Ils ne firent pas de bruit en se déshabillant. Elle réussit à se taire lorsqu'il tint sa promesse de détendre ses muscles. Elle retint même ses cris quand la bouche de Rashid s'empara de ses seins. Puis, il glissa ses mains entre ses jambes.

Aurora ferma les yeux, laissant son corps prendre le dessus sur son esprit. Chaque caresse, chaque souffle, chaque baiser la faisait frissonner de désir. Elle sentait les vagues de plaisir monter en elle, la transportant vers un monde de sensations inconnues et enivrantes. Rashid savait exactement comment la toucher, comment la faire vibrer de plaisir. Elle se laissait emporter, s'abandonnant complètement à ce moment de passion intense.

Elle gémit silencieusement de plaisir lorsque ses lèvres douces et expertes se posèrent sur son intimité, l'envoyant au bord de l'extase.

Aurora se laissa emporter par les vagues de plaisir, s'abandonnant complètement à la passion dévorante qui les consumait tous les deux. Et dans un moment d'extase ultime, elle voulut laisser échapper un cri de plaisir mais se retint, comme il le lui avait demandé.

Elle sentit son corps vibrer sous les caresses expertes de son amant, chaque sensation l'envoyant un peu plus près du point de non-retour. Elle savait qu'elle ne pourrait bientôt plus se retenir, que l'orgasme approchait à grands pas. Ses mains agrippèrent le sable, ses hanches se soulevant pour rencontrer chaque mouvement de sa bouche affamée.

Elle se sentait transportée dans un tourbillon de plaisir, ses sens en éveil, son esprit embrasé. Dans un dernier instant de maîtrise, elle réussit à retenir le cri de plaisir qui menaçait de s'échapper de sa gorge, obéissant aux désirs de son partenaire. Et dans un ultime paroxysme de plaisir, elle se laissa emporter dans une explosion de sensations dévorantes.

— À mon tour de prendre du plaisir, dit-il d'une voix rauque. Il déboutonna son pantalon et la regarda intensément.

Regardant son sexe énorme, elle lécha ses lèvres.

— Pas ce soir, dit-il d'une voix sombre, ce soir je suis en toi. D'un coup de reins profond, il entra en elle.

Aurora ferma les yeux, laissant échapper un petit soupir de plaisir alors qu'il la pénétrait avec une force et une passion indescriptibles.

Chaque mouvement de hanche était une nouvelle vague de plaisir déferlant sur elle, la transportant au-delà de toute réalité. Elle se sentait vivante, vibrante, connectée à lui d'une manière profonde. Ses coups de reins augmentaient en intensité, la plongeant dans un tourbillon de sensations enivrantes.

Elle le mordit avec plus de vigueur pour contenir la volonté de crier. Enfin, après l'avoir tourmentée pour ce qui semblait être une éternité

Il serra les dents, retenant son cri de satisfaction.

Ils se couchèrent, bras et jambes emmêlés, jusqu'à ce que la brise nocturne froide leur caresse la peau. Rashid s'assit pour remonter la fermeture du sac de couchage et elle put voir ce qu'elle lui avait fait.

— Oh, non... elle était horrifiée par les marques rouges et profondes.

— Qu'est-ce qu'il y'a ? son inquiétude était évidente.

— Je t'ai mordu.

Il sourit.

— Merci.

— Je suis désolée.

— Je m'en fiche. Nous aurons encore deux autres nuits dans le désert. Peut-être que tu me laisseras encore plus de souvenirs.

Elle continua d'être inquiète.

— Es-tu sûr que ça ne fait pas mal?

— Pourquoi ne le refait tu pas pour être sûre?

Aurora se pencha, lécha les marques, puis distribua plusieurs baisers sur elles.

— Nous allons voyager loin demain.

Tu dois te reposer.

Tourne-toi et arrête de me taquiner.

Aurora rit de le voir si déçu, mais s'endormit en quelques secondes.

Quand elle se réveilla, Rashid était déjà habillé et elle pensa que c'était mieux ainsi. Son regard indiquait que si elle s'était réveillée quelques minutes plus tôt, elle aurait certainement retardé tout le groupe.

— Bonjour, Aurora .

— Bonjour elle se leva et se frotta les yeux.

— Je t'ai laissée dormir autant que possible, mais nous devons partir bientôt, si nous avons l'intention d'arriver à l'oasis suivante avant le coucher du soleil.

Luttant contre l'embarras, elle répondit.

— Je serai rapide. Donne-moi dix minutes.

— Dix minutes un baiser ferme scella ces mots.

Aurora le vit partir parmi la végétation luxuriante, son corps désirant sa touche. Pressée par le vent froid, elle dissipa le désir qui envahissait ses sens et se leva. L'air du matin était froid, presque glacial, sans le feu et la chaleur qui arriveraient quand le soleil se lèverait. En terminant ses tâches, Aurora resta impressionnée par la manière dont Rashid reflétait la gloire cachée de cette terre.

— Aurora , tu es prête? l'appel de Rashid coupa ses pensées.

— On part?

à part l'herbe écrasée, rien d'autre ne révélait le passage d'un camp dans ce refuge désertique.

— Je n'ai pas l'intention de te laisser mourir de faim. Étant moi la cause pour laquelle tu es probablement affamée la puissance de sa voix résonnait avec véhémence en elle. Elle lissa son pantalon, avec une timidité inexpliquée.

La réaction soudaine d'Aurora surprit Rashid. Il sourit et plia les genoux pour se mettre à sa hauteur et voir les ombres dans ses yeux.

— Qu'est-ce qui t'inquiète?

Elle baissa la tête.

— Comment ça ? Moi, je vais bien.

— Je suis ton mari. Tu ne me mentiras pas. Réponds-moi.

— Nous allons nous retarder protesta-t-elle.

Le temps n'importait plus.

— Ceux qui attendent il parla avec une fermeté dans sa voix, conscient de sa vulnérabilité.

— Ici n'est pas l'endroit elle posa ses mains sur sa poitrine, comme pour l'éloigner.

— Tu me répondras.

— Tu es tellement arrogant que parfois j'ai envie de crier!

Cette explosion le fit presque sourire. Le tempérament d'Aurora le ravissait. Mais la simple reconnaissance qu'elle lui cachait quelque chose l'empêchait de sourire.

— Je suis prêt à aller

— Moi aussi le ton de sa voix était féroce.

— Je suis venue à toi.

— Et tu resteras.

Cette terre primitive commence-t-elle à perdre ses charmes ?

— Non, mais tu me rends folle avec tes questions.

— Réponds-moi et je ne demanderai plus.

— Je te dirai plus tard.

— Dis-le maintenant il la maintenait en place, la tenant par les cheveux.

Elle détourna les yeux.

— Tu abuses de ta force.

— J'utiliserai tout avantage à ma disposition il ne pouvait pas la perdre.

Elle était aussi vitale pour lui que l'air qu'il respirait.

Pendant une seconde, leurs regards se croisèrent. Le silence planait sur eux, ses mots implacables presque visibles dans l'air.

— Qu'importe ce à quoi je pensais?

— Tu m'appartiens, Aurora

Elle soupira, se sentant vaincue.

— Je pensais au passé.

— Pourquoi continues-tu de penser à cela? le passé n'apportait que douleur et trahison.

— Je ne peux pas l'éviter. Pas tant que le passé reste parmi nous. Quatre ans, Rashid. Quatre ans que nous avons été séparés et tu refuses de partager un seul morceau de ta vie durant cette période.

— Que veux-tu savoir?

— N'importe quoi! Tout! Ne pas savoir ce qui s'est passé au cours de ces années, c'est comme un trou en moi, un vide où tu manques.

— Tu as fait ce choix.

— Mais maintenant je fais un autre.

— S'il te plaît elle implora.

Il la lâcha. S'éloignant, il la regarda avec des yeux sombres comme s'ils étaient couverts de mousse.

— J'ai été la cible d'une tentative d'assassinat, faite par une organisation terroriste à mon retour de ton pays

— Non! Ils...

Il secoua la tête en négatif.

— Ils n'avaient aucune chance.

— Sont-ils toujours une menace?

— Non, ils étaient soutenus par leur gouvernement, qui a été renversé il y a deux ans. Le nouveau gouvernement est amical et ne parrainera plus de telles tentatives.

C'est alors qu'il lâcha les mots qui la frappèrent si fort qu'il aurait encore mieux valu qu'il la frappe de ses poings.

— Ils ont cru que j'étais affaibli et que j'étais une cible facile, parce qu'une femme m'avait laissé à genoux.

L'appel d'un des guides interrompit le lourd silence. Rashid répondit sans détacher ses yeux d'elle.

— Nous devons y aller.

— Vas-tu rester fâchée toute la journée? il savait qu'il était injuste, mais il ne pouvait se contrôler. Il voulait qu'elle réagisse, qu'elle ressente ce qu'il ressentait, même si ce qu'il ressentait était de la colère.

— Je ne suis pas fâchée sa réponse avait une étincelle de son feu habituel.

— C'est mieux que tu connaisses la vérité.

— Que tu ne me permettras jamais de me rapprocher trop de ton cœur?

— Oui, je ne serai pas une cible facile cette fois.

- Cible? dit-elle dans un soupir rauque.

Ce n'est pas une guerre.

Avec la voix tremblante, il répondit.

- C'est pire.

Après cet échec, il ne pouvait guère continuer à exercer ses fonctions. Il avait aimé plus qu'il n'aimait les déserts sans fin de sa terre, mais c'était l'immensité du désert qui l'avait aidé à guérir les blessures qu'il portait.

- Je ne veux pas me battre avec toi dit-elle.

- Tu m'appartiens maintenant, ma chère Aurora. Il n'y a aucune raison pour que nous nous battions. Ce que nous avons est pour toujours il ne lui donnerait plus son cœur, mais il ne lui permettrait pas non plus de partir.

Pour toujours. Aurora jeta sa tête sur la poitrine de Rashid et avala ses larmes. Il fut un temps où elle aurait marché à genoux sur du verre brisé pour la promesse de passer l'éternité avec Rashid. Maintenant, ce n'était plus suffisant. Une éternité avec un Rashid qui ne l'aimait pas et ne l'aimerait jamais, ce n'était pas assez.

Les obstacles sur son chemin étaient devenus de plus en plus insurmontables. Convaincre Rashid de sa loyauté ne suffirait pas. Peut-être lui pardonnerait-il de ne pas avoir combattu pour son amour devant sa famille. Mais pardonnerait-il un jour le deuxième coup à sa fierté de guerrier?

Et si elle portait le troisième coup, révélant le secret qui avait brisé le cœur d'un enfant?

La panique menaçait de la submerger. Non! Personne ne devait connaître son illégitimité! Personne ne devait faire honte à son mari. Seule sa famille le savait, et ils appréciaient trop leur position sociale pour laisser la vérité se faire connaître.

Penses-tu qu'un prince épouserait une fille qui ne sait pas qui est son propre père?

Quatre ans plus tôt, Aurora avait touché son point le plus vulnérable et l'avait encore serré fort. Aurora ne s'était pas encore remise de l'attaque, car elle savait que sa sœur avait raison. Comment Rashid pourrait-il l'accepter, encore moins l'aimer, si même ses parents d'accueil n'avaient pas pu le faire?

- Tu vas me le dire cet ordre direct la sortit de ses souvenirs sentimentaux.

Se permettant de sourire, elle laissa l'espoir lui réchauffer le cœur. La bagarre serait difficile. Et alors? Elle était presque morte lorsqu'elle était loin de lui. Tant qu'il y avait une goutte d'espoir, tant que sa panthère voulait lui parler, tant qu'il touchait son corps assoiffé de passion, elle persévérerait. Peut-être qu'un jour il lui ferait suffisamment confiance pour l'accepter pleinement. Jusqu'à ce jour, elle garderait le secret.

- Dis-moi le ton de sa voix était calme mais déterminé.

- Quoi?

- Dis-moi exactement ce qu'ils ont essayé de faire.

- Rashid

J'ai déjà dit que le passé est passé. Si tu ne veux pas te battre, il vaut mieux ne pas parler de cela.

- Et je suis censée obéir sans remettre en question ton décret.

- Personne ne défie le sheik quand il dit quelque chose.

- Tu es mon mari.

- Et pourtant, tu n'agis pas comme une femme soumise.

- Si tu voulais dominer, tu aurais dû acheter un animal de compagnie.

- Non, Aurora , je n'ai pas besoin d'un animal de compagnie. Pas tant que tu es là.

Sans avertissement préalable, il commença à raconter l'attentat.

- Nous nous sommes arrêtés à Riviera pour des raisons diplomatiques. Sur le chemin de l'aéroport, ma voiture a été séparée du cortège par deux gros camions.

- Et Ismael?

- Il n'était pas une compagnie bienvenue à cette époque la réponse tranquille de Rashid apporta une autre douleur à son cœur meurtri.

Ismael était dans la voiture plus en avant avec deux agents de sécurité. Deux autres étaient dans la voiture juste devant. Je ne suis jamais seul, Aurora Mon chauffeur est aussi toujours un agent de sécurité formé.

- Qu'est-il arrivé ensuite?

- Nous nous en sommes sortis.

- C'est tout ce que tu vas me dire? protesta-t-elle, dérangée par la façon dont il semblait esquiver encore une fois.

- Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire. C'étaient des fanatiques religieux d'une nation troublée, et ils ont essayé de m'assassiner de leurs propres mains. J'en ai arrêté trois, mon chauffeur, plus deux autres.

- Et puis les autres agents de sécurité ont pris en charge le reste après avoir franchi la barrière des camions? essaya-t-elle de deviner.

- Assez de ça. Passons à d'autres questions.

Elle aurait pu discuter avec lui, mais il s'était déjà assez ouvert après son refus initial de parler de sa vie. Craignant de perdre cette chance, elle répondit.

- C'est bon.

Ce soir-là, Aurora ne pouvait plus prétendre que tout allait bien. Pas quand son cœur menaçait de se briser.

- Ça te dérange si je me couche plus tôt? demanda-t-elle à Rashid. Le feu de joie qui lui avait semblé si romantique la nuit précédente lui faisait maintenant mal aux yeux.

- Ne veux-tu pas rester plus longtemps? sa voix avait un ton sombre qu'elle ne pouvait pas déchiffrer.

- Je suis fatiguée. Tout cela est nouveau pour moi.

À sa grande surprise, Rashid la rapprocha de lui.

- Je m'excuse Aurora tu ne te plains pas et j'oublie que ce voyage doit être difficile pour toi.

Elle posa sa tête sur son épaule, réalisant qu'une partie de sa douleur avait déjà disparu.

- Veux-tu que je reste parce que je suis ta femme?

- Ton intelligence est l'une des raisons pour lesquelles tu es ma femme. Même si mon peuple t'accepte comme étant la femme que j'ai choisie, le respect que tu recevras dépendra de nombreux facteurs, parmi lesquels la capacité de supporter l'aridité de cette terre.

Elle comprit que son honneur était maintenant inséparablement lié au sien.

- Je vais rester plus longtemps. Peux-tu me serrer dans tes bras? elle frissonna en réalisant le besoin dans sa voix.

Prochain chapitre ce dimanche