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Chapitre 1

Vous vous rendez compte de l'immensité de ce monde ? De tout ce qu'il s'y passe chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde ? Vous pouvez imaginer toutes les choses qu'il peut s'y produire ? A l'heure où je vous parle, il y a des enfants qui naissent, d'autres qui meurent. Il y a quelqu'un qui vient de se faire assassiner, il y a quelqu'un d'autre qui vient d'être ramené à la vie. Tant de choses dont on ne peut pas imaginer. Normal, me direz-vous, avec plus de sept milliards de personnes dans le monde, il s'en passe des choses.

Peut-être que ce que je vais vous raconter s'est déjà produit sur terre, peut-être pas. On a la possibilité d'imaginer une infinité de choses sans savoir si cela s'est réellement passé. En ce moment même ou dans le passé, et pourquoi pas le futur. On ne sait pas, comme on ne connait pas le monde par cœur et comme certaines choses resteront des mystères jusqu'à l'extinction de la race humaine, s'il y a extinction. Après tout, on n'en sait rien, on ne peut pas lire l'avenir.

Cela fait beaucoup de choses et beaucoup de questions qui demeurent sans réponse. Et le pire dans tout cela, c'est que nous savons que certaines questions demeureront toujours sans réponse, mais l'homme continue toujours de s'en poser. Même quand l'action est passé, on se pose la question du « si ». Ce sont ces conditions qui refont le monde, qui nous bercent d'illusions pour ne pas accepter la situation.

Pour en revenir à cette histoire, la question que l'on se pose, c'est comment un groupe d'amies aussi différentes les unes des autres peut-il rester souder en toute circonstance ? Dans quelles conditions peut-on se faire confiance jusqu'à être prêt à donner sa vie pour une personne ? En réalité, on ne peut pas répondre à cette question, pour la simple raison que nous sommes différents, que nous n'avons pas les mêmes besoins et pas le même comportement avec les autres. A nous de trouver ces conditions, à nous de connaître cette personne et de savoir en prendre soin, à nous d'en trouver l'envie.

Je vais alors vous raconter l'histoire de ce groupe d'amies qui, depuis la primaire sont inséparables. Tout commença par le plus gros des clichés qui représentent très souvent notre réalité, la rentrée des classes et un nouveau, en l'occurrence ici, une nouvelle. Elle s'appelait Maeva. Petite antillaise ayant quitté Lille, sa ville natale, avec ses parents pour s'installer dans la région parisienne. Elle était bien timide notre petite Maeva et elle détestait la rentrée des classes, comme beaucoup évidemment. Mais c'est vrai que c'est un jour encore plus dur que les autres lorsque l'on arrive dans un nouvel établissement.

Elle était si timide, qu'elle ne pouvait pas s'imaginer se faire des amies par elle-même. C'est pour cela que les premiers jours, elle resta seule dans la cour à regarder les autres jouer. Pas qu'elle ne voulait pas aller avec eux mais elle ne savait pas comment faire. Certains enfants voulaient aussi aller vers elle, mais ils ne savaient pas non plus comment l'aborder. Pour eux, elle semblait aimer la solitude, hors personne n'aime réellement la solitude.

Parmi les enfants de son âge, il y avait plusieurs groupes dont un composés des « petites reines de l'école ». Enfin, c'est ainsi qu'elles se surnommaient. Elles avaient beau être aussi grandes que trois pouces, elles jouaient aux princesses devant tout le monde.

La grande reine de cette belle arnaque était Myriam, une petite algérienne qui voulait asseoir son autorité sur l'école. Elle était mignonne mais ces deux dents du haut manquantes lui faisait perdre en crédibilité, enfin, pas pour les enfants. Elle faisait tellement peur aux autres élèves qu'ils la respectaient tous. Pourquoi ils avaient peur ? Parce qu'elle frappait tout ceux qui l'embêtait, une petite sauvage si on veut.

Malheureusement pour notre petite Maeva, Myriam avait jeté son courroux sur elle, pour montrer une nouvelle fois aux autres que c'est elle qui tenait les rênes dans la cour. Elle avait alors décidé, à la récréation, d'embarquer toutes ses princesses soumises avec elle pour aller donner une petite frayeur à la nouvelle. Elles sont arrivées et ont tout d'abord commencé à vouloir jouer les gentilles avec Maeva.

Celle-ci, naïve mais on ne peut pas lui en vouloir, répondit avec enthousiasme à leur gentillesse. Quelques élèves s'étaient rapprochés, sachant pertinemment que ceci n'était qu'une comédie de la part de Myriam : vouloir faire la gentille pour mieux la détruire ensuite. Mais ils avaient peur de ce groupe, ils ne dirent alors rien, attendant le premier coup de Myriam. Et celui-ci ne tarda pas à venir.

Elle expliqua soudainement à Maeva qu'elle était la chef de cette école, ironie venant d'une élève. Elle lui expliqua également qu'elle devait la respecter, elle et ses sbires, au risque de représailles. Maeva, qui ne comprenait rien n'arrêtait pas de poser des questions, essayant de savoir le pourquoi du comment. Mais la grande reine ne lui laissa pas le temps de finir ses questions et la gifla pour qu'elle se taise. Autour, personne ne faisait mouche.

Maeva se mit à pleurer, attisant ainsi la colère de Myriam. Elle voulut réitérer son coup mais quelqu'un l'arrêta. Quelqu'un, ou plutôt Marine, petite fille française, plus grande en taille que tous les enfants, la terreur de l'école. Celle-ci, depuis sa plus tendre enfance, a subi maintes et maintes moqueries à cause de sa taille, de son poids et même de son physique. « Trop grosse », « trop grande », elle avait tout entendu. Et si à une période ceci la vexait beaucoup, c'était maintenant ce qui composait sa force.

Les enfants avaient peur d'elle et pourtant c'était un cœur d'artichaut, elle ne faisait de mal qu'à ceux qui le méritait et protégeait ceux qui en avaient besoin. Ce jour-là, c'était Maeva qui en avait besoin, et elle répondait présente. Les élèves, dès qu'ils la virent, aussitôt repartirent, s'éloignant de ce lieu de confrontation. Seule Myriam, encore plus rouge de colère, restait et défiait la terreur du regard.

Elle tenta de faire fuir celle-ci par des menaces, celles de lui rendre la vie impossible à l'école. Hors, Marine vivait avec ces menaces depuis longtemps, elle n'en avait plus peur. Elle libéra Maeva de l'emprise de Myriam et se mit face à elle. Celle-ci a été l'une des personnes les plus durs avec Marine à cause de son surpoids, ce règlement de compte était attendu depuis longtemps par la française.

C'est alors qu'un autre groupe, de quatre filles plus exactement, intervint et menaça Myriam de créer un scandale si elle ne partait pas maintenant. Elle hésita longuement avant de capituler et de déclarer ouvertement la guerre à ces filles. Ce groupe, composé de Faty, une jeune sénégalo-comorienne, Jasmine, une brésilienne, Innaya, une marocaine et Mila, une espagnole, était sûrement le groupe le plus apprécié des élèves.

Amies depuis la maternelle, elles étaient toujours prêtes à aider les autres et vouaient une haine, de petits, farouche à Myriam et son groupe. Elles étaient donc, naturellement intervenues pour aider Maeva et Marine. C'est de cette entraide qu'est naît une fabuleuse amitié, qui survit toujours.

*******

-KHADIJA !!! LEVE-TOI !

-Ta gueule, grommèle la concernée.

Vous vous demandez sûrement qui c'est, il s'agit de Khadija, une jeune sénégalaise qui est arrivée en France à quatorze ans. Elle a débarqué dans le même lycée que notre groupe de fille, celles-ci ont très vite sympathisé avec notre jeune arrivante. Aujourd'hui, elles ont toutes vingt, vingt-et-un ans et elles vivent ensemble, du moins dans deux appartements dans le même immeuble, sur le même palier.

Comment c'est possible ? On peut dire merci à la mère de Mila, agent immobilier. Vous n'imaginez pas le bordel que cela engendre : à vingt-trois heures, entendre des « vous pouvez nous passer du sucre s'il vous plait ? » sur le palier du quatrième étage, c'est assez dérangeant pour les voisins. La question que l'on se pose alors c'est qu'est-ce qu'elles peuvent bien foutre à cette heure-ci avec du sucre ?

-KHADIJA, SI JE T'APPELLE ENCORE UNE FOIS, TU RISQUES D'ENTENDRE DE MES NOUVELLES ! Crie une nouvelle fois Mila.

Comment expliquer que ces deux folles aux caractères de merde vivent ensemble alors qu'elles passent leur vie à se gueuler dessus ? Bizarre, et si je vous disais qu'elles ont voulu se mettre ensemble ? Encore plus bizarre, je confirme.

-PUTAIN MILA, TU ME FAIS CHIER, hurle Khadija tout en restant allongée sur son lit.

Elle allait se rendormir quand Mila débarque dans sa chambre avec un verre d'eau. Sans même que Khadija ne puisse se relever, Mila renversa tout le contenu du verre sur la tête de sa colocataire. Celle-ci se lève aussitôt, le visage et les cheveux trempés.

-Voilà, maintenant t'es réveillée, dit Mila avec un grand sourire aux lèvres.

-T'es morte, la menace Khadija avant de lui courir après.

Elles sortent de la chambre et se dirigent vers le salon. Après s'être tournées autour pendant deux minutes, elles courent dans la cuisine où déjeunent tranquillement Marine et Maeva. Ces dernières râlent en les voyant se courser de la sorte.

-Mais vous n'êtes pas possible vous deux ! Grogne Marine. Vous ne pouvez pas vous comporter comme des personnes normales pour une fois ?

-Ça veut dire quoi ? Demande sarcastiquement Mila en s'arrêtant.

Pas de bol pour elle, Khadija avait rempli un bol d'eau et venait de le lui renverser sur la figure.

-Comment t'as osé ? S'écrit Mila, la bouche grande ouverte. Je venais de me laver les cheveux connasse !

-Tu n'avais qu'à pas me réveiller, réplique Khadija. De toute façon, maintenant on est quitte.

-Ouais...

-En même temps si tu t'étais levée plus tôt, murmure Maeva.

-Il est quelle heure en fait ? Demande Khadija.

-Il est treize heures, lui répond Maeva.

-Merde, s'écrit-elle en retournant dans sa chambre.

-Et après on dit que c'est moi qui est perdue, rigole Marine.

Mila était déjà, quant à elle, partie dans la salle de bain arranger ses cheveux. Maeva et Marine continuent de manger en silence quand Innaya, Jasmine et Faty arrivent dans la cuisine. Habitant dans l'appartement d'à côté, elles avaient les clés de leur appartement.

-Alors quoi de neuf les gogolles ? Demande Jasmine. Elles sont réveillées les grosses ?

-Elles t'emmerdent les grosses, crient à l'unisson Khadija et Mila.

-Rien qui ne change de d'habitude, dit Maeva.

-Deux carac' de merde, l'une qui se réveille avant l'autre, réveil catastrophe ; résultat, bombe à retardement dans nos oreilles, explique Marine.

-Elles ne changeront jamais, rigole Innaya.

-Elles nous casseront aussi toujours les couilles, oui, répond Marine.

-Quand est-ce que tu comprendras que les meufs ça n'a pas de couilles ? dit Faty.

-Arrête, le mec que j'ai vu hier soir, il n'avait pas de couilles non plus, rit Mila en se servant un jus de fruit.

-Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Rigole Innaya.

-Il a sûrement été le pire coup de ma vie.

-Je t'avais pas dit d'arrêter de nous parler de tes conquêtes, la réprimande Khadija avec son accent en arrivant en serviette.

-Attention, miss Immigrée est arrivée ! S'écrit Jasmine en lui sautant dessus.

-Je t'emmerde la grosse ! Lui répond son acolyte en l'embrassant sur la joue. Bon moi je vais me laver.

-Allez, dégage de là, y a trop de crasses sur toi, plaisante Mila.

-Moi je pourrais l'enlever cette crasse, toi tu vas vivre toute ta vie avec le souvenir du pire coup de ta vie. Je suis sûre que tu te rappelles encore de ses mains sur toi et...

-Arrête, ça me dégoute, dit Mila en faisant semblant de vomir.

Les filles rigolent et Khadija quitte la pièce.

-Bon, sinon on ne devait se voir que dans deux heures, qu'est-ce qui vous amène ici ? Demande Maeva.

-On a appris une super nouvelle ! S'exclame joyeusement Jasmine.

-Ah bon ? On t'écoute, répond calmement Marine.

-Vous n'avez pas regardé la boîte aux lettres, j'imagine ?

-Eh bien non, on n'a pas regardé, pourquoi ? Demande suspicieusement Mila.

-On a reçu une invitation pour un bal ! Répond Innaya avec un grand sourire.

-Pitié, ne me dîtes pas que c'est un bal de princesse ou j'arrive déguisé en méchante sorcière, rétorque Mila.

-Et pourquoi tu ferais ça ? rigole Faty. C'est ridicule, tu feras tâche au milieu de tout le monde.

-Ce ne sera pas la première fois, plaisante Jasmine.

-Oh je vous emmerde vous !

-Heureusement que le ridicule ne tue pas, rigole Marine.

-Mais n'empêche, je ne comprends pas pourquoi tu viendrais déguiser en méchante sorcière ? Demande Maeva.

-C'est simple : les méchantes sorcières veulent rendre la vie dure aux princesses, elles sont jalouses parce qu'elles veulent prendre leur place. Du coup, si je me déguise en méchante sorcière, je vais toutes les éjecter une à une de la piste, et à la fin, il ne restera plus que moi. C'est comme ça que les méchants ont des fins heureuses.

Oui, je sais, Mila a une imagination débordante voire malsaine mais on ne peut pas lui en vouloir, elle a toujours rêvé d'être la meilleure, ce qui n'est évidemment pas le cas.

-Parce que tu crois qu'il y a un prince à la prime ? Rigole Faty.

-Je pencherai plus pour un bon coup.

Les filles rigolent mais au fond, certaines sont désespérées de voir l'esprit déplacé de leur amie. Mais bon, c'est comme ça qu'elle l'aime.

-Désolée de te décevoir mais ce n'est pas un bal de princesse, c'est un bal de bienfaisance pour des associations africaines. On doit s'y rendre vêtue élégamment et en tenue africaine si on veut, explique Innaya.

-Ah c'est nul alors, soupire Mila.

-T'es bête ou t'es bête ? Il y aura des mecs en costard et tout...

-Ok, je viens, la coupe Mila. C'est quand ?

-T'es vraiment affamée toi, rigole Maeva.

-Non, je suis sportive, c'est différent, réplique-t-elle.

-Et quand on lui demande de courir tous les matins, elle commence à nous gueuler dessus, remarque Marine.

-Eh ! Si toi ton sport c'est le judo, moi c'est la pratique naturelle et charnelle, se défend Mila.

-Et en plus elle nous parle de naturel, rigole Jasmine.

-Bref, reprend calmement Faty, le bal a lieu samedi prochain, on a donc une semaine pour nous préparer. Ce qui nous emmène au sujet de notre venue : il faut qu'on aille faire du shopping !

-Oui !!! Je voulais y aller en plus, j'ai plein de trucs à acheter ! Dit Maeva.

-Donc, allez-vous préparer on y va dans trente minutes, s'exclame Faty.

-Euh trente minutes !! Mais vous êtes folles ! Je ne vais jamais avoir le temps de...

-Bah cours, la coupe Jasmine.

Mila s'est toujours prise pour une princesse. Elle ne peut pas mettre un pied dehors sans s'être auparavant bien préparer, c'est-à-dire pendant une heure.

-Mais comment veux-tu que je coure ? Y a Khadija dans la salle de bain ?

-Je ne sais pas, mais tu as trente minutes pour te préparer, réplique Innaya.

-Et merde, dit Mila en se levant précipitamment. KHADIJA ! BOUGE TES GROSSES FESSES DE RENOI ET SORT DE CETTE SALLE DE BAIN SALLE NIAFOU !

-ELLE T'EMMERDE LA RENOI AUX GROSSES FESSES ! JALOUSE VA ! RIEN QUE POUR CA, JE VAIS RESTER ENCORE PLUS LONGTEMPS ICI, TCHIIP.

-JE VAIS TE TUER QUAND TU SERAS SORTIE !

Les filles rigolent à leur joute verbale.

-Et c'est reparti, rigole Innaya.

-En fait, j'ai une question : Pourquoi on va au centre commercial ? Demande subitement Marine.

Je vous présente donc Marine, jeune française assez souvent perdue dans la vie.

-C'est pas grave Marine. Va te préparer, on part dans trente minutes.

-EN FAIT, POURQUOI TU VEUX RENTRER DANS LA SALLE DE BAIN, MILAMAINDANSLESAC ? Crie Khadija de la douche.

-ON DIT PRIS LA MAIN DANS LE SAC ? Hurle en cœur ses amies.

Cela fait quelques années que Khadija lui a attribué ce surnom, et même si celui-ci est ridicule, elle l'appelle toujours comme ça.

-JE T'EMMERDE l'IMMIGREE ! Lui crie Mila.

-EN ATTENDANT, C'EST TOI QUI ATTEND QUE JE SORTE ! Rigole sadiquement Khadija.

De vraies gamines.

___________________________

Voilà le premier chapitre!!!

Il ne se passe pas grand chose, je voulais surtout qu'on apprenne un peu à les connaître et qu'on voit leur caractère.

Qu'en avez-vous pensez?

Et sinon, le petit passage philosophique du début? Je vais en mettre à chaque début de chapitre 😅 si vous aimez, faites le moi savoir.

Et puis je ne sais pas si vous aimez ce pont de vue omniscient bizarre 😂😂 j'avais envie de faire des commentaires 😂😅

Je vais poster une partie où je vais vous présenter plus personnellement les personnages dans quelques jours 😅

N'hésitez pas à voter et à commenter 😍😍

A la prochaine et bisous de moi ! 😍😍

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