Question existentielle : aimez-vous avoir le choix ? On peut penser qu'elle est ridicule cette question, tout le monde veut avoir le choix. Le choix de prendre ses décisions par soi-même, le choix d'être maître de son avenir, le choix de faire ses preuves, le choix de se battre dans la vie... Et pourtant, parfois, on aimerait ne pas avoir à faire de choix. C'est vrai que choisir entre une glace à la mangue et une glace au chocolat...le choix n'est pas simple.

Comme lorsque vous êtes dans un magasin et que vous devez choisir entre plusieurs hauts : si vous avez de l'argent que pour un seul haut, vous allez souvent demander à quelqu'un de vous aider à choisir. Parce que c'est faux, on n'aime pas toujours avoir le choix. Parce qu'on se dit que si l'on prend l'un, on va regretter l'autre, ce qui est faux car au bout de trois jours, on a oublié ce choix terrible et nous sommes (pour la plupart) très satisfaits de notre achat.

Mais il arrive que parfois, faire un choix s'avère être interdit, ou du moins, quelqu'un décide pour nous sans que l'on soit en accord avec ce choix. Nous sommes alors soumis à ce choix, et il arrive même qu'on ne puisse pas le changer. On en subit alors entièrement les conséquences, bonnes ou mauvaises. On en souffre quelque fois, et on ne peut rien y faire.

Avoir le choix est donc une chance, mais parfois c'est une sécure. Pour en revenir à notre histoire, on retrouve notre groupe de filles enfin prêtes à partir, quarante-cinq minutes après. Il ne fallait pas rêver, pour que les sept filles soient prêtes à partir, il faut bien plus de trente minutes ! Surtout lorsqu'on compte une certaine Mila dans le groupe. Ainsi, les filles partent au centre commercial au volant de deux voitures : celle de Mila et celle de Jasmine.

Arrivées, elles se garent dans le parking et se ruent dans les magasins. Il y a plusieurs types de filles pour le shopping : celles qui repèrent directement ce qui leur plaît, celles qui font le tour du magasin avant de choisir et enfin celles qui ne trouvent jamais leur bonheur. Malheureusement dans notre groupe, il n'y avait que Mila qui faisait partie de la première catégorie. Les autres, à l'exception de Marine, avait toutes besoin de faire le tour du magasin avant de choisir. Marine, ayant peu confiance en elle, déteste faire du shopping. Vous avez compris, ce shopping risque de durer des heures.

Mila craque immédiatement pour une robe cocktail rouge bustier avec un petit décolleté plongeant. Moulante jusque sur ses hanches, de longs tissus fluides tombent ensuite au sol, avec une fente au niveau de sa jambe droite. Cette jolie robe sexy représentait totalement le caractère de Mila : forte et confiante.

Les autres filles mettent un peu plus de temps à trouver leur bonheur. Après plusieurs essayages, Innaya opte pour une robe bleu turquoise assez simple avec des strasses sur les épaules et une ceinture marron qui vient centrer sa taille. Cette robe illustre tout en douceur la bonté et la générosité de notre jeune marocaine.

Ensuite, c'est au tour de Jasmine qui trouve sa robe après avoir râlé plusieurs fois sur la vendeuse. C'est une robe courte grise avec un bustier en strass, surplombant une cascade de volants. Sophistiquée sans être vulgaire, le bustier épouse parfaitement sa généreuse poitrine.

Maeva trouve plus difficilement sa robe, hésitant longuement entre une robe longue violette « assez sage » aux dires de Mila et une robe courte noire « plus osée ». C'est sous le conseil de ses amies que l'antillaise décide de se « dévergonder », encore d'après les dires de Mila, en prenant la robe noire. Celle-ci était retenue par le cou par une sorte de ceinture de perles et offrant un dos nu ; cette même ceinture reliait le haut de la robe à la jupe dans un style assez simple.

Au bout de trois heures, Faty et Khadija décrètent arrêter leur recherche, elles mettront des habits sénégalais. Il ne reste donc plus que Marine, qui cherche désespérément une robe.  N'aimant pas son corps, les robes sont pour elle une affaire proscrite, mais ce n'est pas le cas de ses amies qui la pousse, la force même à mettre une robe et à l'acheter. Mais ce n'est pas le caractère de notre judoka qui va aider les filles, quand Marine ne veut pas, elle ne veut pas !

-Tu ne vas tout de même pas venir avec un pantalon à ce bal, S'écrit rageusement Mila.

-Non, je vais faire plus simple : je ne viens pas.

-En plus tu crois qu'on va te laisser à la maison, toute seule ? Réplique Khadija.

Lorsqu'elle avait appris qu'il y aurait un bal, elle avait sauté de joie. Et oui, comme la majorité des sénégalaises, Khadija aime faire la fête.

-Bah on pourrait, on serait alors un nombre pair, plaisante Jasmine.

-Merci de me soutenir à ta façon Jaja, lui répond Marine en riant.

-T'es folle toi ! Et en plus tu l'écoutes, je rêve, dit Maeva.

-Bien sûr que je vais l'écouter puisqu'elle approuve mon idée, se défend Marine.

-Bon, on peut lui choisir une robe au lieu de débattre sur qui est folle et qui écoute qui parce que j'ai la nette impression que ce débat n'a ni queue ni tête, soupire Mila.

-Pour une fois que Milamaindanslesac a raison, approuve Khadija.

-Je t'emmerde l'immigrée !

-Je t'emmerde la reloue !

C'est dans ces moments que Faty se demande pourquoi ses amies sont bizarres... quoique, on peut la comprendre.

-Je sais ce qu'on va faire : on va faire un pari, propose Innaya. Chacune d'entre nous va te rapporter une robe que tu devras essayer. Ensuite tu nous diras celle que tu préfères. Par contre, si on arrive pas à te trouver une robe qui te convient, tu ne viens pas. Ça te va ?

-Bonne idée, approuve Mila.

-Pour une fois que t'es d'accord avec quelqu'un, rigole Khadija.

-D'accord, j'accepte le pari, répond Marine. Même si cela m'étonnerait que vous arriviez à me satisfaire.

-On va voir ça, ricane Faty.

-C'est partie, s'écrit Innaya. Nous avons quinze minutes !

-C'est court, grogne Mila.

-Ta gueule, lui répond Khadija.

-Vos gueules à vous deux oui, vous perdez du temps, les arrête Jasmine avant de s'élancer dans les rayons.

Elles rient avant de partir elles aussi à la recherche de la robe de Marine. Elles parcourent les rayons et cherchent une robe correspondant au goût de notre judoka. Marine quant à elle, est assise sur une chaise près des cabines d'essayage et joue sur son téléphone à Candy Crush. Pas du tout intéressée par la course de ses copines, elle pense qu'elles n'arriveront jamais à lui dénicher une robe qui lui conviendrait. Avec ses kilos en trop et ses petits bourrelets, Marine s'habille toujours de manière à cacher ses défauts, sans pour autant passer pour quelqu'un de négligé.

Mais les robes ne faisaient pas du tout parties de son style vestimentaire. Et malgré tous les types de robe qui existait, Marine n'arrivait jamais à être satisfaite : elle les trouvait trop moulante, trop bouffante, trop simple, trop sophistiquée, trop osée, trop sage... Bref, tout prétexte était bon pour éviter d'en porter.

Cela faisait maintenant trois heures que les filles étaient dans ce magasin, et je peux vous dire que les employés en avaient marre d'elles. On les entendait se disputer, s'insulter, chanter et hurler de rire dans tout le magasin, faisant fuir les autres clients. Mais ils ne leur disaient rien étant donné qu'elles avaient presque toutes acheté une robe, faisant ainsi une bonne affaire malgré tout.

Lorsque les quinze minutes s'écoulent, les filles arrivent toutes avec une robe devant Marine.

-Maintenant, tu dois tout essayer ! S'écrit joyeusement Maeva.

-Ok, souffle notre judoka.

Elle se lève et prend la robe de Mila. Il s'agit d'une robe grise aux manches courtes en dentelle, avec un décolleté en forme de cœur recouvert de dentelle et serrée autour de la taille par une ceinture de soie. Lorsque Marine sort de la cabine, Mila prend la parole et vante le style de la robe.

-Alors, commence-t-elle, je t'ai pris cette robe, tout d'abord car je sais que le gris est une de tes couleurs préférées. De plus, la dentelle adoucit la robe et le décolleté met en valeur ta poitrine. T'as des formes et ça, c'est des atouts, tu te dois de les mettre en valeur !

-T'es grave belle dans cette robe, sourit Faty.

-Magnifique oui ! Adhère Khadija.

Toutes les filles se tournent vers elles, choquée que leur amie ait dit un compliment.

-Quoi ? Arrêtez de me regarder comme ça, je sais faire des compliments quand je veux, se défend-elle.

-C'est un miracle de la vie, s'écrit Maeva.

-N'importe quoi, murmure Khadija.

-Tu es belle mais je suis sûre que tu serais resplendissante dans ma robe, réplique Jasmine.

Jasmine, cette jeune brésilienne aime gagner, elle relève tous les défis et use de tous les moyens nécessaires pour montrer qu'elle est la meilleure. « A l'amour comme à la guerre, tous les coups sont permis », c'est son expression fétiche. Expression bizarre pour quelqu'un qui ne croit pas en l'amour...

-On s'en fout de votre avis, c'est celui de Marine qui compte, râle Innaya. Qu'est-ce que t'en penses ? Demande-t-elle à la concernée.

Marine s'observe dans le miroir, tourne sur elle-même, grimace, mais ne sort pas un mot de la bouche.

-Bon, tu vas essayer toutes les robes et après tu nous diras ton coup de cœur sinon on va dormir ici, rit Innaya.

-Ouais, t'as raison, dit Marine. Prochaine robe ?

-Moi, dit Faty.

Marine prend la robe des mains de son amie et retourne en cabine. Elle en ressort vêtue d'une robe rouge sang à manches mi-longues. Le haut composé d'un bustier blanc recouvert d'une dentelle rouge s'étendant sur les bras. Le haut est séparé de la jupe par une large ceinture rouge de soie, celle-ci nouée par un nuage de perle retient un filet de volant, la jupe retombe au sol par une nuée de volant.

-J'ai choisi cette robe parce que j'ai toujours trouvé que cette couleur t'allait bien. En plus, la dentelle sublime ta peau et ta poitrine est mise en valeur. Je te trouve magnifique comme ça, termine Faty.

-Trop sage, critique Mila.

-On dirait le petit chaperon rouge, dit Innaya, sans la cape bien évidemment qui part au bal.

-Ouais sauf que c'est le loup qui est sensé bouffer le petit chaperon rouge, pas l'inverse, rigole Jasmine.

-C'est vrai ça, rigole Mila. Le petit chaperon rouge ne devrait pas faire peur à tout le monde.

-Oh les bâtardes, explose de rire Khadija.

-Faîtes comme si je ne vous entendais pas surtout, souffle Marine.

Elles rigolent, ignorant totalement la réplique de leur amie. Elle était habituée à l'humour forcé de ses amies parce qu'elle savait qu'elles disaient cela uniquement pour rire mais que si une autre personne s'adonnait à cela, elle vivrait sûrement le pire moment de sa vie...

-Suivante.

C'est ainsi que Marine essaye quatre robes d'affilée : tout d'abord la robe d'Innaya, une robe violette aux larges bretelles avec un tissu fluide et transparent recouvrant le bustier perlé, une robe « sobre et magnifique » selon Innaya, correspondant à la personnalité de Marine. Ensuite, il y a eu la robe de Khadija, une longue robe vert drapée et cintrée au niveau de la taille par une ceinture. Si Khadija était sous le charme, Jasmine ne s'est pas gênée de comparer Marine à l'herbe d'un jardin.

-Pourquoi tant de haine dans ce groupe ? Plaisante Maeva.

-Parce qu'il y a des africaines parmi nous ? Répond Jasmine.

-Pourquoi tu parles l'indigène ? Rigole Khadija.

-Eh les filles, les arrête Marine, vous entendez ?

-Quoi ? Demande-t-elle en cœur.

-Le silence quand vous fermez vos gueules.

-MDR tu m'as tuée, explose de rire Faty.

-C'est quand la dernière fois qu'on s'est parlé sans s'insulter ? Demande Innaya.

-Je t'avoue que je ne m'en rappelle même plus, rit Faty.

-Mais si on ne s'insultait pas, on ne serait pas amies aussi, dit Mila.

-Parce que pour toi l'amitié, c'est synonyme de s'insulter ? Conclue Marine.

-Dis-toi que si je t'insulte, c'est que je t'aime bien, lui répond son amie.

-Qui aime bien châtie bien, rigole Maeva.

-Qui aime bien insulte bien plutôt, rectifie Khadija. Ça veut dire que tu aimes tous les gens que tu insultes ? T'es sûre que c'est réciproque ?

-Non, ce n'est pas vrai. Tu es une exception.

-Bref, on peut revenir à nos moutons ? Les interrompt Innaya.

-Ne compare jamais l'essayage de robe à des moutons, y a une différence vache ! S'exclame Jasmine. A moi, essaie ma robe, s'adresse-t-elle à Marine. Je suis sûre qu'elle t'ira à merveille !

-T'es pas possible toi, rigole Marine. Vas-y donne.

Elle prend la robe et retourne en cabine d'essayage. Elle en ressort avec une robe rose-beige aux manches longues en dentelles aux motifs noirs. Le décolleté en forme de cœur, met en valeur sa poitrine généreuse et la taille étant marquée par une ceinture de dentelle aux mêmes motifs noirs descendant jusque sur ses hanches.

-Si ça ce n'est pas une robe ! S'exclame fièrement Jasmine.

-J'avoue c'est magnifique ! Approuve Innaya.

-J'avoue, admettent Faty et Maeva.

-Hum, murmure Marine en se regardant pendant une minute dans le miroir. On peut passer à la dernière robe, je suis fatiguée.

-OUI ! Je suis d'accord, j'ai trop faim là ! Râle Khadija.

-T'as toujours faim toi, rigole Jasmine.

-C'est pas ma faute si j'ai un ventre de renoi ! Se défend-elle.

-Mais on n'a pas acheté les chaussures !! S'écrit Mila.

-On s'en fout des chaussures, j'ai faim ! Réplique Khadija.

-Mais t'as cru qu'on va aller au bal avec des baskets ou quoi ?

-Non avec des ballerines, rétorque Khadija.

-Mais c'est moche et ridicule, lui répond Mila.

-Mais c'est confortable, remarque Marine.

-Bande de garçons manqués !

-On n'est pas toutes comme toi Mila, rigole Maeva. Bon, essaie ma robe maintenant.

-Et ensuite on achètera des chaussures en vingt minutes et on ira manger parce que oui, moi aussi j'ai faim, conclue Innaya.

-Vous êtes vraiment des daleuses, dit Mila.

-Parle celle qui gueule quand elle ne mange pas son mcdo le dimanche, rigole Maeva.

En effet, Mila avait une manie depuis longtemps, c'était de manger mcdo tous les dimanches. Elle était capable de braver vent et tempête pour bouffée son son big mac et son mcflurry kitkat caramel.

-Mais je t'emmerde, cheveux frisés !

-Bref, je peux faire mon dernier essayage ? Les interrompt Marine.

-Oui, tiens, dit Maeva avec un grand sourire en lui tendant sa robe.

-Merci.

Elle retourne en cabine et cinq minutes plus tard, Marine apparaît avec une robe rouge bordeaux aux manches mi longues, le haut pailleté s'arrête en une ceinture sur la taille surplombant une longue jupe drapée bordeaux.

-Tu es magnifique comme ça, le bordeaux te va à ravir, s'extasie Maeva.

-C'est moche, grogne Mila.

-C'est toi la mocheté dans l'histoire, l'embête Khadija.

-Je t'ai parlé à toi grosses fesses ?

-Arrête d'être jalouse de mes atouts. C'est pas ma faute si j'ai des gènes africains !

-Vos bouches ! S'écrit Faty.

-Bon, maintenant dis-nous quelle robe tu préfères ? Demande Innaya.

-Et fais-nous un compte-rendu de chaque robe, complète Faty.

-Ok. Donc, la robe de Mila est très belle mais on voit mes bras et j'aime pas, commence Marine.

-Tu mets une veste et basta, ça passe crème, râle Mila.

-Non mais après je vais avoir chaud, et je vais transpirer comme un porc et...

-Epargne-nous les détails, et parle d'une autre robe je t'en prie, l'arrête Mila.

-Ok. Ensuite, la robe de Faty : elle est jolie mais je déteste la dentelle rouge.

-T'es grave compliquée aussi, rigole Faty.

-Oui, je sais. Après Khadija, tu te fous de ma gueule ? Du vert ! Je déteste cette couleur !

-Ah pardon, la prochaine fois je te prends du jaune, s'excuse son amie en riant.

-Bref, Innaya ta robe est magnifique mais sur moi, c'est juste affreux, on voit mes bourrelets.

-Oh mais arrête de voir tes défauts partout, tente de la convaincre Innaya. Tu es belle, tu as des formes, tu devrais t'assumer et tu verrais à quel point tu peux plaire aux hommes.

C'est vrai que Marine et les hommes, c'est compliqué : soit ils ont peur d'elle...soit ils ont peur d'elle. Marine avait tendance à en imposer avec ces 1,75m, ses quatre-vingts kilos et son grand regard bleu dur.

-Merci mais je n'y crois pas trop, lui répond Marine. Maeva : ta robe est sublime mais il y a quelque chose qui cloche avec, je ne sais pas quoi mais y a un truc qui ne va pas. Et enfin Jasmine...

-Oh, c'est bon j'ai compris, t'aime pas ma robe ok, tu ne viens pas, la coupe celle-ci.

-Mais non, au contraire, je l'aime bien.

-Quoi ? S'exclament les filles en chœur.

Elles étaient choquées, et il y avait de quoi, Marine n'aime jamais rien. C'est le genre de filles à ne jamais savoir ce qu'elle veut, à se dénigrer sans cesse. La seule chose à laquelle elle était fière, c'était sa ceinture noire de judo.

-Bah j'aime bien. Ne me regardez pas comme ça, j'ai l'impression d'être dans un dessin animée, rigole Marine.

-Non franchement elle te va bien, approuve Maeva. Donc tu vas au bal avec nous, c'est génial !

-Ce que tu peux avoir mauvais goût, rigole Mila. La mienne était bien meilleure sur toi.

-Arrête de rager et va choisir tes chaussures qu'on aille manger, parce que là mon ventre est en train de mourir de faim ! S'exclame Khadija.

Les filles rigolent et partent choisir des chaussures. Heureusement pour elles, elles ne mettent pas plus de vingt minutes à trouver la paire qu'il leur faut, même Marine. Elles règlent leurs achats et se ruent au mcdo, remplir leur estomac.

Vous l'aurez ainsi compris, ce groupe de tarées est composé de filles totalement différentes mais qui se complètent finalement. Et c'est ça l'amitié.

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Voilà le chapitre 2!! 

Je l'ai oubliée plus tôt parce que j'en avais envie (et aussi car j'ai eu une certaine plainte 😅😅), il ne se passe pas grand chose dans ce chapitre mais c'est pour apprendre à mieux connaître les personnages.

Comment le trouvez-vous?

Le prochain chapitre sera divisé en deux, je le publierai mercredi ou jeudi, peut-être avant 😅

N'hésitez pas à voter et à commenter, ça me fait plaisir 😍

A la prochaine et bisous de moi!! 😍😍😘