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Chapitre 20

"Les fils d'araignée sont comme les œuvres des artistes : fragiles mais tenaces, invisibles pour les distraits, mais inébranlables pour ceux qui savent les voir. Tissés avec patience et audace, ils relient les mondes, capturant l'éphémère et le rendant éternel. Chaque fil est une trace de l'âme, une promesse silencieuse que l'art, comme la toile, résiste au temps."

~L'Araignée

Au jardin de Botanique, Fil se réveilla en trombe. Une vision. C'était ça qu'il avait vu. Du sang. Du monde. Et... des Réfugiés ? Il vit Alstroe continuait à peindre, et cela le rassura immédiatement.

Le peintre, complètement dans la lune, ne s'aperçut même pas du réveil du garçon-araignée. Il continua donc à peindre sa peluche, prenant un grand soin pour peindre les yeux du doudou, sous l'oeil curieux de Fil.

Une fois qu'il eût fini, Alstroe releva la tête et sursauta en voyant le tisseur.

- Tu m'as fait peur! Je n'avais pas vu que tu t'étais réveiller !!!!

-Humm ? 

Fil était encore à moitié endormi.

-C'est vrai que je ressemble à un fantôme. Mais toi, tu ressembles plus à une mante religieuse, affirma t-il.

- Mais... Tu n'es pas un fantôme ! Même si tu est un peu gris sur les bords... Ce qui n'est pas en mal !!!! 

Alstroe fronça les sourcils.

-Moi, une mante religieuse ? Pourquoi ?

-Bah, je suppose que j'y ressemble... Car tu es délicat, affirma le garçon une nouvelle fois comme si c'était une évidence.

- Bon, après, je n'ai jamais vu de fantômes, alors si tu le dis.... Une mante religieuse, délicate ?! Je n'aurai pas dit ça de cette bestiole, moi....

Le plus jeune haussa les épaules et rectifia : 

-Délicate en apparence !

- Ah oui, effectivement, là, je suis d'accord.... Donc pour toi je suis un grand truc maigrichon ?

-Surtout un truc qui paraît délicat, répondit-il en commençant à tisser. C'est pas très beau les trucs maigrichons....

Le ciel devint noir, recouvert d'un voile de ténèbres. Les ombres gagnaient les cieux, comme un blasphème, une ignominie... Qui sculptait en son sein même de noirceur le parfait visage d'une nouvelle impératrice.

Sa voix se répandait dans le monde. Comme une conquérante qui envoyait son message à tout les habitants de la planète. Sa voix résonnait à travers le ciel à tout les habitants de ce continent.

- Peuple de Fallen-Ir. La capitale elfique est tombé. Moi, Dorcas Di Vastareli-Visconti, m'autoproclame impératrice de ce continent en vertu des pouvoirs que j'ai acqui. 

Sa voix était celle d'une victorieuse. Prête à réécrire l'histoire sous sa plume de noirceur.

- Je suis consciente de votre peine. Mais soyez rassuré : Toutes ces âmes seront utilisé pour votre salut... Elles nourriront le sortilège qui me permettra de remonter le temps sur ce continent. Toutes les atrocités, tout ces morts ne seront pas vain... Vous retrouverez votre famille et moi, je retrouverais la mienne... Tout rentrera enfin dans l'ordre.

Puis le message dans le ciel se dissipa, et disparût, ne laissant qu'un ciel recouvert de noir.

Fil s'était blottit dans ses couvertures, mains sur les oreilles. Il avait peur, trop peur. Cela lui rappellait tellement de mauvais souvenirs... Comment les gens pouvaient-ils autant s'enfoncer dans les Rêves, fixés à la vérité de la réalité ?

Car après tout, Fil ne réussissait à en conclure qu'une seule chose : cette femme rêvait. Elle espérait une chose qui n'aurai jamais lieu...

Alstroe avait sursauté au début du message, quand le ciel s'était assombri. Puis il écarquilla les yeux.

- Woahhhh.... Elle n'a pas l'air bien sympathique la madame quand même..... Et puis on a pas tous envie de retrouver nos familles !!!!! Et... Ça va ?! s'alarma le peintre en voyant le comportement de Fil.

Celui-ci ne réussissait pas à se concentrer pour l'écouter. C'était comme si on lui enfonçait des millions d'insectes dans la tête...

-Menteuse, murmurait t-il. Rêveuse...

Alstror s'assit à côté de lui.

- Et, ça va ? Calme toi... Elle n'est pas là. Enfin, je crois.... Mais calme toi.... fit il doucement.

- Ça fera comme la dernière fois... Tout le monde va s'abandonner les uns les autres comme un troupeau de scarabées quand on leur lance un bâton... 

- Tu parles de quoi....? fit il, curieux, tout en prenant une des mains de Fil dans les siennes pour essayer de le calmer et éviter qu'il ne panique trop à nouveau.

-Quand les gens sont en danger, ils ne pensent qu'à eux... Ils en oublient leurs enfants... Et ça donne des trucs immondes comme moi.

- Ah.... 

Alstroe n'ajouta rien, commençant à se dire que ce n'était peut être pas une bonne idée de poser des questions, et que ça risquait d'enfoncer le couteau dans la plaie, s'il y en avait une.

-Je crois que des gens attendent à l'entrée, fit le plus jeune tranquillement. Des réfugiés, si ce dont j'ai rêvé cette nuit est vrai...

- Ah... fit encore le peintre. Donc faut aller les accueillir....? 

Il ne donnait pas l'impression de paniquer. À vrai dire, il n'avait pas vraiment compris la situation.... Dans sa bulle, il n'y avait pas de grand méchant, de mort et de conquête...

- Attend... Tu as des rêves prémonitoires ?!

- Euhh... Oui, les accueillir, et en soigner certains.

Il marqua une pause en écoutant la question.

- Parfois, fit Fil avec un sourire. Ça m'arrive.

- Mais... Pourquoi il serait blesser ? À cause de ce que disait la dame...? D'accord ! fit il en écarquillant les yeux, n'ayant jamais considéré les rêves prémonitoires comme réels auparavant.

- Oui, à cause DE la dame super méchante... fit tristement Fil en se levant.

Alstroe hocha la tête. Une partie de lui commençait à songer qu'il rêvait probablement et qu'il avait dû lire un conte pour enfants avant de dormir.

-On va aider les gens ?! commença à s'agacer Fil. Pas que j'ai envie de soigner des gens et d'avoir leur sang sur mes vêtements, mais c'est notre devoir d'artistes d'aider les gens venant au jardin.

Il se dirigea vers la porte.

- Oui, ça peut être une bonne idée effectivement... fit Alstroe un peu à l'ouest. Attends... Ils saignent en plus ?! Woah.....

Cette fois il paru vraiment inquiet. Toujours pas complétement présent mentalement, mais inquiet.

-Euh... T'es un peu énervant quand t'es comme ça...

Puis Fil quitta le dortoir et se dirigea vers l'entrée.

Alstroe le suivit, la tête baissée. Son commentaire l'avait blessé.

~~~~~

Les réfugiés étaient arrivés par centaines, se divisant en deux clans distincts se méfiant l'un de l'autre : d'un côté, les elfes rescapés du génocide de Dorcas, et de l'autre, les humains ayant fuis la dictature de la belle aristocrate.

Ils s'envoyaient des éclairs, et Fil réussit à détourner l'attention dès son arrivée. Pour une fois que son apparence pouvait l'aider...

Alstroe arriva à sa suite. En voyant tout ces gens, il écarquilla les yeux, se sentant un peu nauséeux en voyant toutes ses blessures et tout cette souffrance...

-Je ne m'attendais pas à temps de... d'elfes. C'est la première fois que j'en vois autant... fit le plus jeune, un peu absent mentalement.

Fil se frappa les joues. 

-Il y a assez de place dans les ateliers inutilisés pour les mettre dedans tu penses ?

- Je... je viens de découvrir qu'il y avait des ateliers inutilisé, alors je ne peux absolument pas te dire si il y a assez de place dedans... 

Il s'appuya contre un mur, pour être plus stable.

Le garçon araignée s'éclaircit la voix.

-Mesdames messieurs ! hurla t-il. Amenez les blessés prêts de moi !

Les réfugiés se mirent tous à parler d'un coup, puis ils ramènerent les blessés au bout de 5 minutes.

 -Je vais avoir besoin de désinfectant, demanda t-il au peintre.

Environ 200 blessés pour 1000 survivants. Dans un petit jardin de grand jardin, avec seulement une poignée d'artistes pour les accueillir...

Alstroe hocha la tête, se décolla avec difficulté du mur puis parti vers le local, après avoir fait fonctionner sa mémoire. Il avait eu droit à une visite très sommaire à son arrivée il y a deux ans et il en avait retenu quelques éléments, dont celui-là.

Il mit plusieurs minutes à le trouver, puis retourna d'où il était venu.

Fil commençait déjà à créer des pansements avec sa soie, créant quelques regards dégoutés par-ci par-là dans la foule.

Alstroe revint avec le désinfectant et le donna à Fil. Il fixa tous les blessés, toutes ses plaies, physiques et mentales. Ses yeux le piquaient.

Fil soigna les blessés pendant une bonne heure. Le sang maculait ses mains et le dégoûtait. De plus, les gens le fixaient comme s'il était une abomination à chaque fois qu'il tissait des pansements.

Au début, Alstroe essaya d'aider Fil en désinfectant les plaies, mais la vue du sang le fit se sentir trop mal. Alors il se contenta de ramener des feuilles et des crayons pour faire dessiner les enfants ainsi que les quelques adultes le voulant.

Une fois qu'il eût terminer, le tiseur partit dans son atelier.

Il mit quelques temps avant de se rendre compte du départ de Fil. Il hésita à partir a sa recherche, ne sachant pas s'il pouvait les réfugiés seuls. Finalement il s'éclipsa en prenant grand soin de ne pas regarder les bandage des elfes.

~~~~~

Dans la masse de réfugiés, deux elfes sortaient du lot, complétement différents de la masse. 

Le premier, Lios, était un enfant de neuf ans. On n'en apercevait très peu dans les réfugiés, trois, tout au plus. Pour une raison très simple, que Fil connaissait très bien :

Les gens abandonnent leurs enfants, quand ils sont sur le point de mourir.

Lios prit son courage à deux mains, et alla faire un tour dans le jardin. Toutes ces souffrances... Son innocence en avait pris un coup...

Le deuxième étant le duc Asher Scott. Il fallait dire que peu de nobles avaient survécus au massacre... Ayant un petit creux, il se dépêcha à la cafétéria.

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