-Tom ?
-Lia ? Quesque tu fais ici ? Tu n'ai pas partit avec les autres en balade ?
-Non je ne voulais pas te laisser seul.

La jeune fille rougis d'amour. Ils ne s'étaient jamais retrouvé en tête à tête tous les deux. Et comme les jeunes ne parlaient que des chevaux, ils ne connaissaient pas grand chose des autres, surtout de Tom car il évitait les questions à chaque fois.
Lia compris qu'il fallait qu'elle lui raconte sa vie pour que le jeune homme le fasse aussi.

-Je viens d'Autriche, avec printemps d'automne tous les ans ont fait le voyage. Là-bas je monte aussi tous les jours, avec ma meilleure amie, elle a aussi une jument, c'est la sœur aîné de Primty. Cette année j'ai aussi dressé un mustang du centre qui venait du Mexique, qu'est-ce qu'ils sont sauvages. Les propriétaires du centre l'ont acheté l'année dernière pendant l'été, celui qui le possédait affirmait qu'il était dressé mais ce n'est pas vrai ! Tu sais tu peux tous me dire.

Tom la regarda et murmura.

-Mon père à un ranch sur des plateaux au Mexique, il est dresseur de chevaux, la plupart sont complètement sauvages. J'ai deux chevaux à moi là-bas des mustang, Gorock, il est pie noir et Cimandelle, elle est pie alezan. Ressament mon père a fait l'acquisition d'un magnifique étalon palomino. Il est magnifique, mais je n'ai jamais vu un cheval aussi sauvage. Il a attaqué des voisins le jour de son arrivée, alors mon père a promis que si à la fin de l'été il ne serait pas dressé il l'abaterait, c'est pour cela que je dois retourner chez lui rapidement. Car en plus il va à des foires pendant un mois pour vendre les chevaux qu'il a dressé pendant l'année, ainsi que les poulains que j'ai débouré. Au Mexique l'école n'ai pas obligatoire, je fais les cours seul chez moi sur de vieux cahiers que je trouve en France. Je ne peux pas vivre chez ma mère car la vie à Londres est trop élevée, et en plus avec son métier ma mère n'est jamais à la maison. Et pour ton mustang beaucoup de Mexiquain marche comme celui sur lequel les proprios sont tombés. Mon père aussi.... Je ne sais pas quoi faire pour aider Timson, c'est le nom que je lui ai donné. Et l'abattre... Non jamais surtout pas au Mexique.

Le garçon en avait froid dans le dos. Il avait déjà vu son père abattre un cheval qui n'en fesait qu'à sa tête, il s'en souviendrai toute sa vie. Lia n'avait rien dit, surment trop choqué de connaître un peux plus Tom. Mais le jeune homme reprit.

-Quand je suis arrivé ici à l'âge de huit ans, cela fesait deux ans que je venais chez ma mère l'été, au début je ne voulais pas monter... À cause de mon père... Il m'a envoyé ici parce que je ne voulais plus parler...

Une larme glissa sur la joue du garçon, Lia s'approcha et lui essuya le vissage.

-Quand mon père a appris que j'étais né il s'est séparé de ma mère pour ne pas m'avoir. À quatre ans ma mère m'a envoyé chez lui parce qu'elle ne pouvait plus me garder... Et lui... Le jour... Ce jour là après avoir abattu le cheval... Parce que je l'avais vu et que je ne voulais plus parler... Il m'a envoyé ici... Ma mère me fesais travailler dans des cahiers , mais je n'ai jamais vraiment aimé ça... Puis un jour elle m'a présenté ici, à ses voisins. Et je suis venu, depuis je viens tous les ans, mais à vrai dire j'attends toujours de retrouver Gorock et Cimandelle. Mais ne dis rien au autres.

Le garçon pleurait à présent et la jeune fille le serait contre elle. Puis elle lui répondit.

-Je veux venir avec toi au Mexique pour dresser Timson. Que dis je ? Je vais venir avec Primty ! Je vais appeler mes parents pour leur demander, je leur dirais que je vais chez toi avec Primty. Que comme ça je pratiquerait mon espagnol et mon anglais.

Tom releva la tête et lui sourit, la remercia et lui demanda comment elle avait trouvé le centre.

-À vrai un peux par hasard, mes parents ne savait pas quoi faire de moi, je n'avais jamais vu de chevaux en vrai à part dans des foires, et ils se sont dit que même si je montais pas au moins je ferais de l'anglais. Je suis restée un mois. Finalement j'ai tellement aimé que je suis revenue l'année d'après pendant le un mois encore puis après depuis pendant toutes les vacances d'été. Tu es arrivée ça fesait deux ans que je venais.