Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 24

"Petite araignée qui cherche son salut parmi les Réels, méfie-toi. La Réalité ne peut se mélanger à l'Imaginaire, et,par défaut, les Araignées également."

~Mère-Soie

L'atelier de dentelle du Jardin de Botanique était un endroit que la majorité des gens évitait. Le petit domaine de Fil était tapissé de soie d'arachnides, sous toutes les formes : de la plus travaillée des toiles aux simples fils qui descendaient du plafond.

Le petit garçon se mit dans un coin, et pleura toutes les larmes de son corps. Pourquoi le regardait toujours t-on comme une bête curieuse, alors qu'il s'efforçait toujours à faire le bien autour de lui ?

Alstroe, après avoir regardé plusieurs pièces, fini par entré dans celle-ci.

-Ça va ? fit il en avisant le tisseur.

-Non, il y a trop de sang, fit-il en s'essuyant les yeux. Même moi, je ne supporte pas ça...

- C'est peut être un truc d'artiste ?

-Je ne sais pas... La peur des gens qui regardent bizarrement aussi ?

-Ah bon ? Ils t'ont regardé bizarrement ? Pourquoi ils auraient fait ça ?

Fil projeta de la soie au plafond et tissa une toile.

-Pour ça. J'ai utilisé ma soie pour les pansements.

-Mais c'est bête, non ? Tu les as aidé, alors il devrait être bien content de ta soie, non ?

-Oh, mais bien sûr ! C'est très vrai que les gens se fichent de qui est leur sauveur, tant qu'il les sauvent, n'est-ce pas ? Il marqua une pause.

-Très peu d'êtres humanoïdes assureront de se faire sauver par un hybride ou autre chose répugnante. C'est aussi simple que cela. Les gens sont imbus d'eux-mêmes et adorent les clichés sur les bords, c'est tout.

- C'est dommage....

-Bienvenue à Fallen-Ir ! Les gens sont comme ça depuis longtemps...

-Ah, d'accord....Les gens sont vraiment bizarre ...Et violets.

-Violets ?

Fil avait vraiment du mal à parler en couleur. En insecte, oui. Il le faisait beaucoup. Par contre, les couleurs... Il était habitué à un gris simple et banal, la seule couleur qui méritaitson attention.

- Oui, violet. Compliqué, quoi.

-Oh... Comme les araignées quoi.

- Si tu le dis !

-Bon, allons voir comment les réfugiés vont, OK?

Fil s'ébourriffa les cheveux.

- Oui ! Je leur ai donné des feuilles et des crayons pour occuper les petits et certains grands, d'ailleurs !

-Cool ! Fil se leva et fila vers l'enttrée, ces araignées sur les talons, vite rejoint par Alstroe.

~~~~~

Les deux revinrent vite à l'allée principale. Parmi la foule grouillante, une silhouette dépassait désormais tout le monde de deux têtes, svelte et pâle, comme une apparition nocturne, mystique. Dame Liliana avait fait un long voyage. Son bâton glissait devant elle pour se repérer. La prophète de la Lune s'avança vers les blessés, levant doucement une tendre main, dont la peau ruissellait de nacre lumineux comme une lueur de lune. La divinatrice offrait sa lumière étoilée aux blessés elfes, pour les guérir.

Lyre, quant à lui, arriva 5 minutes après elle. Il apporta réconfort à une famille qui passait par là, puis servit immédiatement de doudou à un troupeau d'enfants elfes et humains. Les enfants se fichaient royalement de la guerre entre les deux peuples : un enfant était un camarade de jeu, pour un autre enfant. Lyre adorait tellement cette ignorance enfantile...

Dame Liliana avait organisé une chaîne de personne blessées. La divinitrice, au bout de cette chaîne, faisait passé un par un les blessés sous sa lumière de lune accordant le miracle à chacun d'entre eux... Elle regarda le ciel. Ses pouvoirs étaient bien plus puissant la nuit... Mais il semblait que le jour et la nuit soit inexistants dans ce ciel d'une nuit total. L'Oracle devait faire ce qu'elle pouvait avec ce qu'elle avait.

Millisandre se téléporta juste à côté de Dame Lilianna.

-Les Méchants ont accepté, fit-elle simplement. Baie Ardente est resté là-bas.

Dame Liliana finit de guérir les ultimes blessés de sa lumière mystique. Son regard clos se releva vers Millisandre.

-Merci pour ton aide, Millisandre.

C'était sincère. Aussi sincère que de savoir que la lueur des étoiles existait toujours derrière le voile qui obscurcissait le ciel. Elle regarda le Jardin de botanique... Si beau, un art que d'être le refuge pour quiconque en as besoin. Mais aussi une proie pacifique. Et les ombres de la forêt qui les entourait les observaient, prêtent à intervenir au moindre ordre...

La nuit tombait lentement. On ne voyait pas la lune, seulement sa lueur qui peinait a traversé le voile ténébreux du ciel.

- Ça suffira.

Les minces rayons de lune s'écoulèrent sur sa peau blanche, faisant étinceller sa chair de nacre, et elle ouvra enfin ses yeux blanc lunaire...

-J'ai besoin de vous mes sœurs...

Quand elle éleva ses mains, les étoiles se dessinèrent sur sa peau, cosmos qui valsait au sein même de son être a l'infini, la gracilité de ses doigts dessina dans la réalité même de la nuit des étoiles qui se gravèrent doucement sur le dôme de verre d'Ijune. Grand dôme de lumière bénie par les étoiles de nacre, lumière rassurante, chassant les ombres et les cauchemars loin de l'îlot de lumière lunaire qui constellaient leurs protectrice. C'était comme si la voûte céleste les protégeait, infinité du cosmos qui enlaçait ce lieu béni et ses résidents dans une protection impénétrable.

-De rien.

Elle ne savait pas trop quoi dire. La seule chose qu'elle essaya de faire était de contacter Skotadi. Seul le vide lui répondit.

-Il m'énerve, grogna t-elle.

Fil arriva au moment même où les étoiles décoraient le dôme de verre. Joyeux quand il vit Lyre, il pâlit quand il vit Dame Liliana. Il courut vers le kitsune, derrière lequel il se cacha.

L'Oracle, dont le corps de nacre était devenu une véritable mer étoilée, restait concentrée à maintenir la bulle protectrice qui c'était forgée autour du jardin de Botanique. C'était une barrière qui semblait si fine, si gracile, dont les vagues d'énergies semblait être une seconde voûte céleste. Pourtant, aucune ombre n'osait ne serait-ce que touché cette barrière. On y sentait l'énergie divine accordée par la lune qui rendait cette bulle aussi puissante que belle.

- Ainsi les refugiés seront hors de tout danger.

Dame Liliana revint ensuite vers Lyre, sa main douce se pose sur son pelage. Comme on pausait une main réconfortante sur l'épaule de quelqu'un. Ce genre de remerciement silencieux qui prennaient toute leur valeur dans les petits gestes.

Le kitsune accepta la main, avant d'essayer de réconforter Fil par sa présence. Comme le ferait un père... Dur d'être un père improvisé...

- Bonjour Fil, finit par déclarer la grande Dame d'un air léger.

Elle vint s'asseoir sur un banc du jardin. Dame Liliana était aveugle, ce genre d'aveuglement qui passait outre les apparences, et pourtant.

-Tu es magnifique, fit l'aveugle.

Parce c'était vrai... L'âme de Fil était magnifique. Elle savait que l'apparence de l'arachnide était bien différente de ceux des elfes et des humains. Et pourtant, elle pouvait voir la beauté à même son âme.

Fil fait partie des ces histoires impromptu du destin qu'elle affectionnait particulièrement. Le genre d'histoire qui demandait plus de bravoure que n'importe laquelle : celle des différents.

Dame Liliana avait besoin de le dire. Fil était magnifique. Il méritait d'être magnifique.

Fil ne fit que s'enfoncer encore plus dans la fourrure de Lyre. Cette dame lui faisait peur. Elle était trop grande... Au final, une araignée vint le réconforter sur son épaule, faisant flipper Lyre, qui emmena les autres enfants trois mètres plus loin.

-La Dame apporte la mort, fit le garçon tristement.

Il regarda au-dessus de lui et vit les étoiles, protection ultime du Jardin de Botanique. Fil ne pût s'empêcher de trouver cela si fade... Il manquait quelque chose... La Vie était réelle, le Jardin ne l'était pas.

C'était ça ! Il manquait une petite part d'Imagination dans ce qu'avait fait l'Oracle !

Fil remonta ses manches, et envoya des jets de tissus d'acier sur les quatres coins du dôme. Une foule d'araignée s'attella à tisser à la place du garçon, et, quelques minutes plus tard, les étoiles étaient tissées entre elles dans un ensemble bien précis de constellations.

- Quelle Dame ? demanda l'aveugle d'un air soucieux.

Est-ce que l'araignée parlait d'elle ? Ce ne fut que lorsque que Fil tissa cette seconde peau à sa barrière que son sourire sincère et bienveillant refit surface sur son visage de nacre.

-Merci beaucoup, Fil.

Son aide était plus précieuse qu'il ne le croyait.

-Je ne sais pas... Une Dame qui parle dans le ciel, fit-il. C'est tout ce que mes rêves me disent, fit-il en haussant les épaules.

- Cette Dame là a été dévoyée par un démon, affirma durement Dame Liliana, avec la tristesse de ceux qui ont échoué à leur devoir.

Elle aurait dû guidée Dorcas vers un avenir meilleur. Mais depuis des siècles, elle a laissé cette famille seule dans la mission qu'elle leur avait confié il y a des millénaires. Peut-être que tout ceci était de la faute de Liliana...

Et quand elle regarda le ciel noirci par les sorts de Dorcas, elle voudrait s'excuser. Liliana s'en voulait terriblement.

Fil se mit à tisser à la vitesse de la meilleur araignée. Il allait encore faire ce qu'il savait faire de mieux : tisser. C'était une banalité chez les artistes, une question de survie chez les araignées. Lui était entre les deux. Un nounours finit par être visible, et il le tendit à Lilianna.

-Les démons n'existent que dans notre imaginaire, affirma l'araignée. Ils n'existent pas dans le monde physique. C'est notre imagination qui fait qu'ils existent et blessent les gens. Il suffit de ne pas y croire, et étrangement, les choses paraissent plus faciles.

Dame Liliana prit le nounours et sourit. Depuis combien de temps lui avait-on offert un cadeau, et non une offrande ? Cela remontait à son arrivée sur le continent, avant même les premières traces de vie sur Fallen-Ir... L'Oracle parut triste un moment, puis se mit à contempler le dôme étoilée, marquant la fin de la conversation.

Alstroe finit par arriver, après avoir fait un tour à la cafétéria. Il courut vers Liliana et Lyre, et demanda :

- Bonjour ! Vous êtes des réfugiés aussi ?

-Non, des gens qui viennent aider, répondirent Millisandre et Lyre en même temps.

- Ah, c'est gentil !! Et vous êtes ?

-Millisandre, forgeronne elfe.

-Lyre, kistune assistant de Bibliothécaires.

- D'accord, enchanté !!!sourit il. Moi c'est Alstroe !!!!

-C'est stylé, fit Lyre, toujours caliné par les enfants des réfugiés.

- Merci !!!! sourit il encore. Et vu que vous êtes venu aider, vous savez où loger tout ces gens ? Apparemment il n'y a pas de place ici.

-Vous avez bien des ateliers inutilisés, un dortoir et des arbres dans le jardin ? Faut juste quelques hamacs, déclara Millisandre, las.

- D'accord....

L'artiste jeta un coup d'œil a Fil.

- Tu sais si on en a ou si tu peux en faire ?...

-Je vais en tisser, fit l'araignée en sortant de ses pensées. Des araignées commencèrent à grimper sur lui, puis l'équipe se mit à tisser vite, très vite.

- Ouah ! fit il, surpris.

Puis il se retourna vers les nouveaux venus.

-Mais... Il c'est passé quoi exactement pour que..... euh ..... Ils soient tous...?

Il ne finit pas sa phrase, ne voyant pas comment décrire l'état dans lequel certains elfes s'était trouvés. Mais son regard, dirigés vers eux, indiquait clairement de quoi il parlait.

-Le message a bien retentit dans le ciel, au jardin ? lui demanda en retour Lyre.

Alstroe hocha positivement la tête.

-Bon, bah la sorcière qui a fait ce message a ordonné le génocide des elfes. Voilà ce que ça donne.

- Mais... mais.... pourquoi ?! Ils ont fait quelques choses ?

Lyre soupira. Les Artistes avaient vraiment lair de rien connaître du monde extérieur...

-Oh ! Sans doute parce qu'elle veut juste faire souffrir les gens, ou bien pour on ne sait quel plan plus foireux...

- Mais... mais.. ça ne ce fait pas... si ? demanda Alstroe complètement perdu, ne comprenant pas pourquoi ces gens subirait des malheurs juste comme ça, par la simple volonté de quelqu'un.

-Non. C'est bien pour ça qu'on est là. Pour protéger le Jardin d'elle.

- Parce qu'en plus elle risque de ?! Pour les elfes ? Elle veut tant en... finir avec eux ? Mais.... mais... mais...

Il se tut

-J'espère que vous y arriverez, alors...

-De venir surtout essayer de te tuer, toi et Fil, annonça Lyre. Car vous avez protégez des réfugiés.

Il eût un petit sourire.-Tu doutes de nous ? Tu devrai pas... On a une déesse avec nous, donc on gagnera.

L'artiste hocha la tête, paraissant plus inquiet que perdu, désormais.

- Oh non, c'est juste que pour avoir fait ces dégâts sur tout un peuple; elle doit être très puissante. Et si vous êtes trois... Une déesse ?!

Pour seule réponse, il pointa Dame Lilianna de la griffe.

- Ouahhhhh... La déesse de quoi ? demanda t'il ensuite sans plus se soucier de la conquérante

Dame Liliana n'était qu'une grande femme, aveugle et habillé de haillons dont la peau pâle brillait d'une lueur lunaire, ses yeux sans vue et clos étaient tournés vers le ciel noirci par la magie noire de cette horrible sorcière.

Dame Liliana devrait sans doute détestée cette sorciere. Pourtant rien ne pouvait faire disparaître la sérénité sur son visage.

-Ma mère...

Elle pointa le ciel nocturne, vaste infini, divinité qui les regardait de loin, de son œil cosmique, entourant la planète de son corps en voûte céleste.

-Et mes sœurs.

Elle pensa à ses milliers d'étoiles, nombre incalculable, infinité d'une sororité incandescante et immortelle.

-Elles m'ont missionnér pour protéger ce monde.

Est-ce que cela faisait d'elle une déesse ? Elle ne savait pas. Qu'est-ce qu'une déesse au fond ? L'omniscience ? L'immortalité ? Est-ce que c'était ça qui faisait de Liliana une déesse ? Elle qui était simplement vêtue de haillons et parlait d'une voix calme ?

L'Oracle ne se considérait pas comme tel. Ou alors peut-être était-ce toutes ces offrandes, ces prières qui l'ornaient depuis des millénaires, qui faisait d'elle une divinité. Quoi qu'il en soit, la fille de la lune avait des pouvoirs d'une puissance extraordinaire. Qu'elle ne pouvait utiliser que pour protéger et soigner. Et elle les usera à l'escient qui lui était destiné : protéger ce monde et guider les vivants.

-Ce qui fait de vous une déesse. Une descendante des étoiles et des autres divins est une déesse, fit Millisandre comme si elle devinait les pensées de l'Oracle. Comme Immeron est le dieu des tombes car il est l'enfant du dieu des morts...

-Et l'ennemi que nous allons est la petite fille d'une divinité.

Dame Liliana regarda le ciel, le voile noir qui l'occultait : seule une déesse pouvait faire cela. L'Oracle ne voyait plus ses sœurs, étoiles innombrables, et ne percevais qu'à peine la lueur de sa mère, Lune, omnipotence nocturne.

-La divinité s'affaiblit au fur et à mesure que le sang se mélange. Mais la famille de Dorcas ont toujours été très astucieux : ils ont placée leur divinité dans un artefact qui ne peut pas être affaibli par les générations.

Et avec cette divinité, il y avait un rôle.

Immeron devait guider les morts, Liliana devait guider les vivants. Et Elizabeth... On a tous oublié son rôle le plus primordial. Comme toutes les descendantes originelles du Chaos : soigneusement oubliées, rayées des livres d'histoires pour éviter que tout recommence.

Dame Liliana s'en rend compte maintenant. Elle avait laisser tomber Elizabeth, croyant vainement que tout ce passerait bien... Mais elle n'avait pas fondé le royaume des elfes pas pour elle-même. La société est la plus habile des cachettes et l'une des plus grandes protections. C'était son rôle : Cacher et protéger quelque chose. Mais quoi ?

- C'est pour cela que Dorcas veux tous détruire. Elle veut que Immeron et moi connaissions comme elle la perte de notre rôle. Et pour cela, elle va détruire l'équilibre entre la Vie et la Mort, en laissant l'Imaginaire de côté pour retrouver sa réelle mission : la Réalité. Elle va tout faire s'effondrer parce qu'on ne lui a pas donner son héritage divin.

Dame Liliana s'en voulait tellement. Tout ceci était de sa faute. Elle aurait dû guider Dorcas à la mort de sa mère. Et maintenant, elle endeuillait le monde au même titre qu'elle était endeuillée.

Et une larme nacrée coula depuis ses yeux clos, s'écoulent sur le visage de l'Oracle.

Le monde l'a oublié.

Le monde ne veut pas de Dorcas. Alors Dorcas ne veut pas du monde.

-Tout ceci. N'est que la plus longue lettre de suicide du monde.

-Hummm, fit Fil. Si le sang se mélange, vous dites...

Fil était l'enfant d'une divinité, Liliana le savait. La reine des Insectes, protectrice de l'Imaginaire était sa mère. Le découvrirait-il un jour ? L'Oracle jugeait bon de laisser le temps et le destin faire leur part des choses, pour que les choses ne soient pas brutales à l'avenir.

-C'est catastrophique, dans ce cas, fit-il une fois son travail terminé.

Fil demanda aux aragaignées d'accroché les hamacs.

-Je suppose que tout ça est dû à l'ܒܗܪܐ...

Milliers de langues incrompéhensible pour dire ce mot, il bégaya. Fruit du Chaos, cette langue se prononçait comme un blasphème, un rejet même à toutes les choses du Monde. Chaque chose voulait dire tout et son contraire.

La simple mention de ce nom fit sursauté Dame Liliana.

-Ne prononce pas ce nom. Il attire le malheur et la désolation... fit tristement l'Oracle d'un air strict qui ne lui ressemblait pas.

Elle qui étair toujours si douce... C'était peut-être de la peur : tout le monde devrait avoir peur de ce nom oublié. Toutes ces syllabes dissonantes, pur chaos de langues entrelacées, impossible à dire pour un mortel... Oui, ce nom fit faire des frissons à Liliana. C'était là la langue du Chaos. Et chaques mots prononcés dans cette langue ancienne et oubliée est une prédestination à la fatalité.

Cela ne rappelle à Liliana que cette première famille royale elfique était destinée à vaciller éternellement entre les ténèbres et la lumière, entre la Réalité et le Néant.

"Je m'en veut tellement, Elizabeth..."

-Il revient pourtant, dans mes rêves... Je suppose que ce n'est pas important, fit Fil sans se démonter.

Il regarda ses araignées.

-Vous êtes tellemnent plus intelligentes qu'eux... fit le garçon aux araignées dans leur langue, la langues des insectes.

Une langue qui lui sonnait aussi dissonante que délicate. Comme les toiles d'araignées...

Alstroe avait écouter leurs explications sans rien dire.

Il avait l'impression qu'aurait probablement n'importe quel autre être humain qui se retrouvait au milieu d'une discussion entre un dieu parlant d'autres dieux avec en plus des termes d'une langue inconnue et l'un de ses amis qui, en plus d'être plus jeune que lui, comprenait tout ce que ce dieu disait : complètement dépassé et de trop.

Les deux Artistes finirent par se regarder, et, sans un mot, repartirent à l'intérieur même du Jardin de Botanique.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro