Kiara

Tout est sombre et silencieux autour de moi et j'ai comme l'impression que quelque chose ne tourne pas rond. Je me lève doucement mais je reste figée sur place comme si on m'avait jetée un sort de paralysie. Mais....

- Kiaraaaaa!
Ce hurlement n'est pas du tout celui d'un humain.
Je n'ai pas le temps de savoir ce qui m'arrive que je vois un monstre courir dans ma direction. Je hurle de l'aide mais personne ne vient à mon secours je me débat comme je peux mais...d'un coup je me réveille dans mon lit. Ce n'était qu'un rêve, ouf.

Mais je n'arrive pas à me rendormir et j'ai le sentiment que l'on m'observe.
J'ai juste le temps d'attraper mon épée et de la pointer contre mon adversaire.
- Montre toi! je viens de hurler sans m'en rendre compte
- Tu me connais déjà, me souffle mon ennemi.
- Comment ça ?
- Kiara voyons je suis ton meilleur ami.
J'écarquille les yeux quand je comprends qui est cette personne.
- LISMET !
- Non moi je suis son fils Amarecth mais mon père est juste dehors et il n'hésitera pas à tuer ta pauvre mère.
- Laissez la !
- Ttttt, ce n'est pas toi qui décides donc baisse ton arme ou on tue ta mère.
Je fais ce qu'il me dit.
Et il m'entraîne dehors, je pousse un cri quand je vois ma mère allongée sur le sol.
- Noooooonnn! mon hurlement se répercute sur toute la clairière.
- C'est bon je l'ai.
- Bien joué, mon fils tu es sans doute le meilleur.
- Je te rappelle qu'elle est sa fille.
- Peux importe.
Mais d'un coup je n'entends plus rien comme si j'étais devenu sourde mais en réalité ma magie noire reprend le dessus. Cette fois je me transforme en un gigantesque loup blanc. J'ai l'impression que ma vision a changé, quand je vois la taille de mes griffes j'en profite et saute sur mon ennemi. Amarecth pousse un hurlement de surprise, je lui lacère les bras mais Lismet m'envoie un coup et me repousse. Quand je reprends forme humaine c'est comme si je contrôlais toute la lumière. Et ma magie ténébreuse refait surface : mes cheveux redeviennent aussi rouges que le sang mais cette fois mes yeux s'illuminent comme le soleil. Je lève ma main est un symbole y apparait. Je me lève dans les aires quand toute ma magie se transforme en lumière lumineuse et se referme dans un globe doré. Et au moment où Zéphira s'embrase, je lance le globe en direction de mes agresseurs. Ils disent quelque chose mais je ne réussis pas à les entendres, et d'un coup ils se volatilisent.
Je reviens à moi-même et je comprends tout de suite que je ferais tout pour sauver mon royaume, mon monde et ma famille.

Diana

Je ne comprends pas toute suite ce qui arrive mais quand je vois mon père et Amarecth tomber sur le sol, je ne peux pas me contrôler, je suis obligée d'ouvrir ma bouche.
- Papa, Amarecth mais qu'est-ce que....
- Ne t'occupe pas de ça Diana.
- Mais...
- J'ai dit non ! cri-t-il, et cela me fait l'effet d'une gifle.
Et sans répondre je m'enfuis en courant.

Kiara

Une semaine s'est écoulée depuis l'incident avec Lismet et je ne sais pas pourquoi mais ma mère évite mon regard. Depuis je passe ma plus grande partie du temps avec Zéphira et Hauru, d'ailleurs il est venu s'installer dans la clairière pour plus de sécurité.
Mais je ne sais pas pourquoi mais mes cauchemars ne s'arrêtent pas, je continue toujours de rêvé d'une princesse disparue et quand j'en parle à ma mère, elle fait tout pour éviter le sujet, une chose est sûr je ne vais pas lâcher et mener ma petite enquête. Pour l'instant, tout ce que je sais c'est que c'est ma sœur du moins je pense parce que si ma mère évite le sujet cela veut peut-être dire qu'elle a été enlevée, de toute façon je suis certaine qu'elle n'est pas morte car sinon je ne rêverais pas d'elle. Je suis même sûr que c'est un signe.
Bien évidement je fais tout pour ne pas me mettre en danger car avec ce qu'il s'est passer la semaine dernière, et que même si je suis sûr que Lismet ne va pas revenir toute suite, vaut mieux être prudente.
Un cri me ramène à la réalité. Je me retourne inquiète mais je me rassure aussitôt quand je comprends que ce n'est que Zéphira. Mais quand je décide d'aller la voir, une main m'attrape par le cou et me pose sur le sol. Je me débats comme je peux mais les bras de mon agresseur me tiennent fermement par les épaules, je donne des coups dans tous les sens mais je n'arrive même pas à le toucher, il est trop rapide. Quand je me libère enfin je me détends et lève les yeux au ciel quand je reconnais Hauru.
- Nan mais tu es malade tu m'as fichu une de ses trouilles! lui râlai-je dessus.
- Alors la grande Kiara Shargrin a eu peu.
- Parce que tu crois quoi, j'ai vécu, pour le moment, assez longtemps pour comprendre qu'on peut s'attendre à tout et je te ferais dire que depuis la semaine dernière, je me méfie de tout et de n'importe quoi alors oui j'ai eu peur.
Et la seule réponse qu'il me trouve c'est d'éclaté de rire.
- Ah parce que tu trouves ça marrant en plus.
- Ben ouais, il pose une main sur le cœur, Kiara je jure devant toute ma famille de ne plus jamais te faire peur.
- Tu ne devrais pas faire des promesses que tu ne peux pas tenir.
- Oh mais je vais la tenir.
- C'est ça, dis-je en levant les yeux au ciel
Et je pars voir Zéphira.
Mais je sais au fond de moi que toute ma vie je devrais faire des choix difficiles, qui me coûteront des êtres chers.

* *
*

- Kiara je crois que j'ai trouvé quelque chose, me murmure Hauru
Cela devient une certaine habitude maintenant. Hauru et moi nous retrouvons tous les matins pour partir à la chasse aux infos. Bien sûr nous savons où chercher : la bibliothèque de Aslan. Aslan est enfaîte la région au sud-est de Bâl'Shanta et personne n'y va jamais. Mais nous ne sommes pas si bêtes, nous avons quand même pris une autre apparence parce que moi tout le monde me connaît et ça fait longtemps qu'on m'a déclaré disparue même si la garde royale est toujours à ma recherche. Et pour Hauru c'est tout simple : la couleur de ses cheveux, ils sont blonds et tous ceux qui ont une autre couleur de cheveux que châtain sont considéré comme des esclaves. C'est mon père qui a créé cette loi à la disparition de ma mère, pour pas qu'une fille qui lui ressemble prenne sa place en tant que reine. Donc puisque moi j'ai les cheveux roux la plupart des gens du peuple ne me supporte pas à cause de ça puisque certaine personne de leur entourage n'a pas la bonne couleur de cheveux.
- Qu'est-ce que tu as trouvé ?
- Ben vient voir.
Je rejoins Hauru près d'une étagère. Il tient un livre dans les mains et je réussi à lire le titre « Légende de Bâl'Shanta ».
- Regarde, me dit Hauru en me montrant un paragraphe, apparemment quand ta mère à disparue on raconte qu'une princesse a disparue en même temps qu'elle et que c'était sa fille mais personne n'est vraiment sûr.
- Alors c'est vrai, j'ai vraiment une sœur.
- Mais je viens de te dire qu'on était pas sûr.
Je souris, j'oubliais que mon petit ami ne connais pas tout les sort.
- Oui mais ma mère aurait très bien pu jeter en sort d'amnésie modifier.
- Ça veut dire quoi ?
- Ça veut dire que le sort qu'elle a jeté fait en contre partit oubliée l'existence d'une personne à tout un peuple. Enfaîte il ne savent pas vraiment si cette personne a vraiment existé ou s'ils ont halluciné.
- Mais c'est cruel!
- Oui, c'est pour ça que ce sort est prohibé. Bon, faut qu'on rentre sinon ma mère va se douter de quelque chose
- D'accord.
Il repose le livre sur l'étagère et après avoir vérifié qu'il n'y a personne, je nous téléporte directement dans ma tente.
Après un petit coup d'œil indiscret, nous nous dirigeons vers la tente qui nous sert de cuisine pour savoir ce que ma mère nous a préparer de bon. Car la vie n'existe pas sans la cuisine de ma mère, tellement elle est bonne.

Diana

Depuis ma dispute avec mon père, je ne lui parle plus, n'y a lui n'y a mon frère d'ailleurs que je trouve toujours aussi suspect. Mais mère et Kimaati n'y sont pour rien alors je fais tout pour rester le plus naturelle possible en leur présence. Même si ce n'est pas toujours facile. Et le pire c'est que mon père et Amarecth non pas du tout l'air de regretter quoi que ce soit à croire que ça leur arrange que je ne leur parle plus, en tout cas se sera à eux de venir s'excuser et pas à moi.
Mais une voix me ramène à la réalité.
- Diana?
Je ne connais pas cette voix, je me retourne, mon sabre à la main, et me retrouve face à face avec une fille, du même âge que moi environ, elle a des cheveux châtains et des yeux noisette alors que moi j'ai les cheveux mi châtain mi roux et des yeux noir.
- Qui est tu, dis-je avec méchanceté.
Mon père m'a toujours appris qu'il ne fait pas faire confiance au inconnu.
- Oh je ne te veux aucun mal mais enfaîte je te suis depuis un moment est......euh...je me disais que.....peut-être tu voudrais devenir mon amie?
Visiblement je suis choqué par sa réponse, car en voyant ma têtecela la met mal à l'aise.
- Et je m'appelle Veronika.
Elle me tant sa main. Je me radoucit aussitôt, elle n'a pas l'air méchante. Alors cela ne me fera pas deal d'être gentille.
- Oh, eh bien moi je m'appelle Diana, ben je suppose que tu le sais, répliquai-je avec un peu plus de douceur et en rangeant mon sabre dans son fourreau.

Kiara

Chaque nuit, je rêve de cette fille. Mais cette nuit ce n'est pas d'elle que je rêve : je rêve d'une guerre. Je ne sais pas si elle s'est déjà passé, mais en tout cas c'est une guerre atroce. Quatre groupes, de millier de personne, se battent contre une ombre. Des gens se font tuer dans d'atroce souffrance. Quand tout à coup je vois une fille, levée la main et...un symbole s'illumine en son milieu. Comme lors de mon dernier combat avec Lismet. En suite cette fille, que quelqu'un à appeler Zelda, élimine les ombres. Mon rêve devient noir puis je vois Zelda sur le trône de Bâl'Shanta au côté de son mari. Puis une grotte apparaît et j'entends une voix dire :

« Le pacte est rompu, la guerre est déclarée »

Cette voix répète cette phrase à l'infini, jusqu'à ce que je me réveille en sursaut.
Je me rends compte quelque minute après qu'il fait encore nuit, mais je me lève quand même. De toute façon je sais que je ne pourrais pas me rendormir et je ne veux pas réveiller Hauru, alors je mets ma veste et parts me promener.

Diana

Maintenant mes journées sont de plus en plus joyeuses car depuis la semaine dernière, Veronika et moi on est devenue inséparable parce que quand on y pense c'est ma seule amie. Grâce à elle, j'oublie la moitié de la journée ma dispute avec mon père et mon frère, car de ce côté là rien ne s'arrange. Maintenant je sais que Veronika ne me veut aucun mal, donc j'ai appris à la connaître. Mais quand je rentre à la maison mon père est toujours aussi distant avec moi et forcément cela me rend triste. Je ne lui ai pas parlé de Veronika car je sais qu'il va tout faire pour ne plus qu'on se voit alors seul ma mère et Kimaati, mon autre frère qui lui est d'une gentillesse remarquable, sont au courant car je sais qu'ils ne le diront pas.
- Salut.
- Salut Veronika, comment tu vas ce matin?
- Oh ben je vais bien et toi?
- Moi ben bof mon père m'ignore toujours et je ne sais même pas pourquoi.
- Ouai je peux comprendre, moi ma sœur est enfaîte ma tante alors c'est aussi compliquer entre nous, je n'ai pas pu rester avec elle. Alors j'ai vécu pendant 2 ans seule mais maintenant je suis plus heureuse car je t'ai toi.
Quoi?! Elle ne m'en avait jamais parler!
- Oh merci c'est gentil, mais comment ça ta sœur c'est ta tante?
- Ben enfaîte quand ma mère est morte une fille est apparue des semaines plus tard et elle ressemblait à ma mère elle prétendait être notre sœur. J'ai eu des sortes de visons du passé et j'ai vue ma mère se faire tuer. Elle avait été tuée par sa propre sœur. Avaya, celle qui prétendait être notre sœur était enfaîte notre tante à mes frères et moi, mais je n'ai pas voulu leur en parlé, car dans la suite de la vision celle-ci fut tuée peu de temps après ma mère. Mais à ce moment-là le serviteur suprême des Ténèbres lui a redonnée la vie en échange d'un pacte : elle devait protéger et ranger du côté obscure, l'Élue du royaume Aura. Alors bien entendu elle a accepté. Cette Élue s'est moi, mais en lui redonnant la vie Les Ténèbres on fait en sorte qu'elle devienne ma jumelle des ombres, cela signifie qu'un lien nous unis, un lien obscur, alors quand j'ai compris qu'elle était ma tante et ce qu'elle a osée faire je me suis tout de suite enfui.
- Et ben ça alors, je m'attendais à tout sauf à ça. C'est un vrai roman ton histoire, mon amie rigole, j'ai vraiment de la peine pour toi mais tu sais comment il s'appelait le serviteur des Ténèbres ?
- Oui bien sûr, il s'appelait, du moins il s'appelle car il est toujours en vie puisque c'est un démon, il s'appelle Lismet.
Je pousse un cri.
QUOI?! IMPOSSIBLE! Mon père ne peut pas être le serviteur des Ténèbres, pourtant tout s'explique maintenant, à chaque fois qu'il ne voulait pas que je me face des amis, quand il me disputait parce que j'étais trop gentille...
Enfaîte Lismet n'est pas mon père, enfaîte-moi aussi je suis une Élue, enfaîte Lismet m'a enlevée à ma naissance.