Diana

Depuis qu'Edjan et Veronika savent la vérité sur mes origines, du moins une partie parce que je me doute bien que même moi je ne sais encore pas tout, mon entraînement, physique avec Edjan et magique avec Veronika, devient de plus en plus intensif. Et je crois que je préfère les cours de Veronika que ceux d'Edjan car entre lui et moi cela devient de plus en plus compliqué : je n'arrive plus à parler sans dire quelque chose de stupide ou alors je n'arrive même pas à terminer la phrase, je rougies tout le temps quand il me regarde et parfois je le dévisage comme une débile, bref je n'arrive vraiment pas à cacher mes sentiments pour lui et bien sur cela fait marrer la fille qui se fait passer pour ma meilleure amie, je la déteste, non mais c'est vrai, au lieu de rigoler de moi elle devrait plutôt m'aider à me contrôler. De toute façon je suis sûre que je ne suis qu'une amie pour lui et rien plus. Je n'y connais pas grand chose mais même si nous ne sommes que des amis cela me suffit amplement.

Nous n'avons toujours pas changé d'endroit car ma sœur m'a bien dit que je devais rester là où je suis, certe je ne la connais pas mais je lui fais confiance et nous avons aussi besoin de nous reposer donc cela a son avantage.

Depuis quelque temps j'écris dans un journal, c'est Veronika qui me l'a donné, mes peines, mes peurs, mes joies, les angoisses. Je note led les choses importantes que Veronika et Edjan m'enseignent et surtout les choses dont je me rappelle de mes visions.

Je suis tellement perdu dans mes pensées que je ne vois pas, et n'entend pas Edjan arriver.

- Tu viens c'est l'heure de ton entraînement, aujourd'hui on s'entraîne à l'épée.

Je hurle de peur en me levant rapidement, une main sur le coeur. Je sais j'ai peur pour rien mais quand tu sens une main se poser sur ton épaule et une voix qui te parle alors que tu étais perdu, et en sachant qu'il n'y avait personne, c'est normal que cela fasse peur.

- Non mais ça pas bien dans ta tête, j'ai bien failli faire une crise cardiaque, lui criai-je.

Et lui, comme un idiot, il éclate de rire.
Je lui jette un regard d'avertissement.

- Oh tu veux jouer à ça, et bien sache qu'il ne faut pas me chercher parce que tu me trouve à chaque fois.

Et ni une ni deux je lui saute dessus et lui fait un magnifique croche-pied, il tombe tête la première dans la rivière, cette fois c'est à moi t'éclater de rire devant sa tête toute mouillé. Mais Edjan finit lui aussi par rigoler.
Il lève les mains.
- C'est bon tu as gagné je me rends.

Mais c'est à ce moment-là que Veronika revient de la chasse, un petit sourire aux lèvres. C'est bon c'est la moment de ma mort.

- Il y a une sacrée ambiance ici, Diana je vois que ton entraînement avance bien, mais puisque que mon idiot de cousin préfère faire des petits plongeons dans la rivière alors il ne faut pas le déranger.

Quand Edjan sort de la rivière et part se changer Veronika se penche vers moi. Et je me doute déjà de quoi elle va me parler.

- Je te vois déjà en robe blanche.

- Arrête.

- C'est bon je ne suis pas débile mais cependant vous si, sérieux je vois bien que vous vous aimer tous les deux mais aucun des deux ne veux faire le pas pour aller parler à l'autre, c'est chiant à force, toute cette tension et en plus moi qui ressens tes émotions et celle de mon enfoiré de cousin, je ne vais pas supporter ça encore longtemps. Si Lismet ne t'a rien appris sur la vie amoureuse je veux bien te faire un cou......

- C'est bon j'ai pas besoin de cours ou de je ne sais quoi, Edjan ne m'aime pas, et nous sommes mieux en amis donc je ne vois pas pourquoi en faire toute une histoire.

Elle commence à partir mais avant elle me souffle :

- Je sais qu'un jour vous finirez ensemble et sache que j'ai toujours raison.

Et sans me laisser le temps de répondre elle part toute souriante rejoindre Edjan.

Kiara

Depuis ma rencontre avec Zelda environ un millier de questions apparaissent chaque jour dans ma tête.
Nous avons convenu avec Hauru qu'il serait préférable de conduire Maelle à la clairière avec Fantine, ma mère et Eryn. Bien sûr je n'ai rien contre elle mais le problème c'est que notre quête devient de plus en plus dangereuse et c'est mieux si nous ne restions que tout les deux pour le moment.
Donc après avoir prévenus ma mère et téléporté Maelle à la clairière, nous repartons pour aller au sanctuaire de Lison. Je sais vous devez vous demandez comment cela se fait que personne ne nous voit et bien c'est tout simplement que les Phoenix ont un pouvoir qui leur permet d'être invisible. C'est juste par sécurité et surtout que même dans les aires je suis facilement reconnaissable et puisque je suis sensée être disparue voir, pour eux, morte, donc si on me voit je ne pense pas que je serai accueillie à bras ouvert et en plus on croirait que Hauru est le suspect numéro un dans ma disparition.
Nous avons survolé un peu moins de la moitié du chemin que nous devons faire et je commence à perdre espoir, j'ai l'impression que plus on avance, plus on s'éloigne, qu'on ne fait que tourner en rond et j'ai, comme d'habitude, la nette impression qu'on nous observe, et mon instinc me dit que Fantine et Eryn vont encore faire un coup foireux.

Fantine

- Eh, Fantine réveil toi il y a Maelle qui est arrivé.

Moi qui voulais enfin me reposer c'est raté. Certe je peux être contente de savoir qu'elle va peut-être se joindre à nous mais c'est peine perdu elle est trop gentille.
Je m'habille en quatrième vitesse et suis Eryn dehors.

- Alors tu crois qu'elle va accepter de rejoindre le clan.

Je pousse un soupir d'exaspération.

- Eryn combien de fois devrais-je te répéter que nous ne sommes pas un clan puisque pour l'instant je te ferais dire que nous sommes que trois : Moi, toi et Kei. Donc on ne peut pas appeler ça un clan. Nous sommes une sorte d'ordre secret, en plus je trouve que ça sonne beaucoup mieux que clan, en disant cela on s'abaisse à des incapables.

Elle hausse les épaules, elle a l'esprit qui vole pas très haut.

- Si tu veux.

Donc c'est en silence que nous rejoignons Isira et Maelle, et comme je me l'imaginais elle pue la gentillesse, donc si on veut la recruter il va falloir ruser.

Pour commencer je lui adresse mon plus beau sourire en essayant de faire mon possible pour qu'on ne voit pas qu'il est forcé.

- Bonjour Maelle je suis Fantine...

- Eh moi c'est Eryn.

Je lui lance un regard noir.

- Bon je crois que vais vous laisser entre jeunes, nous dit Isira.

- Oh mais vous êtes jeune, lui répond Maelle.

Je crois que je ne vais pas la supporter très longtemps. Une fois Isira partie j'abandonne mon sourire et m'avance vers Maelle.

- Bon je vais y aller clairement, est-ce que tu veux te joindre à notre ordre secret.

Elle fait mine de ne pas comprendre.

- Je ne comprends pas, vous y faites quoi?

Je soupire, non mais faut vraiment tout lui apprendre à celle-là.

- On va t'expliquer mais pas ici et en plus on n'est pas au complet il manque un membre alors il faut aller le rejoindre, viens.

Je la prends par la main et nous partons avec Eryn à notre endroit habituel. Et comme prévu Kei se trouve au centre du cercle de pierre mais d'habitude il m'offre son plus beau sourire mais pas cette fois, cette fois son regard se pose sur Maelle et c'est à elle qu'il sourit, je ne peux pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur et de ressentir une profonde tristesse. Mais qu'est-ce que j'ai? C'est juste de la fatigue, moi jalouse? Même pas en rêve.

Je lève les yeux vers lui et pour la première fois de toute ma vie, je me demande si j'ai vraiment fait les bons choix.

Kiara

Silence
Vide
Mensonge
Solitude
Tu n'es pas faite pour le destin que l'on ta choisie.
Fais le bon choix.
Rejoins-moi.

- KIARA, à l'aide.

La voix d'Hauru me ramène à la réalité, je me réveil en sursaut.
Je crie à m'en déchirer la poitrine.

- HAURU !

Je cours aussi vite que je le peux mon sabre à la main, mais quand j'aperçois Hauru inconscient le visage en sang gisant sur le sol, une silhouette, que j'arrive à peine à voir, à la pointe de son épée à quelques centimètres du corps d'Hauru, ce qui 0m'empêche de faire un pas.

- Qui es-tu? Qu'est-ce que je t'ai fait? Pourquoi tu lui veux du mal ?!

- Oh mais Kiara c'est toi que je veux, lui c'est juste un appat, et franchement il est plutôt mignon, cela me fait de la peine de le tuer mais je n'ai pas le choix.

- Je t'ai demandé qui tu es, alors répond !

L'ombre se décale et une fille un peu plus jeune que moi aux cheveux turquoise, des yeux violet clair et un visage de poupée se dresse devant moi.

- Je m'appelle Sothis et je suis une fidèle amie de ma reine, et avant que tu ne me pose la question je ne suis pas de mèche avec Lismet, non car beaucoup sera prêt à tuer pour t'avoir, mais ce n'est pas ce qui m'amène. Moi ce que je veux c'est que tu viennes avec moi pour prêter allégeance à sa majesté, et si tu n'acceptes pas je tue ton petit ami, alors je te laisse le choix.

Je ne comprends rien, ma mère, Zelda et tour le monde, ils me cachent quelque chose et c'est justement la raison pour laquelle tout le monde veut me trouver. Mais Hauru lui n'a rien demandé.....

- Jamais je ne viendrais avec toi, mais je t'en prie Hauru ne t'a rien fais, laisse-le.

Un petit rire lui échappe.

- Très bien.

Elle siffle un coup et c'est assez pour qu'une bête menaçante face son apparition. C'est une sorte de dragon mais plus petit avec des crocs plus menaçants encore, et en un bond Sothis se hisse sur la bête.
- Tu l'as cherché Kiara, de toute façon Hauru est déjà mort, mais on va voir si tu c'est te battre face à ça.
Et au moment où je me mets à attendre, sur mes gardes, une créature me saute dessus par derrière. J'ai juste le temps de me retourner et de la trancher en deux.

- Tu reçois le compliment de ma meilleure amie le Démon Cendré.

Et elle part me laissant seule avec un armé de créature des ténèbres car ses bêtes là-nous pas de forme, de loin on dirait de grosse araignée mais elles n'ont que deux yeux et après plus de détail visible on dirait qu'elles prennent la forme : d'HUMAIN.
Mais peut importe ce que je vois, seule de la rage coule dans mes veines, je ne peux pas laisser Hauru mourir.

Je sens une force en moi, elle veut se réveiller. Cette envie de sang, de la mort. Je veux venir en aide à Hauru, je dois tuer ces bêtes mais je ne.......

Trou noir
Vide
Silence.

Combattre
Tuer
Massacrer

Un éclat de lumière me ramène à la réalité, c'est comme si je me réveillais du nuit de sommeil normal. Je ne me souviens pas de la bataille, seul les centaines de corps sans vie gisent sur le sol, peut importe ce qu'il s'est passé, je me lève et je cours vers Hauru et dieux merci il respire encore. Je je pose mes mains sur sa blessure et comme je l'ai fait lors de notre première rencontre je referme la blessure grâce à la lumière de mes mains. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse de ma vie quand je vois les yeux d'Hauru s'ouvrirent. Je ne me rends même pas compte que je suis en train de pleurer de joie, tellement triste d'avoir failli le perdre pour toujours je l'embrasse, heureuse. Lui, ne comprend pas la situationce qui me fait un peu rire, entre mes pleurs. À contre coeur je me décale pour le laisser se lever.

- Oh tu peux m'expliquer ce qu'il s'est passé je me souviens juste d'avoir reçus un gros coup sur la tête.

- On s'est fait attaquer, visiblement d'autres personnes me veulent. Je suis vraiment désolé mais je ne me souviens pas du reste de la bataille, je t'ai defendus et après je me suis vraiment énervé et après c'est le trou noir.

Nous nous embrassons une dernière fois avant de partir pour aller voire les dégâts du campement, et c'est une Zéphira à moitié endormis que nous trouvons devant nous. Je m'agenouille près t'elle, caresse ses plumes et fini par me relever.

- Elle n'a pas pu nous prévenir du danger car elle a reçu un sortilège, elle ne cours aucun danger mais elle sera dans les vapes encore un petit moment, elle pourra marcher mais pas volé alors il faudra continue à pied pendant au moins une semaine. Mais on ne partira pas demain, il faut se remettre des évènements de cette nuit, et même s'il ne faut pas rester ici tu es trop faible pour marcher trop longtemps. J'aimerais quand même te refaire un petit examen car on n'est jamais trop prudent, surtout avec une nouvelle ennemie sur la liste.

Trop fatigué pour répondre, Hauru se laisse tomber sur le sol et il me laisse le soigner, j'ai raison de revérifier qu'il n'a rien parce qu'il n'est pas tout à fait soigné. J'avais déjà fait une bonne partie du travail mais de toute évidence cette fille qui s'appelle Sothis est une Déesse car pour avoir causé tant de mal à mon petit ami il ne faut pas être un simple humain.
Mais même si nous sommes tous les deux vivants, la présence d'un nouvel ennemi ne présage rien de bon surtout que je me demande qui peut bien être ce Démon Cendrée et Sothis l'a appelé ma reine ce qui signifie que c'est une femme, mais je n'ai jamais entendu ce nom, je devrais demander des renseignements à ma mère.
Je me demande bien ce qu'elle voulait dire à propos de mon pouvoir, je sais qu'on me cache encore plein de chose mais on dirait que le monde entier veut ma peau et mise part Lismet et le Fléau je ne vois pas qui pourrait m'en vouloirs. Sothis a dit qu'elle ne travaillait pas pour Lismet ce qui signifie qu'elle le connaît.

Au fil des jours mes questions ne sont pas résolus et quand j'ai la réponse pour une question des milliers d'autres prennent sa place. Décidément je ne suis pas vraiment avancé. Le secret de ma naissance que tout le monde connaît à par moi dois vraiment être terrible pour que certain soit près à tuer.

Le Démon Cendré

Mon regard se tourne vers ma boule de cristal. Kiara est vraiment stupide à ce point, mais elle ne comprend pas que je la tuerais seulement une fois que j'aurais aspiré son énergie.

- Votre Altesse je ne sais pas comment elle a fait pour tuer toute vos créatures, je...

Le seul fait que je lève la main suffit à la faire taire d'un coup.
- Je sais Sothis et je te remercie d'avoir essayé, mais je dois finir de constituer mon armée, RANDOLPH!

Mon serviteur âgé de vingt ans, au cheveux châtains yeux bleu de taille moyenne fais son apparition.

- Oui votre Majesté.
- Emmène-moi tous les prisonniers.
- Bien.

Quelque temps plus tard Randolph revient avec une centaine de prisonnier en sang à cause des chaînes.

- Bon je vais commencer par...tient lui là.

Je pointe un jeune homme du doigt. Randolph s'avance et le tire brutalement vers moi. Mais une vielle femme s'interpose. Elle se met à me supplier :

- Non s'il vous plaît c'est mon fils et il ne vous a rien fait, je vous prie épargner le.

Elle se met à genou trop faible pour tenir et n'arrête pas de dire je vous en prie.

- Vous me fatiguez tous, il n'y a pas de je vous en prie, votre réflexion n'a fait aggraver son cas.

Je prends une boule noire et la lance sur le fils de la malheureuse. Quand elle atteint sa cible il pousse un cri de douleur et commence à se tortiller sur place, ses chaînes se brisent d'un coup et son regard devient noir et vide, sa peau prend la couleur des Ténèbres et ses cheveux blond prennent une teinte foncé. Il hurle à l'agonie, sa mère pleure.
Quand ses cris cessent enfin son regard vide se pose sur moi. Aucun des esclaves ne parlent et un silence de mort règne sur la salle, mais la mère pousse un NON avant de fondre en larme, horrifié par ce qu'est devenue son fils.

- Mais que lui avez-vous fait ? vous êtes un monstre!

Un petit rire m'échappe.

- C'est un très beau compliment mais trêve de plaisanterie, mon regard se retourne vers mon nouveau serviteur, tu deviens mon nouveau général mais tu dois prouver ta loyauté, je me retourne vers la mère, pour répondre à votre première question votre merveilleux fils n'est plus vivant, il siège entre la vie et la mort. Maintenant il est à mon service, il est un lèche-mort.

Et un seul regard de ma part suffi pour dire à mon nouveau général ce qu'il doit faire. Il s'avance vers celle qui fus sa mère et sans aucune pitié lui saute dessus et l'étouffe avant de la dévorer vivante, ce qui crée une panique chez tous les prisonniers.
Je souris et lance les boules noir corbeau au milieu des prisonniers et avant qu'ils aient fait quoi que ce soit ils se transforment en lèche-mort comme leur camarade avant eux. Et maintenant se dresse devant moi une armée de lèche-mort assoiffé de sang.

- Partez, amené moi cette stupide Kiara.

Et mené par mon général ils partent en direction de la cachette de Kiara, ma très chère cousine. Une fois tous partie, je me tourne vers ma boule.

- Kiara tu ne sais pas ce qui t'attend, tu as détruit ma vie, à moi de détruire la tienne, tu sauras ce que ça fait de souffrir, ton feu n'est qu'une étincelle par apport au miens.

- Votre altesse, que dois-je faire ?

- Suis-les Randolph, je veux l'âme de Kiara et après je la veux morte, mais je veux la voire souffrir alors mets à mort toute sa famille, à commencer par sa mère.

- Très bien Ma Dame.

- Kiara toi ta mère va mourir mais la mienne, endormie depuis des millénaires, va revivre !