Chapitre 7 :
Kiara
Franchement je ne pensais pas que chercher la Montagne de Maelle serait aussi compliqué.
L'avantage c'est que comme pour trouver ma sœur nous avions besoin de passé par ces endroits là, nous n'avons pas besoin de faire de détour.
Le seul problème c'est que même si la première épreuve a été simple, Eryn nous a dit que les épreuves devenaient de plus en plus compliquées au fur et à mesure que nous trouvions les sanctuaires. Et que c'étaient principalement des épreuves de combat.
À part ça rien n'aurait pus me perturber, sauf un truc, ces derniers temps Hauru devient de plus en plus réservé et maintenant il ne me parle quasiment plus.
Je sais ce qui l'inquiète, du moins je crois, le fait que je risque ma vie l'effraye sans doute, mais le pire pour lui c'est qu'il sait très bien que, le moment venu, je devrai choisir entre ma vie et celle de Bâl'Shanta. Je pense qu'il sait laquelle je choisirais même si je dois en mourir, et Hauru ne le supporte pas, c'est pour cela qu'il essaye de se détacher de moi, malheureusement pour lui, tant mieux pour moi, de toute évidence, cela ne marche pas.
Lors du combat final je suis presque sûr qu'il pourrait sacrifier sa vie pour sauver la mienne si c'était nécessaire.
Cette pensée me fait sourire de tristesse, pas parce qu'il peut mourir non mais par ce qu'il serait capable de sacrifier sa vie pour moi.
- Pourquoi tu souris comme ça ? Me demande Eryn.
Je reviens tout de suite à la réalité, je lève les yeux au ciel, je l'avais complètement oublié, elle, et oui depuis que nous voyageons avec Eryn je n'ai pas arrêté de pensée que franchement si on n'avait pas eu besoin d'elle je l'aurais laissé dans la forêt, ou au moins abandonnée dans le désert.
Je sais c'est pas gentil mais en vrai elle est super chiante, elle essaye d'être aimable, mais à chaque fois qu'elle veut faire quelque chose pour nous aider elle ne fait qu'empirer les choses ou nous mettre des bâtons dans les roues, en plus elle veut toujours tout savoir et ça commence vraiment à me soûler vivement qu'on trouve Maelle comme ça elle aura de la compagnie et pourra surtout aller s'amuser ailleurs.
- Alors? me redemande Eryn pour la cinquième fois au moins.
J'essaye de garder mon calme mais avec le regard de miss soupçons sur le dos c'est vraiment difficile, mais alors que j'allais lui dire d'aller se faire voir, Hauru vient à mon secours :
- Franchement Eryn, c'est simple à comprendre elle pensait tout simplement à moi et ça l'a fait sourire. - Oh d'accord, je m'attendais quand même à autre chose. Et elle repart jouer avec ses amis les animaux, qui, je dois bien l'avouer, sont trop mignon.
Je me tourne vers Hauru.
- Merci de m'avoir sauvé.
- De rien et.... Je suis désolé.... De t'avoir laissé de côté ces dernier jours. Je...j'étais juste.....
Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, je le prends dans mes bras et l'embrasse fougueusement. Il laisse tomber sa surprise et me prend dans ses bras à son tour. Je voulais que ce moment dure toute la vie mais avec une coloc trop pot de colle c'est mal barré. Eh oui Eryn vient d'apparaître dans mon champ de vision et elle ne peut pas s'empêcher de nous déranger.
- Oh vous êtes trop mignon tous les deux dommage que je ne puisse pas vivre ça moi aussi.
Je soupire, dans les bras de mon petit ami. Là s'en est trop, je me détache d'Hauru, prends mes affaires et appelle Zéphira. - Ben qu'es ce qu'il y a ? On s'en va déjà ?
- Non! Nous en s'en va toi tu rentres.
- Mais où ?
Je respire calmement pour éviter de commettre un meurtre.
- Chez ma mère. Je vais essayer de te téléporter.
- Si tu arrives à faire ça pourquoi on ne se téléporte pas directement où on doit aller?
Je me prends la tête dans les mains, non mais elle est vraiment stupide.
- Parce qu'il n'y a que les pros qui arrivent à faire ça, moi pour l'instant c'est juste dans les endroits où je suis déjà allé. Et si j'avais déjà été voir le sanctuaire, on n'aurait pas à le chercher, répondis je d'un ton de reproche, décidément je ne peux pas me la voir.
- Bon, en gros tu ne peux pas venir avec nous.
Elle fronce les sourcils.
- Mais pourquoi, vous avez un problème avec moi?
Je me retourne pour capter le regard de mon copain, mais il me fuit avec un petit sourire.
- Mais non, pas du tout....
Elle reprends tristement.
- Bon d'accords, je suis prête.
Je ne lui réponds pas.
Mes yeux se ferment tout seuls et je commence à ressentir les effets secondaires du pouvoir, mais rien ne peut me déconcentrer.
Et dès que je me sens prête je croise mes poignets et un halo lumineux apparut autour d'elle. Le cercle commence à grandir et quand il est assez grand je le lance en direction d'Eryn. Le cercle se referme autour d'elle et elle disparaît d'un coup.
Toute la lumière s'évapore, il ne reste que moi, Hauru et Zéphira.
- Trop bien tu as réussi, elle commençait vraiment à me soûler.
Je souris.
- Ouais je ne pouvais plus me la voir.
- Bon on va le chercher ce sanctuaire. Il me sourit, un sourire chaleureux qui réchauffe mon coeur. - Oui, bon ce n'est pas tout ça mais moi j'irais bien me baigner un coeur. - Ouais super idée. Attend?! Tu vas te BAIGNER avec lui?! Ta gueule Zéphira! À mon avis vous allez pas faire que ça... FERME LA! Je comprends pourquoi elle me dit cela mais je sais pas je ressens une sensation bizarre en moi. On a jamais parler vraiment de ça. - Minute tu comptes te baigner avec moi. - Pourquoi pas ? - Je....Je....Je ne sais pas. Mais..... - Bon ce n'est pas grave je te laisse y aller toute seule et j'y vais après toi, me répond t'il avec un sourire rassurant. C'est bon, je suis grande maintenant et ce n'est pas les règles de la famille royal qui va perturber mon bonheur. - Non je ne suis pas contre que tu viennes avec moi. Il me sourit. - D'accord, mais.....le dernier à l'eau à perdu. Et il se met à courir. - Mais c'est de la triche. Je cours derrière lui en essayant de le rattraper. - Pourquoi, je t'avais prévenu. Et je me mets à sa poursuite. Il court sacrément vite, mais je ne perdrai pas. Malgré les branches, les buissons et tout les obstacles que je rencontre sur ma route je ne baisse pas les bras. Sauf que une fois arrivé près du lac nous sommes sidérés car devant nous ce trouve bel et bien un lac mais pas n'importe lequel : il s'agit du lac Fantine. - Bon je pense que pour notre baignade il faut un peu attendre car nous venons de trouver un sanctuaire. - Je le vois nul part. - C'est parce qu'il est dans le lac! Il me lança un regard d'incompréhension mélangé à un impatience. - Tu veux dire que Fantine est morte dans le lac? Je croyais que les dieux ne pouvaient pas mourir, du moins si mais je ne pense pas que Fantine ce sois suicidé quand même. - Elle est morte noyé part la personne qu'elle aimait. - QUOI?! Sa stupéfaction est tellement grande que cela me fait sourire. - Et oui, si tu veux savoir Fantine c'est la déesse de la Fidélité, elle aimait le Dieu du Tonnerre : Tyr. Donc quand elle lui dit qu'elle l'aimait, Tyr lui mentit et lui a dit qu'il aimait aussi. Alors Fantine, ravis, lui a offert un cadeau. Et Tyr lui dit que son cadeau était caché au fond du lac. Fantine a plongé dans le lac mais elle n'a trouvé aucun cadeau et elle a compris que Tyr lui avait fait un mauvais tour. Mais il jeta un sort au lac qui piégea Fantine. Donc elle finit par ce noyé. La moral est que si Fantine n'avait pas été aussi naïve peut-être qu'elle ne sera pas morte. - Franchement cela ne se fait pas quoi, et il est advenu quoi de Tyr. - En faîte il a été banni du monde des Dieux pour avoir tué un de ses semblables et le pire c'est que c'était fait exprès puisque c'était un espion. Du moins c'est ce que dit la légende car je doute que se soit le seul responsable, je fait une pause, par contre je vais devoir plonger dans le lac puisque le sanctuaire et au fond. - Non! Ça ne va pas, et si tu ne peux pas remonter. C'est impossible que je reste bloquer et même si je ne peux pas il n'y a aucune chance que je meurs. - Le sort a été annulé depuis que Tyr a été bannis alors cela remonte à plus de 100 ans. - Ouais mais c'est risqué, dit-il méfiant - On verra. - Et je tiens trop à toi. - Mais ça va aller je te dis. Je l'embrasse une dernière fois avant de plonger dans l'eau. Je sais très bien que Hauru est angoissé à l'idée que je ne puisse pas remonter, toutefois je dois trouver le sanctuaire, je ne sais pas si un jour je pourrai lui dire toute la vérité mais je pense que le moment venue il me parlera aussi de tout son passé. Voilà le sanctuaire. La lumière orange du sanctuaire brille de mille feux. Je plonge encore et encore jusqu'à enfin pourvoir réciter la formule. - Ad midda locci radda. Et il se passe la même chose que pour le sanctuaire d'Eryn, j'entends la voix, je me présente, puis après avoir traversé le labyrinthe de pierre, j'arrive dans une grande salle plus grande encore que celle de ma première épreuve et franchement cela ne m'inspire pas vraiment confiance. - Bien, me murmure la voix, tu es arrivé dans la salle de l'épreuve du sanctuaire de Fantine. Tu vas devoir affronter et tuer un Terrasseur. QUOI?! Je crois que j'ai mal entendus ! Non mais là c'est forcément une blague, je crois bien que l'on ne parle pas de la même créature. Et pourtant au moment où le monstre fait son apparition, j'hallucine devant ce que je suis en train de voir. On parlait bien de la même créature. Je crois que finalement je regrette d'être venu, et que Hauru avait bien raison car ce Terrasseur est gigantesque il doit mesurer au moins 3 mètres de haut et 2 mètres de large. Malheureusement je ne peux pas sortir d'ici sans l'affronter alors je fais apparaître ma double épée et grâce à mon agilité je réussis à me glisser en dessous de lui et le blesser, sauf qu'il y a quelque chose que je n'ai pas prévu, c'est qu'il me repousse tout de suite après et là je me retrouve vraiment dans la merde car il m'attrape par une de ses pinces et je suis plus que surprise de savoir qu'il peut parler, bon au moins j'ai appris quelque chose d'intéressant avant de mourir. - Oh tu es venu libérer ton amie, mais tu penses vraiment pouvoir me tuer. - A vrai dire c'est pas encore mon amie, et je pense que tu es trop confiant. Qu'est-ce qui te dit que tu vas gagner? Je peux discerner un petit sourire qui apparaît, décidément je suis bien loin de mes surprise. - Tu crois rivaliser avec moi jeune fille. Je retiens un rire. Sérieux! je suis débile ou je le fait exprès?! J'ai une des créature les plus dangereuse qui me maintient par les pieds avec une pince et moi je RIGOLE ! - Je vois que le danger te fait rire fillette! - Quand on y pense je vois pas l'intérêt pour toi de me tuer étant donné que..... Visiblement il n'aime pas ma compagnie car il me lève encore plus haut que je touche presque le plafond de la salle en me secouant, il pousse un hurlement qui déchire les tympan . Je crois que je l'ai énerver. - Tu veux t'amuser, tu vas être ser....... Mon plan à parfaitement fonctionné, je profite de son inattention pour dégainer le poignard que je cache dans le bas de mon dos, l'étui est cacher par ma tunique donc impossible de s'en apercevoir. Je me hisse et d'un coup je coupe la pince, et un bout de la sorte de tentacule, qui me retenait prisonnière, mon ennemie pousse un hurlement de douleur tandis que je tombe dans le vide, je fait un magnifique salto arrière et retombe un genou au sol. J'ai tellement de classe, je suis parfaite. Arrête de te jeter des fleurs Me souffle ma voix intérieure, elle peut être démoralisant des fois. Bon en vari elle à un peu raison car là je suis dans la merde, je suis pas sûr que le Terrasseur va vouloir continuer à ce que je fasse la discute après le coup que je viens de lui faire. D'ailleurs je le voix se relever encore plus en colère que tout à l'heure. - Tu vas mourir sale garce !!!!! J'ai juste le temps de ramasser mon épée et de lui planter dans le coeur. Il voulait me sauter dessus et malheureusement pour lui j'avais mon épée devant moi, donc il était très con aussi. Un vent glacé me traverse et je sais déjà ce qu'il se passe. -Kiara, tu as réussis cette épreuve, je te félicite. Celle-ci n'était pas des plus simples. Je sens que mon esprit s'envole, je vais ressortie vivante et pour moi c'est un exploit.
Je réapparaît sur la rive juste devant Hauru, je lui souris. J'ai bien cru que je ne le reverrais jamais. Kiara, je suis sûr que tu as encore réussis à faire des blagues ou à te lancer des fleurs. Zéphira! Arrête de croire cela.......bon d'accord c'est vrai. - KIAR.......... Hauru ne termine pas mon prénom car son regard se pose sur quelque chose, ou plutôt quelqu'un, derrière moi. Je me retourne et je voix une belle fille au cheveux brun, elle a la peau bronzé par le soleil, elle est grande avec des cheveux mi longs et des yeux marron. - Je m'appelle Fantine, dit-elle à Hauru, et je suis l'élue que vous cherchiez et si ça vous intéresse je sais où se trouve le sanctuaire de Maelle. Hauru fait un incroyable effort pour parler : - Merci c'est gentil mais je crois que l'on va attendre un peu, juste le temps que Kiara se remette des épreuves qu'elle a faites. Je les regarde, soucieuse, mais qu'est-ce que Hauru est en train de me faire ? Une idée miraculeuse me vain à l'esprit - Tu sais quoi Fantine, je vais faire comme avec Eryn je vais de téléporter directement chez moi. - Mais je sais où se trouve.... - C'est non négociable. Je claque des doigts et d'un coup elle disparait avant d'avoir eu le temps de protesté. Je regarde Hauru, encore perturbé de ce qu'il s'est passé.
Je comprends aussitôt pourquoi Tyr a tué Fantine, elle lui avait jetée un sort, mais Tyr ne sait pas montrer aussi débile que les autre victimes, non, car il y avait déjà une fille dans son cœur, alors le sort ne pouvais pas fonctionner, mais...le cœur de Hauru est déjà pris aussi, alors pourquoi le sort l'a quand même attiré. Je sais que ressent Hauru pour moi est sincère, car je peux lire directement dans son cœur, et c'est aussi comme cela que j'ai pu découvrir ce qu'il lui faisait le plus peur : l'idée que je ne revienne pas des sanctuaires, que je sacrifie ma vie pour la sienne ou tout simplement que je meurs.
Après une rapide inspection de la clairière où vivent ma mère, Eryn, Perle et maintenant Fantine, maintenant elle va savoir à quoi sans tenir si elle ose faire du mal à mon petit ami.
* *
*
Depuis l'incident avec Fantine, Hauru se sent coupable de n'avoir pas pu résister à son charme, bien que je lui répète des milliers de fois que ce n'était pas sa faute, il ne veut rien entendre. Mais pour ce faire pardonner je suis sûr qu'il mijote quelque chose.
Demain c'est mon anniversaire donc je suis certaine que cela à un rapport avec ça. Je me demande bien ce que cela peut-être, mais quoi que ce soit, ça va me plaire. Je sais que je pourrais le savoir en lisant l'avenir mais j'ai envie qu'il me fasse la surprise surtout que ce ne serais pas drôle, car ma réaction serait moins naturelle et donc cela blesserait Hauru.
La seule chose que j'ai voulu savoir c'est si ça me plairait ou pas et la réponse a été positive alors je ne me fais pas de soucis à ce problème. Tellement fatiguée par ma journée je m'endors rapidement près de Zéphira.
Diana
Les jours défilent, nous somme de moins en moins fatiguer, car grâce au pouvoir de Veronika nous avons réussis à trouver un troupeau de chevaux sauvage. Cependant pour les faire venir nous n'avons rien eu besoin de faire puisque deux magnifiques juments, en nous voyant, son venu directement à nous. Et maintenant c'est comme si on se connaissait depuis toujours. J'ai prénommé la mienne Rubis à cause de sa couleur un peu rouge et baie ( j'ai découvert que j'ai des super pouvoirs et que mon ex-père et un démon, donc un cheval avec des reflet roux, cela ne m'étonne même pas) surtout que sa robe me fait penser à la couleur de mes cheveux : roux châtain. Quant à Veronika la sienne s'appelle Hanna. Nous sommes plus rapides maintenant et nous venons de traverser la moitié de ce que nous devions parcourir.
Je n'ai pas parler de ma vision à Veronika, du moins je ne vois pas l'utilité et même si c'est ma meilleure amie et ma seule alliée pour le moment je me méfie de tout le monde. Je sais de toute façon qu'elle sait que j'ai eu une vision, mais elle ne veut pas me demander des renseignements car elle sait que je n'ai pas envie dans parler, alors elle me laisse tranquille à ce sujet.
Comme c'est sur le même chemin nous avons décidé nous arrêter quelques jours dans une auberge. Du moins nous avons surtout décider ça car Veronika a un ami qui y travail, et selon Veronika il voudra nous accompagner, donc se serait un allié précieux.
* *
*
Nous arrivons enfin à l'auberge et je dois avouer que je ne m'attendais pas à voir ce que je vois devant moi. Elle est constituée de 3 étages : un qui sert de bar et de rafraîchissement, ce qui est normal dans une auberge, un deuxième pour le logement des visiteurs, et un troisième qui doit être la maison du gérant. Quand nous entrons enfin je suis stupéfaite par la propreté des lieux, ce qui n'est pas courant. Une voix me tire de ma rêverie. - Alors que vient faire une si belle demoiselle ici.
C'est un garçon qui devait avoir le même âge que moi, il est un tout petit peu plus grand que moi, il a les cheveux châtains foncer, des yeux bleus et je dois dire qu'il est carrément canon.
- Oh...euh. J'accompagne une amie, je n'arrive pas à détourner le regard. En matière de garçons, je ne connais rien, j'ai vécu tout ma vie dans une maison au beau milieu de nulle part et je n'ai jamais rencontrer d'autres personnes, jusqu'à Veronika, donc je ne sais pas vraiment comment me comporter. Dans tout les cas je crois que je n'aurais pas grand chose à faire car un sourire se dessine sur ses lèvres. Oh mon Dieu!
- Ce ne serais pas ma cousine par hasard? Au faite je m'appelle Edjan, me dit-il en me tendant la main. J'écarquille les yeux, sérieux depuis quand Veronika a un cousin et.......mais pourquoi elle ne m'en a jamais parler. - Veronika est ta cousine ? ! Il fronce les sourcils, je suppose que sa cousine ne ramène pas beaucoup de gens et que pratiquement personne ne doit la connaître - Oui c'est bien elle et c'est mon père le gérant, me dit-il Je m'en doutais, cependant il y a toujours une question que je me pose toujours, je me suis toujours demandé pourquoi elle ne vivait pas avec sa famille et je n'ai jamais voulu lancer le sujet. Je pensais qu'elle avait eu un problème ou qu'elle n'en avait pas mais là je ne comprends vraiment pas. - Mais pourquoi elle ne vit pas avec vous? - Longue histoire, me répond il rapidement. Ce n'est pas difficile de comprendre que c'est un sujet délicat pour lui c'est pour cela que je ne m'y attarde pas, n'empêche j'aimerais bien savoir la vérité. - Je comprends et je suppose que c'est toi qui vas nous accompagner et je m'appelle Diana. Je lui souris pour le rassuré, il m'a l'air très gentil et je dois dire que si c'est bien lui qui nous accompagne je suis plus que contente. C'est juste que tu le kiffe! QUOI?! Non c'est juste un pote Décidément ma voix intérieur et insupportable. Non mais j'ai raison je ne le kiffe pas, je le connais depuis deux secondes. Il me rend mon sourire avec les yeux débordant de malice. - Ouais super Diana, je crois qu'on va passer beaucoup de temps ensemble, son petit air blagueur me fait rougir. Purée non, sérieux j'ai l'air de quoi là?! Une voix me tire de mes pensées, je la reconnais aussitôt. - Oh Edjan arrête de draguer ma copine, nous lance Veronika en revenant du comptoir. Il lève les mains en signe d'innocence, mais on vois bine à son sourire que c'est de la très grosse ironie. - Mais je ne drague pas, je pose des questions - C'est ça, et tu crois que je vais te croire, lui dit-elle en roulant des yeux. - Bon tu m'excuse mais j'aimerais faire visiter les lieus à ta chère amie, lui répond il alors que mon amie soupire. - Bon ben je vous laisse je vais voir comment vont Rubis et Hanna à l'écurie. - Super en revoir Edjan me propose son bras que j'accepte avec plaisir. Il me fait visiter les deux premier étages, si on compte le rez-de-chaussée, puis le dernier étage, sa maison pour être plus précise. Je ne peux m'empêcher de regarder les tableaux accrochés au mur, et je ne peux pas non plus m'empêcher de demander qui les a peints. - C'est moi. - Nan mais tu rigole, c'est trop bien fait. - Merci, me répond il peu convaincu - Mais pourquoi tu n'en fais pas ta carrière au lieu, je l'ai bien remarqué, de faire le ménage ici, même si personnellement je trouve que sans toi cet endroit deviendrait une vraie décharge voir pire. Il me sourit. Mais malgré sa façade bonne humeur je vois bien que en réalité il est tristesse, sérieux pourquoi je dis que des bêtises. - J'aimerais bien continuer, son visage se crispe, mais mon père n'accepterait jamais que je l'abandonne pour ces trucs inutiles comme il se plaît à le dire. Cette fois c'est moi qui lui gratifie un sourire. - Je te promets que quand on aura fini, si tu veux toujours nous accompagner, ma quête, que je ferais tout pour que ton père change d'avis. - Bien sûr que je veux toujours vous accompagner, je ne raterais cela pour rien au monde. Mon regard se perd dans ses beaux yeux bleu magnifique, quand Veronika finis par venir à mon secours. - Edjan, franchement tu ne peux pas la laisser tranquille. - Mais je te jure que je n'ai rien fais, on discutait juste. Un petit rire sort de sa bouche. Puis elle se tourne vers moi : - Bon aller vient Diana je vais te montrer notre chambre. - Mais on n'a pas d'argent ? - Je ne parlais pas de louer une chambre, ce que je voulais dire c'est que nous allons dormir dans la chambre d'amis. Franchement entre famille on ne paye pas. Quand je dis que je suis stupide et bien c'est très vrais. - C'est vrai je n'y avais pas pensée.
Elle se retourne et me fais signe d'avancer. Nous traversons la chambre de Léon (le père d'Edjan), pour enfin arriver dans une salle moyenne, constituer de deux lits, d'une table basse, 3 petit tabourets, un canapé semblable à celui que j'ai vus chez Veronika, et bien entendu, accrocher au mur, les tableaux d'Edjan. Je m'approche des tableaux pour voir ce qu'il représentes. L'un d'eux montre une magnifique jeune fille aux cheveux châtain, je ne comprends que plus tard que ce tableau représente Veronika. Le deuxième doit surement être son père et le dernier une autre femme plus vielle mais splendide, qui doit être sa mère.
- C'est ma tante, donc la mère d'Edjan, elle morte. Personne n'a su ce qu'elle avait, un jour elle est tombée malade et un mois plus tard elle a mystérieusement disparue, cela a été très dure pour Edjan car il était très proche d'elle. Et s'il n'avait pas été là, mon oncle serait mort. Je pense aussi que c'est pour ça qu'il reste ici, pour ne pas le laisser seul au cas où.
Je me retourne vers elle.
- C'est pour ça qu'il ne veut pas continuer à peindre et en faire sa carrière, car il ne veut pas le laisser seul.
- Oui un peu de ça mais aussi par ce que sa mère était peintre, alors Léon ne veut pas qu'il peigne. Voilà pourquoi il a arrêté après sa mort, c'est elle qui lui a tous transmis.
Toute ses révélations me font culpabiliser d'avoir parlé à Edjan de ses tableaux. Veronika capte ma peine, en lisant mes pensées elle comprend.
- Ce n'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir.
- Mais même, ça a de l'être très dure pour lui, que je fasse ressortir de mauvais souvenir. - Non je te dis que tu n'as rien à te reprocher, mais en attendant j'aimerais bien aller manger quelque chose. - Ouais, moi aussi j'ai faim, dis-je en me tenant le ventre, c'est vrai que nous ne m'engeons pas des repas copier au bout d'une table, quand nous étions dans la forêt. - Bon ben vient alors, mais sache que tu ne dois pas parler sauf si on te pose une question à toi seul. Je lui jette un regard, pour lui faire savoir que je ne comprends pas. - Parce que Léon ne te connaît pas et vus comment Edjan te regarde cela m'étonnerais qu'il accepte vos fiançailles du premier coup. Cette fois c'est un regard d'agacement que je lui lance. Elle est sérieuse, d'accords on s'est échangé des petit regard, mais il me regarde normal, on est ami et moi qui n'en est jamais eu je dois dire que j'adore cela. Il faut qu'elle arrête de dire que l'on va finir ensemble. - C'est bon je rigole, enfaîte c'est juste qu'il se méfie de tout le monde depuis la mort de sa femme. - Oh je comprends, j'aurais du m'en douter.
Nous partons de la chambre pour nous diriger dans la cuisine et je ne peux cacher ma surprise quand je comprends enfin pour Veronika m'a dit de ne pas parler. Léon est un homme très grand qui doit au moins faire un mètre quatre-vingt-cinq, je sais je suis toujours très précise, il a les cheveux châtains, une cicatrice qui lui traverse le front et de grand yeux vert fatigués, mais c'est le regard qu'il me lance qui me fait frissonner, il est glacé et cela veut surement dire : si tu parles je te coupe la langue. Heureusement Edjan comprend mon malaise et vient à mon secours.
- Papa je te présente Diana une amie de Veronika et du coup une de mes amies aussi. Diana je te présente mon père.
- Euh bonjour...monsieur. Quand il entend mon prénom son visage change d'expression, sa colère qui laissait paraître, laisse place à de l'étonnement et quelque minutes plus tard une lueur d'espoir traverse ses yeux et il m'offre son plus beau sourire. Et cette fois c'est Veronika et Edjan qui sont étonnés. Comme je ne savais pas quoi faire je lui rends son sourire. - Bien le bonjour Diana, je m'appelle Léon mais je pense que tu le sais déjà. J'ai entendu dire qu'Edjan vous accompagnera dans votre voyage. Je suis sûr que ça lui fera le plus grand bien. Edjan lui est septique. - Mais tu es sûr que ça va aller, tout seul ? Et là il éclate dans un fou rire, qu'il en pleure presque. - Mais bien sûr pas besoin de t'inquiéter pour ton vieux père, je suis un grand garçon et je te ferais dire que je peux embaucher d'autres employés. Malgré la stupeur dans le regard de ma meilleur amie et d'Edjan nous passons quand même à table. Et malgré l'avertissement de Veronika, je parle avec Léon comme si on se connaissait depuis toujours et Edjan et ma meilleure amie ne tardent pas à nous rejoindre.
Nous commençons à nous raconter nos vies, notre histoire. Quand nous terminons enfin le dîner, Veronika me montre la salle de bain pour pouvoir me laver car après 3 semaines de marche et malgré nos petites virés dans les lacs, rivières, ruisseaux, nous n'étions pas vraiment propres.
Après que Veronika et moi sommes enfin laver, nous nous endormons dans notre chambre pour une nuit bien méritée et je crois que cela ne m'a jamais autant réjouis de dormir dans un bon lit. Ça nous change des arbres, cabanes et feuilles de palmier.
Je m'attendais à ce qu'une autre vision refasse surface mais pour mon plus grand bonheur, je m'endors tranquillement dans un sommeil profond.
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