Chapitre 30 - Volt, l'héroïne survoltée
Neilly se trouvait actuellement à la gare en compagnie de ses camarades et de son professeur principal, attendant que son train arrive afin de l'emmener sur le lieu de son stage.
Il fallait dire qu'elle en était passé par de sacrées épreuves pour choisir son maître de stage, qui serait Volt, l'héroïne survoltée. Le jour de sa première dispute avec son père adoptif, elle était rentrée chez elle avec la ferme intention de lui expliquer qu'elle avait changé d'avis et en réalité, elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'attende dans la cuisine.
À peine avait-elle mis un pied dans la maison qu'il s'était jeté sur elle, presque en larmes, s'excusant sans pause et lui disant même qu'elle pouvait effectuer son stage chez Endeavor, il ne la retiendrait pas. Il se pourrait qu'une volonté de meurtre, minime soit-elle, lui soit passée à l'esprit.
Quel soulagement cela avait été pour lui, lorsqu'elle lui annonça qu'elle avait réfléchi et qu'elle avait décidé d'effectuer son stage avec l'héroïne électrique. Mais bon, son enchantement avait rapidement baissé quand il avait appris qu'elle ne rentrerait pas tous les soirs car l'agence se trouvait à plus d'une heure de chez elle et donc, qu'elle dormirait sur place.
Le héros numéro un allait devoir réapprendre à vivre tout seul pendant une semaine, à ne pas s'endormir devant la télé quand il regardait un film, car elle ne serait plus là pour le réveiller et lui dire d'aller se coucher. Avec qui allait-il discuter en rentrant du lycée ? Même si Neilly n'était pas la plus bavarde, elle égayait ses soirées !
En étant aussi loin, comment allait-il la rejoindre si elle l'appelait en urgence parce qu'elle avait soif ? Elle ne l'avait encore jamais fait, mais cela ne voulait pas dire que c'était impossible !
Voilà ce qu'elle avait vécu ce soir-là. Elle avait passé son temps à tenter de le rassurer maladroitement en tapotant son dos, lui disant que ce n'était que six nuits loin de la maison. Il avait presque été inconsolable...
C'est sûrement son rôle de père de réagir ainsi, pensa-t-elle en soupirant.
« Mizuneru ? Tu as écouté ce que j'ai dit ? L'interpella soudainement Aizawa. »
Tous les regards se portèrent sur elle, tandis qu'elle papillonnait des yeux en revenant à elle, après s'être perdue quelques temps dans ses pensées. Elle reçut un petit coup de coude au niveau de ses côtes, de la part d'Eijiro, qui essayait de la presser à répondre à leur professeur. Aussitôt, elle afficha un petit sourire et passa une main dans ses cheveux avec une expression coupable.
« Oui, vous parliez du stage, répondit-elle vaguement, faisant alors sourire certains.
- Mizuneru, soupira-t-il. Sache que j'ai prévenu l'agence de Volt pour qu'elle te garde bien à l'œil. Tu as tendance à te jeter tout de suite vers le danger, ajouta-t-il en croisant les bras.
- J'ai l'impression que vous êtes en train de me jeter d'un pont, lâcha-t-elle en grimaçant.
- Au contraire, je te sécurise sur ce pont, la corrigea-t-il posément. Même si c'est ce qu'on attend de héros professionnels, tu prends trop de risques pour une jeune lycéenne en première année. En étant au courant de cela, Volt saura te protéger et prendre les dispositions adéquates. Serait-il trop te demander de bien l'écouter durant ton stage ? Termina-t-il en la fixant dans les yeux.
- J'écoute toujours mes professeurs, fit-elle confuse. »
Sa réponse plut fortement au héros underground qui ne put cacher ce rictus en coin qui étirait ses lèvres. Le premier train arriva et il partit accompagner les élèves concernés pour leur donner les dernières directives. Neilly se retrouva donc en compagnie de certains de ses camarades et plus précisément Katsuki qui patientait calmement, les mains dans les poches, sa valise contenant son costume de super-héros à ses pieds.
Elle chercha du regard Izuku et trouva ce dernier en train de discuter avec Ochaco et Tenya qui s'apprêtait à prendre son train. Doucement, elle se rapprocha du blond qui pianotait sur son téléphone et s'arrêta juste à côté de lui.
« Comment tu le sens ce stage en compagnie de Best Jeanist ? L'interrogea-t-elle soudainement en regardant la voie ferrée. »
Du coin de l'œil, elle le vit se figer dans son mouvement sans pour autant relever son regard de l'écran de son portable. Un soupir attira son attention et quand elle tourna son visage vers lui, il la fixait déjà, les sourcils froncés de contrariété.
« Qu'est-ce que ça peut te faire, grogna-t-il.
- Simple curiosité, dit-elle en haussant les épaules. Comme tu seras avec le quatrième du classement, je voulais avoir ton avis là-dessus.
- Justement, c'est le quatrième du classement donc ça ne peut qu'être bien, assura-t-il sèchement. »
Pourquoi était-il aussi agressif avec elle ? Cela faisait quelques jours qu'il se comportait différemment avec elle, qu'il redevenait hargneux comme le jour de leur rencontre. Elle ne comprenait pas ce qu'elle avait pu faire pour l'énerver ainsi et même si elle laissait couler, elle se posait des questions et surtout, elle essayait de se remettre en question.
« Oui, tu as raison, murmura-t-elle avant de se détourner. »
Elle entendit l'annonce de son train. Il était temps pour elle se partir. Tout en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle s'apprêtait à se diriger en direction de Midoriya pour lui souhaiter un bon courage, mais elle fut retenue par le poignet.
« La flaque, t'a intérêt à impressionner la numéro neuf, articula-t-il avec sérieux.
- C'est un stage d'apprentissage, répliqua-t-elle incertaine.
- Et alors ?
- Et alors, j'ai l'intention d'apprendre en sa compagnie. D'apprendre pour ne plus être qu'une vulgaire flaque à tes yeux, termina-t-elle avec un sourire en coin.
- Tu ne resteras qu'une flaque pour moi, rétorqua-t-il en détournant le regard.
- Peut-être, rigola-t-elle doucement. Allez, il faut que j'y aille. Je prendrai de tes nouvelles dans la semaine ! Le salua-t-elle par la suite en s'éloignant.
- N'essaye même pas de m'envoyer des messages, je n'y répondrai pas ! Cria-t-il en retour. »
Sa réponse la fit rire. Quant à lui, il observa son dos et sa démarche calme, jusqu'à la voir enlacer Deku et monter dans son train en compagnie de Todoroki qui prenait la même direction qu'elle.
« Tch ! Quelle plaie cette fille, marmonna-t-il en la voyant s'asseoir à sa place à travers la vitre. »
Il écarquilla les yeux lorsqu'il croisa son regard hétérochrome et qu'il la vit lui faire un signe de main avec un sourire. Il sentit une vive chaleur s'installer au niveau de ses pommettes et à la pointe de ses oreilles, puis, tout en bougonnant, il lui tourna le dos.
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Neilly se trouvait assise dans le train, au niveau de la fenêtre et dans le sens de la route. En face d'elle se trouvait le fils du numéro deux qui fixait la vitre silencieusement. Cela faisait déjà une bonne dizaine de minutes que le véhicule avait recommencer son avancée et ils ne s'étaient pas échangés un seul mot. Ce n'était rien d'inhabituelle venant des deux moins bavards de la classe et pourtant, ce silence était presque pesant pour la jeune fille.
Depuis le tournoi, elle n'avait pas eu l'occasion d'avoir une véritable discussion avec le bicolore et de ce fait, elle ne savait pas vraiment où en était leur relation. Stagnait-elle ? Avait-elle changé en une véritable amitié ? Il lui avait donné l'impression d'accepter son amitié mais depuis, rien n'avait changé réellement entre eux.
Alors qu'elle prenait son courage en main, elle s'apprêtait à prendre la parole avant d'être soudainement coupée par l'adolescent.
« Tu ne m'as pas dit pourquoi tu avait refusé l'offre de mon père, lâcha-t-il tout à coup.
- Tu ne me l'as jamais demandé, répliqua-t-elle posément en le regardant dans les yeux.
- Effectivement. C'est pourquoi je te le demande maintenant.
- Tu m'as dit que je ne devais pas m'en approcher et après réflexion, tu avais raison, dit-elle en haussant les épaules.
- J'ai dit ça parce que j'étais en colère contre lui, tu n'auras pas dû prendre ça à cœur, avoua-t-il en détournant son regard sur le côté.
- Donc, ce n'était pas parce que tu t'inquiétais pour moi, réalisa-t-elle avec un petit sourire. »
Il reporta aussitôt ses prunelles hétérochromes sur elle en l'entendant, puis réalisa très vite qu'elle n'avait pas sorti ces mots parce qu'elle était blessée mais parce qu'elle était amusée. Il soupira, posa son coude contre le rebord de la vitre avant de déposer son menton dans le creux de sa paume tout en observant la châtaine.
« J'ai l'impression que tu avais envie que je vienne avec toi dans son agence, continua-t-elle posément.
- Un peu. Ta présence avait un côté rassurant, déclara-t-il sans hésiter.
- Tu redoutes de passer la semaine dans l'agence de ton père ?
- En tant que numéro deux, je sais qu'il pourra m'apprendre beaucoup de choses. Mais je le connais, il n'a pas abandonné sa stupide lubie, termina-t-il sur un ton grinçant.
- Il changera, dit-elle soudainement.
- Hum ? Fit-il en fronçant les sourcils.
- En te voyant t'engager sur la voie que tu auras tracé toi-même. En devenant le héros que tu veux être, il changera. Je suis certaine qu'il prendra conscience de ses erreurs et...
- Ce sera trop tard. Le mal a déjà été fait, la coupa-t-il catégoriquement. »
Elle soutint son regard pendant quelques secondes, avant de soupirer et de se pencher en avant afin de prendre sa main dans les siennes.
« Ne ferme pas la porte au changement, celui-ci peut également se présenter à ton père. Tu as changé Shoto car maintenant, tu t'ouvres au monde. Ce n'est que le début mais je sais que tu vas t'épanouir de plus en plus, assura-t-elle avec un sourire doux. »
Il ressentit une profonde chaleur se propager dans tout son être, pourtant les mains de Mizuneru étaient plutôt froide. Quand il la regardait dans les yeux, il ne put s'empêcher de plus regarder son iris droit. Il entendait souvent les personnes dire qu'ils préféraient parler à la jeune fille en regardant son œil gauche bleu océan, car même s'il était plus sombre, il semblait plus tendre, plus chaleureux.
Il n'était pas d'accord. Le bleu clair de son œil droit, bien que froid d'apparence de par sa clarté, lui semblait plus vivant, plus véridique. Les émotions dansaient dans ce ciel sans nuage qui semblait refléter la véritable Neilly. Ses yeux étaient beaux mais il avait une préférence pour sa prunelle droite.
Pas parce qu'elle ressemblait un peu à son œil gauche qu'il n'aimait pas particulière, car il était le même que son père, mais parce il avait cet éclat de vie qu'il ne voyait nulle part ailleurs et qui en même temps, ne lui était pas totalement inconnu.
« Shoto, tu vas bien ? Le questionna-t-elle, inquiète du fait qu'il ne disait rien.
- Oui, répondit-il en retirant sa main de celles de la jeune fille. Merci pour tes mots, ajouta-t-il sincèrement.
- Avec plaisir. Et sache que je te les dirai autant de fois qu'il le faudra, jusqu'à ce qu'ils soient gravés à jamais en toi, rigola-t-elle doucement. »
Alors qu'il s'apprêtait à dire quelque chose, l'annonce du prochain arrêt le coupa dans son élan, le faisant alors garder le silence et détourner légèrement le regard sur le côté. Neilly écoutait sérieusement la voix de la personne à travers le haut-parleur, puis se redressa en soupirant légèrement.
« Je vais bientôt descendre, articula-t-elle simplement. »
Shoto opina de la tête sans rien dire, portant seulement son regard sur le paysage urbain qui défilait derrière la vitre. Lorsque le train s'arrêta, il se leva en même temps que la châtaine et lui tint sa mallette contenant son costume d'héroïne le temps qu'elle puisse enfiler son manteau ainsi que son sac à dos. Elle le remercia avec un petit sourire quand il lui rendit ses affaires.
« Et bien, je ne pensais pas qu'on allait autant parler durant le trajet, remarqua-t-elle sur un ton amusé.
- Pourquoi donc ? Fit-il en arquant un sourcil.
- Soyons sincères, on n'est pas très bavard tous les deux et encore moins entre nous, lâcha-t-elle avec un petit rire.
- Je me considère pourtant comme la plus grande pipelette de la classe, répliqua-t-il en penchant légèrement la tête sur le côté. »
Elle le fixa quelques seconde, essayant de voir s'il était sérieux ou au contraire, qu'il plaisantait. Et quand elle comprit qu'il faisait de l'humour, elle laissa son rire s'échapper, rire qui attira instantanément le sourire, même léger, du bicolore.
Et elle ne manqua pas de le remarquer, car elle s'arrêta aussitôt de rire. Doucement, elle franchit la petite distance entre eux et vint passer délicatement sa main sur le visage de Todoroki, afin de décaler les mèches de cheveux rouges qui tombaient au niveau de son œil mais surtout de sa brûlure.
« Tu as un magnifique sourire Shoto, j'espère être honorée de le voir à nouveau, laissa-t-elle entendre sincèrement. »
Elle s'écarta, le salua gentiment puis se dirigea vers la sortie de la locomotive sans lui laisser le temps de se remettre de la douceur de son geste et de ses mots. Il la vit s'arrêter sur le seuil de la porte et lui sourire à nouveau.
« Tu sais, l'agence de Volt n'est pas très loin de celle d'Endeavor. Si ça se passe mal avec ton père, n'hésite pas à m'appeler. Je viendrai à n'importe quelle heure pour venir lui botter les fesses, plaisanta-t-elle en contractant son biceps pour accentuer sa blague. »
Puis, elle quitta le train avant que les portes coulissantes ne se referment sur elle. Il n'avait pas pu lui répondre mais sa proposition, même si elle n'était pas réellement sérieuse, l'avait à nouveau fait sourire.
Quand il reprit place sur son siège et que le véhicule s'était remis en route, il avait observé sa silhouette jusqu'à ne plus pouvoir la voir, remerciant cette amie qui l'avait bien motivé à commencer son stage.
Du côté de Mizuneru, cette dernière marchait tranquillement dans les rues vivantes tout en se guidant à l'aide de son portable et du GPS affiché sur son écran.
Elle avait hâte de rencontrer en face à face l'héroïne qui se classait à la neuvième place. Dès qu'elle avait su qu'elle allait faire son stage avec elle, elle avait tout de suite effectué des recherches afin de mieux comprendre la professionnelle et surtout son Alter.
L'électricité. Voilà la nature de son pouvoir et elle le trouva sur quelques points similaires à celui de Kaminari, à part que Volt maîtrisait à la perfection son don. Elle avait vu ses interventions éclaires pour sauver de nombreux civiles, ses arrestations sans victimes et surtout quelques capacités électriques dont elle faisait preuve.
L'héroïne survoltée était douée, elle ne pouvait pas le nier. Neilly était impatiente d'apprendre à ses côtés.
Alors qu'elle avançait paisiblement, elle sentit son instinct la mettre en garde. Elle était suivie, elle en était presque sûre. Discrètement, elle jeta un coup d'œil par-dessus son épaule et repéra une chevelure rouge. N'ayant pas eu la possibilité de voir plus en détails, elle continua son trajet sans montrer le moindre indice sur sa vigilance.
Plus elle marchait, plus elle suspectait la personne derrière elle qui prenait exactement le même itinéraire qu'elle. Lorsqu'elle arriva à destination, devant un grand bâtiment moderne d'une hauteur de cinq étages, avec de belles devantures en verre, elle s'arrêta et pivota vivement sur ses talons.
Devant elle se tenait une fille qu'elle connaissait. Des cheveux rouges coupés court, des yeux bleus aux pupilles fendues, une peau pâle, légèrement plus grande qu'elle et surtout, portant le même uniforme qu'elle.
« Tu es Akari Chikage en seconde B, n'est-ce pas ? L'interrogea Neilly en arquant un sourcil de sérieux.
- Quel honneur, tu connais mon nom, répliqua-t-elle avec un sourire. »
Du sarcasme. Son sourire n'avait rien de bienveillant et transpirait l'amertume. Et pourtant, elle ne comprenait pas pourquoi cette fille à qui elle n'avait jamais parlé semblait ne pas l'apprécier.
« Qu'est-ce que tu fous là, idiote de la seconde A ? La questionna-t-elle à son tour, froidement.
- Je fais mon stage dans l'agence de Volt. Et toi ? répondit-elle posément, sans réagir à la provocation.
- Quoi ?! Comment t'as pu oser choisir la même agence que moi ! Grogna-t-elle, ses canines pointues ressortant dans sa grimace.
- J'ai reçu une proposition de venir effectuer mon stage ici, laissa-t-elle entendre avec évidence. »
La nonchalance de la châtaine, qui n'avait pas pour but de se moquer de l'autre lycéenne, avait mis le feu aux poudres. Vivement, Akari s'approcha d'elle et l'attrapa par sa cravate rouge avec hargne. Pendant un temps, Neilly crut se revoir avec Katsuki durant leurs premiers jours d'école.
« Peux-tu me lâcher ? Demanda-t-elle poliment.
- Tu sais quoi ? Je ne peux pas te voir en peinture. Et ça me met hors de moi de savoir que tu as eu l'audace de choisir le même stage que moi, articula-t-elle en resserrant sa prise sur son vêtement.
- Je ne savais même pas que tu avais choisi cette agence. Et pour être tout à fait sincère avec toi, je t'avais complètement oubliée jusqu'à maintenant, déclara-t-elle posément. »
Elle ne cherchait pas à l'énerver davantage mais juste à être honnête. Malheureusement pour la châtaine, sa réponse fut la goutte de trop et elle le sentit au niveau de l'emprise sur sa cravate. Mais alors que la rouquine était sur le point de dire quelque chose, un raclement de gorge se fit entendre dans leur dos.
Sans s'écarter l'une de l'autre, Neilly jeta un coup d'œil en se penchant légèrement sur le côté et Chikage par-dessus son épaule. Elles aperçurent alors une jeune femme blonde aux pointes noires et aux yeux dorés avec des éclairs blancs partant de la paupière inférieure, les observer, les bras croisés sur sa poitrine. Elle portait une combinaison jaune avec des bandes noires et surtout arborait un éclair noir au niveau du centre de son buste et qui devait également se trouver dans son dos.
Ses cheveux coupés au carré étaient relevés par des lunettes aux rebords noirs, ce qui libérait son visage. Sans avoir à se concerter, à poser des questions, elles savaient qui s'était : Kairo Judenai alias Volt, l'héroïne survoltée.
« Franchement, très mauvais choix de vous donner en spectacle devant mon agence dès le premier jour, déclara-t-elle en les fixant avec sévérité. »
Si Akari ne bougeait pas, la honte commençant à la ronger, Neilly s'échappa de la prise de sa camarade et s'inclina aussitôt devant leur tutrice de stage.
« Pardonnez-nous. Je m'appelle...
- Je sais qui vous êtes. Rentrez, on va parler de choses sérieuses, la coupa-t-elle en passant à côté d'elles. »
Mizuneru se redressa aussitôt et suivit presque sans attendre l'héroïne, sans se montrer le moins du monde perturbée par ce qui venait de se passer. Et ceci énerva de nouveau l'élève de la seconde B. Ce fut donc avec une rage conservée qu'elle emboita le pas.
༄ 𝐿𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝑙'𝑒𝑎𝑢 𝑞𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑟𝑡 ༄
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