, pivotant pour m'attaquer sur mon flanc droit. Je levai ma lame à hauteur de ma tête, déviant son attaque. Un bruit strident jaillit alors que les métaux s'entrechoquaient, et une étincelle éclaira brièvement son visage furieux.

Je pivotai sur mes talons, utilisant l'élan de mon mouvement pour trancher en diagonale. Il bondit en arrière, évitant de peu la lame, mais mon épée parvint à effleurer son avant-bras. Une ligne rouge s'y traça, le sang perlant aussitôt.

Derrière lui, j'entendis un cri de Rhéa :

- Baisse-toi !

Sans réfléchir, je m'abaissai, mes genoux touchant presque le sol. Une flèche siffla juste au-dessus de ma tête et alla se planter dans la gorge de mon adversaire. Il s'écroula lourdement à mes pieds, lâchant sa hache avec un bruit sourd.

Je me relevai précipitamment, cherchant un nouvel assaillant. À quelques mètres, Maela était engagée dans un duel acharné. Sa lame fendait l'air avec une précision mortelle, mais son adversaire, rapide et agile, esquivait chaque coup.

Je fonçai pour l'aider. Mon épée décrivit un large arc au-dessus de ma tête, visant les jambes de l'homme. Il bondit sur le côté, mais Maela profita de l'ouverture pour planter sa lame dans son flanc. Un cri rauque lui échappa, et il s'effondra.

Avant que je ne puisse reprendre mon souffle, un autre guerrier surgit de ma gauche, brandissant une massue. Son arme descendit vers moi à une vitesse effrayante. Je roulai sur le côté, sentant le vent du coup frôler mon épaule. La massue s'écrasa sur le sol, brisant la pierre avec une violence inouïe.

Je me redressai, levant mon épée pour frapper. Mon bras fendit l'air, mais il para avec une rapidité étonnante, m'obligeant à reculer. Il me pressa, son arme tournoyant avec une force dévastatrice. Je parai un coup, puis un autre, chaque impact me faisant reculer d'un pas.

D'un geste désespéré, je feintai sur ma droite, avant de pivoter brusquement à gauche. Ma lame se planta dans son ventre, traversant l'armure de cuir. Ses yeux s'écarquillèrent, un souffle rauque échappant de ses lèvres, il n'était pas mort. Je lui lança un regard lui intimant de partir vite avant que je ne l'achève.

Aedan m'aurait grondé à coup sûr. Mais il était encore jeune, surement encore un initié, comme moi et je ne supporte pas de voir la mort si proche, si prête à nous avaler.

Je titubai, épuisée, mon épée alourdie par le sang et la fatigue. Mais je n'avais pas le droit de m'arrêter. Un cri perçant retentit derrière moi : Aedan !

Il était acculé, son dos contre un rocher, affrontant deux adversaires à la fois. Je courus vers lui, mes bottes frappant le sol dans un bruit sourd. À mi-chemin, je pris une flèche abandonnée et la lançai avec toute ma force. Elle vola, tournoyant dans l'air, et alla se planter dans le bras de l'un des ennemis. Il hurla, lâchant son arme, ce qui permit à Aedan de le frapper.

Le second ennemi se tourna vers moi, ses yeux brillant d'une lueur meurtrière. Je n'attendis pas. Je bondis, mon épée prête à frapper, mais il esquiva, m'attrapant par le poignet. Sa prise était féroce, ses doigts serrant comme un étau.

Je me débattis, levant mon genou pour frapper son ventre. Il grimaça, desserrant légèrement son emprise. J'en profitai pour me libérer, reculant de quelques pas avant de planter ma lame dans sa cuisse. Il s'effondra, grognant de douleur.

Aedan me jeta un regard, hochant la tête en signe de remerciement. Mais je n'eus pas le temps de répondre. Taran, un autre guerrier brun, de l'autre côté, hurlait :

- À terre !

Je plongeai sans réfléchir, le sol dur frappant mon épaule. Une hache passa juste au-dessus de moi, sifflant dans l'air.

Je roulai sur le côté pour éviter un second coup. La hache s'écrasa avec une violence effrayante là où j'étais allongée une seconde plus tôt, brisant le sol en éclats. Le guerrier qui me faisait face était immense, son armure lourde reflétant la lumière vacillante des torches. Ses yeux luisaient d'une rage incontrôlable.

Je me relevai d'un bond, mon épée prête. Il avança d'un pas, un rictus moqueur sur le visage. Je serrai mes mains autour de la garde, essayant de calmer le tremblement de mes doigts. Il leva à nouveau sa hache, mais cette fois, je m'élançai avant lui.

Je frappai en diagonale, visant son flanc. Mon épée heurta son armure avec un bruit métallique, mais le coup ne fit que glisser, laissant une éraflure superficielle. Il éclata de rire, un son rauque qui résonna autour de nous.

- C'est tout ce que tu as ? cracha-t-il, avançant encore.

Je reculai d'un pas, calculant mes options. Il balança sa hache avec un élan monstrueux. Je plongeai à genoux, la lame sifflant juste au-dessus de ma tête. Profitant de son déséquilibre, je roulai sous ses jambes et me redressai derrière lui. Avant qu'il ne se retourne, je plantai mon épée dans l'arrière de son genou, là où l'armure laissait un faible espace de chair à découvert.

Il hurla, tombant sur un genou. Mais au lieu de fuir ou d'abandonner, il pivota d'un coup, balayant l'air avec sa hache. La lame effleura mon épaule, m'arrachant un cri. La douleur explosa, mais je ne lâchai pas mon épée.

Je reculai, le souffle court, mon épaule brûlant à chaque mouvement. Lui, pourtant blessé, se releva lentement, un feu inébranlable dans les yeux. Je n'avais pas le choix. Pas de retraite possible.

Il chargea, sa hache haute. Cette fois, j'attendis. Juste au dernier moment, je pivota brusquement sur le côté, mon épée frappant avec toute ma force le côté non protégé de son cou. Le tranchant trancha la chair, et un geyser de sang jaillit, éclaboussant mon visage. Il s'effondra lourdement, sa hache glissant de ses doigts inertes.

Je tombai à genoux, haletante, la douleur dans mon épaule m'élançant davantage à chaque respiration. Mais je ne pouvais pas rester immobile. Rhéa était toujours quelque part dans ce chaos, et les cris de Maela, Aedan et des autres continuaient de déchirer l'air.

Derrière moi, un bruit sourd attira mon attention. Je me retournai, juste à temps pour voir un guerrier du Clan de l'Épine courir droit sur moi. Il portait une lance ornée de crocs, sa pointe brillant d'un éclat sinistre.

Je tentai de me lever, mais ma blessure me ralentit. Il bondit, sa lance visant ma poitrine. Par réflexe, je levai mon épée en croix, déviant le coup. La pointe glissa le long de ma lame, ratant de peu mon flanc.

Je reculai, mais il était rapide, bien plus rapide que moi. Sa lance tournoya, frappant à nouveau. Je bloquai une fois, deux fois, mais mon bras gauche faiblissait sous la douleur. Chaque impact de sa lance résonnait dans mes os.

Alors qu'il préparait un autre coup, je profitai d'un instant d'hésitation pour frapper vers le bas, visant ses jambes. Mon épée heurta son tibia, et il trébucha en grognant. Sa lance s'envola, atterrissant à quelques mètres.

Je me jetai sur lui, utilisant tout mon poids pour le renverser. Nous roulâmes au sol, ses mains cherchant désespérément à attraper son arme. Mais je fus plus rapide. Avec un effort surhumain, je plantai mon épée dans son ventre, transperçant son armure.

Il s'affaissa, ses yeux s'écarquillant dans un mélange de surprise et de douleur. Je retirai ma lame, titubant en arrière. La bataille continuait autour de moi, mais mes forces diminuaient. Chaque mouvement devenait plus difficile, chaque respiration plus laborieuse.

Rhéa apparut soudain à mes côtés, essoufflée, le visage maculé de sang.

- Tu tiens toujours ? demanda-t-elle, sa voix rauque mais teintée d'une détermination inébranlable.

Je hochai la tête faiblement, incapable de parler.

- On n'a pas encore gagné, continua-t-elle en désignant d'un signe de tête un groupe de guerriers ennemis qui se regroupaient à l'horizon.

Je levai les yeux. Le Clan de l'Orage semblait se reformer, leurs rangs serrés comme une vague prête à déferler à nouveau. Quant au Clan de l'Epine, ses guerriers étaient éparpillés partout, attendant le bon moment pour frapper.

- Alors on continue, murmurai-je, raffermissant ma prise sur mon épée.

Rhéa hocha la tête. Et ensemble, nous nous lançâmes à nouveau dans le chaos.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro