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Appelle-moi Numéro V




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-"Jure? Et il t'a même pas agressé, ni rien ?!"
-"Non non, il m'a parlé comme si on se connaissait depuis toujours ! Je le trouve plutôt sympa moi."
-"Trop cool ! Un mec avec qui tu discutes dans un asile...Mais on dirait trop un film, c'est super Jungkook ! Tu mesures pas la chance que t'as !"
-"Je sais, je sais..."

Cela fait maintenant une heure que je suis chez Jimin, on est assis au salon devant une télé-réalité qu'on suit pas, trop occupés à discuter de ma mission.
Il part chercher un nouveau paquet de chips puis revient s'installer à côté de moi.

-"En plus...Chi ch'est chelui dont tout le monde à peur à l'asile comme tu dis, cha veut dire que ch'est le roi !"

J'attrape le paquet et prend également une chips.

-"Le roi de l'asile? Aucune idée. Sûrement. *avouais je en haussant les epaules* En tout cas, je sais que c'est le plus dangereux.Mais sérieusement, tu le verrais...T'aimerai le sortir de là. *Je mange là chips et attend de l'avaler avant de reprendre la parole* J'adore ce genre d'endroits mais ça fait quand même de la peine, au fond. Il est condamné et pourtant il reste calme..Tiens ! Ca m'a donné une idée, il faut que je la marque."

Je me lève du canapé pour aller chercher mon carnet et mon stylo dans la poche de ma veste, quand j'aperçois...

-"Ow...Jiminnie, je n'savais pas que tu collectionnais les magazines pornos gays !"

Le-dit Jiminnie se relève en vitesse ramasser les magazines, plus rouge que jamais. Moi, j'explose de rire.

-"La prochaine fois, cache les ailleurs, là ça va, c'est que moi, mais imagines si un jour tes parents les choppent !"
-"Ils savent que j'aime les garçons !" s'exclame mon meilleur ami en cachant les bouquins dans son dos, gêné.

-"Oui, mais ça m'étonnerai qu'ils sachent que tu te chauffes sur des mecs en caleçon troué aux fesses !"

Et voilà que je suis reparti dans un fou rire. Remarquant qu'il ne dit rien et baisse la tête, je passe un bras autour de son épaule et lui secoue les cheveux.

-"Allez, boudes pas Jiminnie, si tu veux, un de ces quatre, je t'emmène voir l'asile !"

Mon meilleur ami sourit en faisant oui d'un signe de tête et recommence à manger ses chips. Je sais que je ne peux pas emmener qui je veux là bas mais je devais trouver un moyen d'arrêter de le faire bouder...

VINGT HEURES

Mon père a essayé de m'appeler mais je ne répondais pas. Nous décidons d'aller nous coucher, les parents de Jimin rentrent vers vingt deux heures. Pendant la nuit, je n'arrive pas à fermer l'oeil, je suis hyper excité de revenir voir mon patient, j'espère que ça se passera aussi bien voire mieux que la précédente fois. J'appréhendais un peu au départ mais maintenant je suis confiant et je suis certain de vouloir bosser dans ce domaine.

A force de penser à ça, mes yeux s'enferment automatiquement et je m'endors sans m'en rendre compte.

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Je me réveille, avec une envie pressante d'aller aux toilettes. Une fois fait, je regarde l'heure ; huit heures vingt quatre.

Oh.
Merde.

Je réalise que je suis en retard de vingt minute à l'asile, c'est donc à la vitesse de l'éclair que je me rhabille, vérifie rapidement ma tête à la salle de bain, met mes chaussures en vitesse et prend ma veste en claquant la porte. Je cours jusqu'à l'arrêt du bus qui vient au même moment, ça va j'ai eu de la chance. En trajet j'envoies un message à Ji Min pour le prévenir que je suis parti à ma mission et que je reviendrai vers dix huit heures.
Une dizaine de minutes après, je descend du bus et prend le tram qui arrive quelques secondes plus tard (oui, ils viennent rarement en retard, les trams.)

Assis à côté d'une vitre, je regarde l'heure ; huit heures trente neuf.

Bon bah...je viendrai pour neuf heures.
Vingts minutes plus tard je sors du tram et marche rapidement, très rapidement au boulevard de Gangka. Une fois enfin arrivé devant l'asile, je sonne et remet mes habits et mes cheveux en place, avant que le portail ne s'ouvre.
J'entre dans le lieu et le patron se précipite vers moi.

-"Monsieur Jeon ! Nous avions eu peur que vous ne veniez pas !"
-"Désolé... *éssouflé* je me suis réveillé en retard, je vous promet que ça ne se reproduira plus..."
-"Ça passe pour cette fois-ci. Bon, je vous conduit à la chambre de votre patient."

Je le suis dans le bâtiment et vois qu'il y a beaucoup de malades qui sont sortis de leurs chambres .

-"Ils vont quelque part?"
-"Ah, vous avez remarqué ! Oui, aujourd'hui est un jour particulier. Nous allons faire passer chaque patient l'un après l'autre à une table et leur faire passer un test. Comme ils ont tous, enfin, la plupart, des surveillants, ils devront les aider. On fait ça tous les cinq mois."
-"Oh, je vois..."

Nous sommes arrivés à destination .

-"La porte est déjà ouverte, mais par contre, refermez-là bien après. Hum, nous viendrons le chercher pour son test, vous devrez venir avec même si ce n'est pas facile."
-"Je viendrai."

Le patron s'en va, me laissant seul. J'allais rentrer dans la pièce quand j'entendis des chuchotements ;

-"Connard. Va crever. Connard. Va crever. Connard. Va crever. CONNA-
-"Ça va...?"

Le patient se retourne. Il est habillé en blanc et est assis sur son lit, une peluche dans les mains. Je ne peux pas m'empêcher de le trouver adorable à ce moment, mais je ne dois pas oublier pourquoi je suis là avant tout.

-"Ah, te voilà. J'ai bien cru que tu m'avais abandonné." me dit celui ci.

Il semble plus doux que hier. Je souris et m'approche.

-"Non non, ne t'en fais pas..."
-"C'est bientôt mon tour ?"
-"Ton tour de quoi?"
-"Pour passer. Au test. "

Je baisse le regard. Il est tellement fragile actuellement, ça n'a rien à voir avec le fou à qui j'ai eu affaire dernièrement.

-"Ah, je ne sais pas, le patron a dit qu'il allait venir pour te chercher quand ça sera ton tour..."

Il ne dit plus rien. Il me regarde, blasé. Je viens m'asseoir à côté de lui ;

-"Sinon...Tu ne m'as toujours pas dit comment tu t'appelais ?"

[RAPPEL le directeur avait dit son nom mais Jungkook n'avait pas comprit]

-"Je t'ai dis que ça n'avait pas d'importance."
-"Mais...je sais pas comment t'appeler moi..."
-" V. Appelle-moi V."

J'arque un sourcil.

-" V ? "
-"Oui, V, la lettre."
-"Pourquoi V?"
-"Parce que c'est ce qu'il y a écrit sur la pancarte ."

Je baisse les yeux et remarque effectivement une pancarte accrochée sur sa chemise, avec marqué dessus V.

-"Pourquoi t-ont-ils appelé comme ça?"

Le nommé V soupire et me fixe yeux dans les yeux.

-"Les plus dangereux de l'asile sont nommés avec des lettres, pour être reconnus. Au deuxième étage y'a un dépravé sexuel hyper dangereux qui s'appelle N. Me demande pas pourquoi ils font pas dans l'ordre alphabétique, j'en sais rien. Ensuite, ces "noms" et le numéro de nos chambres sont enregistrés dans l'ordinateur du patron et il peut savoir de qui on parle lorsque quelqu'un dis V, ou N ou P ou j'sais pas moi...Et moi, c'est Numéro V."

Encore une chose que j'ignorais ! Les asiles donnent des noms spécifiques à leurs retenus dangereux.
La porte s'ouvre brusquement, je sursaute et V ne réagit pas. Deux hommes en blouse blanche rentrent et le prennent par les bras. Le patron arrive ensuite ;

-"Monsieur Jeon, suivez nous, c'est au tour du vôtre."

Je les suis donc. Nous montons au second étage et allons vers une double porte noire. Le patron les ouvre et nous entrons. C'est sombre. C'est une petite pièce, avec une table ronde et deux chaises. Il y a un tableau blanc et autour de tout ça, cinq spécialistes et un infirmier dont j'ignore le nom.

V et moi s'asseyons face à face comme on nous l'a demandé, puis le patron sort après m'avoir souhaité bonne chance. Nous sommes maintenant seuls, entourés de spécialistes qui interviendraient à chaque faits & gestes dangereux de la part du patient.

L'infirmier accroche la photo d'un crayon sur le tableau et demande à V ce que c'est.

Ils le prennent pour un con?

-"Bon. Qu'est ce que c'est que ça?"

V pose ses deux coudes sur la table et les observe, un sourire narquois au visage.

-"Tu mets des images et tu ne sais même pas ce que c'est. Tu es un professionnel. Si tu ne sais pas, alors je ne sais pas non plus."

Les spécialistes se regardent, l'infirmier fronce les sourcils, V le regarde de haut.

-"Bon...Abandonnons l'idée des images. Monsieur Jeon. Vous êtes chargés de le surveiller ; mais savez vous pourquoi votre patient est défiguré !"

Je lance un regarde noir à l'infirmier ; il n'a pas à parler ça comme de lui !

Je tourne le regarde vers le "défiguré" et il baille. Puis, il se redresse, retrousse ses manches, et croise ses doigts sur la table. Oh non...je crois que son côté psychopathe revient.

-"Tu veux savoir pourquoi ? Oui? Eh bien même si tu ne voulais pas je te l'aurai quand même dit. En fait, j'étais petit. Touuuuuuut petit. Non, je déconne. J'avais seize ans. Mon papa, était un alcoolique. Pas super super. Il détestait voir les gens faire des têtes d'enterrement, il préférait les voir sourire. Sourire jusqu'à en avoir une paralysie de la bouche. Mais par contre, il avait peur des clowns. Ouais. Il aimait pas ça du tout. C'était son point faible et je le connaissais bien, même très bien.

Et puis un jour, il était plus bourré que d'habitude. J'étais à la maison avec ma maman, rien de bien spécial jusque là. Puis il est arrivé en trombe et a menacé ma mère car elle voulait divorcer. Il l'a prit et l'a frappée de toutes ses forces. CHPAN CHPAN !"

Je sursaute. Est ce qu'il dit la vérité ?

-"Elle m'a dit d'aller me cacher alors je me suis mit derrière la porte de ma chambre, pas très intelligent hein. J'entendais mon papa hurler des "tu vas regretter sale pute" ou des insultes en tous genres, et les pleurs de ma mère se faisaient de plus en forts. J'ai décide de sortir de ma cachette, et je suis allé dans le couloir pour voir la scène. Je pensais qu'elle allait survivre. Mais mon père à saisit un couteau de cuisine et à crevé les yeux de ma maman avant de la poignarder. *baisse les yeux* je tremblais. Il m'a remarqué car je chiallais et m'a attrapé par le col de mon pyjama pour me jeter contre un mur.

Là, il a commencé à me déshabiller...la suite tu la connais, je vais pas te faire un dessin. Après qu'il ai eu fini, j'étais hs. Alors il a reprit son couteau de cuisine et il m'a ouvert le coin de la bouche jusqu'aux oreilles en chuchotant "souris à la viiiie." Il m'a ensuite enfermé dans ma chambre, saignant sur tout le visage."

L'infirmier intervient ;

-"Bon, ça suffit V !"

Mais le-dit V continue son récit ;

"Heureusement par je ne sais quel miracle, j'ai survécu. Comment nous vivions au rez-de-chaussée de notre immeuble, je suis sorti par la fenêtre de ma chambre et je me suis enfui. Tout le monde évidemment me regardait apeurés dans la rue, mais je m'en foutais. *soupire* Je voulais lui faire regretter, et je me suis souvenu qu'il avait une peur bleue des clowns. Tant mieux. Alors,e me suis réfugié dans un cirque abandonné à l'époque, dans la banlieue de la ville. Il y avait encore les palettes à maquillage etc. J'ai prit de la poudre blanche et je me la suis étalée sur toute la face, puis avec mon sang j'ai tracé un sourire sur ma bouche et j'ai mit de la peinture dessus. Je me suis teint les cheveux en vers car c'était la seule couleur qui n'était pas vide mais ça, on s'en fou. J'ai prit un costume vite fait au pif et une fois fini, je suis ressorti.

A minuit, j'ai sonné chez mon père. Il était encore bourré, comme d'habitude, pour pas changer, mais cette fois-ci quand il a ouvert la porte d'entrée il a eu un hoquet de surprise. Haha. Je m'en rappellerai toute ma vie. Quand il m'a vu, ses yeux sont sortis des orbites je crois ! Je me suis dirigé vers la cuisine, j'ai choppé exactement le même couteau qu'il avait utilisé pour me massacrer moi et ma mère, et je l'ai planté en plein dans le coeur. *sourit* y'avait du sang paaartout. Pendant que je lui enfonçait bien le couteau comme il faut, je lui chuchotait : "pourquoi cet air si triste Papa? Tu ne te rappelles plus de ce que tu m'as dit, hein ? Il faut souriiire." Il me regardait d'un air apeuré avant que ses pupilles deviennent blanches et qu'il tombe au sol.

La police m'a embarqué . Je devais passer 30 ans de prison ferme. Mais, par hasard, ils ont diagnostiqué chez moi un trouble mental dû à une psychologie perturbée par un phénomène qui a marqué ma vie. On m'a donc considéré comme psychopathe et ils m'ont envoyé.....TADAAA ! Ici!"

Plus personne ne dit rien.

Mais V est maintenant hors de lui, son grain de folie surgit ;

-"Ici aussi, y'en a des fils de putes que j'aimerai planter, ah ça oui. *il regarde l'infirmier qui tremble* Mais je le ferai pas. Parce que après tout, ça me suffit déjà ma réputation de psychopathe. BAH OUAIS !"

Tout le monde s'effraie. Les spécialistes allaient le retenir mais l'infirmier leur a fait signe de ne pas bouger ; on ne sait pas de quoi il est capable.
Le fou se lève alors.

"KIM TAEHYUNG ALIAS V LE GRAND MECHANT DE L'HISTOIRE ! J'ai butté ce connard qui me servait de père. Et je regrette pas. Si c'était à refaire, ce serait avec plaisir."

Il ouvre la porte et avant de sortir ;

-"Faites pas ces têtes. Sinon j'trace un sourire sur vos gueules de putes et là, vous pourrez m'appeler psychopathe."

Puis il claque la porte, faisant trembler tous les murs. J'ai affaire à un gros morceau.


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