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La pierre

                                                                                                Chapitre 31

On avait quitté la caverne des Gerrioks, et après avoir marché à travers la forêt, on se trouvait maintenant devant un trou qui s'enfonçait dans la terre. Il faisait sombre, et la lune brillait dans le ciel.

-La pierre est rouge et lumineuse, vous n'aurez pas de mal à la trouver. Mais faites gaffe à la naïade. A dit Tork.

-Euh... Du coup on rentre et on cherche? Ai-je demandé.

-Je pense que vous n'aurez pas à chercher longtemps... A ricané le géant en s'éloignant.

-Bon ben, on y va? A demandé Djenn.

J'ai regardé la galerie plongée dans le noir qui s'enfonçait dans la terre avec appréhension, mais la pensée de mes amis m'a redonné du courage.

-Ouais... Ai-je dit.

J'ai formé une sphère de lumière entre mes mains, et on s'est enfoncés dans le boyau sombre. Après être descendus dans ce passage étroit, un tunnel beaucoup plus grand s'est ouvert devant nous. On a marché à travers celui-ci, tendant l'oreille et jetant des coups d'œils furtifs autour de nous. Les parois inégales du tunnel formaient des recoins sombres et inquiétants, et nos pas résonnaient dans le couloir. J'ai entendu un léger froissement sur ma droite, et j'ai fait volte-face. Rien. Puis on a entendu un autre bruit semblable, devant nous. Une forme floue a semblé traverser le tunnel, pour disparaître tout de suite après.

-Tu as vu? Ai-je demandé.

-Oui... M'a répondu Djenn.

Cependant, on a continué à marcher le long de la galerie. J'ai alors entendu un bruit de percussion entre deux rochers. On s'est immobilisés, le cœur battant la chamade, le regard scrutant notre environnement. Puis un autre bruit, et un troisième. Les sons ont continué, chaque fois plus forts, formant un rythme régulier: poum pam, pam, poum pam, pam... Le bruit devenait insupportable, tellement horrible que je me suis écroulée à genoux, prenant ma tête entre mes mains et gémissant. Ma lumière s'éteignit, plongeant le tunnel dans le noir. Puis ce fut le silence. Un silence de mort régnait dans la galerie souterraine. Ensuite, une voix faible est venue me chuchoter: Viens... Viens avec moi... Suis-moi... Tu m'appartiens... Tu es à moi... Cette dernière phrase résonna dans ma tête tellement fort que je me suis bouchée les oreilles en hurlant, mais ça ne servait à rien. La voix continuait à me tourmenter, elle me rendait folle, c'en était trop pour moi, je n'en pouvais plus.

-Wanda!

La voix de Djenn me ramena à la réalité, faisant disparaître les chuchotements.

-Rallume la lumière! A-t-il crié.

D'un geste de la main, j'ai formé une boule de lumière flottante. Mes joues étaient trempées de larmes, ainsi que le haut de mon tee-shirt.

-Qu'est-ce qui ce passe? A demandé Djenn, une note d'inquiétude dans la voix.

-Je ne sais pas. Les bruits... La voix... Tu as entendu?

-Seulement un bruit au début, mais rien d'autre.

Je me suis relevée, les jambes tremblantes et le cœur toujours battant aussi fort.

-Je ne comprends pas... Il y avait une voix qui me parlait...

-Il vaut mieux qu'on en finisse au plus vite. A déclaré Djenn.

On a continué notre marche, toujours sur nos gardes. Mais soudain, il y eut un nouveau frottement sur ma droite, suivi de la même voix: Viens... Tu ne peux pas t'échapper... Je tremblais de tous mes membres, je voulais disparaître. La galerie plongea à nouveau dans le noir, tandis que des pas se rapprochaient, lentement. J'étais paralysée par la peur, écoutant les bruits qui venaient vers moi. Le frottement d'un pas discret sur la terre, puis un autre. J'ai senti un souffle glacial sur ma nuque, et une goutte de sueur froide est descendue le long de mon front. «Ne te retourne pas...» Ai-je pensé. Une main gelée m'a effleuré le bras, et tout mon corps a frissonné. Je n'est pas résisté, je me suis retournée d'un coup. Une boule de lumière s'est formée instantanément dans ma main, et j'ai alors vu ses yeux: durs et froids comme de la glace. Je me suis figée, mais avant d'avoir eu le temps de réagir, ils avaient disparu. Si tu penses pouvoir me vaincre, enfant de Nuit, tu te trompes... A dit la voix.

-Qui êtes-vous? Ai-je demandé.

Il n'y eut aucune réponse, le silence planait à nouveau.

-Wanda... A murmuré Djenn. Je l'ai entendu...

-Moi aussi. 

-On fait quoi?

-Continuer. Maïwen, Liam, Shenyou et Aisha sont en danger. Ai-je dit en essayant de paraître calme.

En réalité, je tremblais de peur. Les yeux glacials que j'avais vu continuaient à me hanter. On avançait lentement, en essayant de faire le minimum de bruit possible. Nos pas foulaient le sol en terre à un rythme régulier. De chaque côté du tunnel se formaient des recoins sombres qui me donnaient la chair de poule, et de temps en temps on entendait des bruits lointains, des bruits d'eau. J'ai regardé par-dessus mon épaule, ressentant la sensation d'être suivie, mais le tunnel était désert. Malgré ça, la peur m'envahissait au fur et à mesure que l'on avançait. Plus loin, on a commencé à entendre des gouttes d'eau tomber au sol, dans un rythme lent et régulier. Une étrange lueur rouge provenait du bout du tunnel, faisant accroître ma peur. Mais la curiosité l'emporta. Puis on a débouché dans une grotte immense qui contenait un lac illuminé de rouge. Au centre de celui-ci se trouvait une île rocailleuse d'où provenait l'étrange lumière qui éclairait tout l'espace souterrain. Le lac était bordé d'une plage recouverte de rochers déchiquetés, et de l'autre côté, une sorte de jetée en pierre s'enfonçait vers le centre de l'étendue d'eau. Sa surface était lisse, sans aucune vague. Puisque l'endroit était suffisamment éclairé, j'ai laissé ma lumière s'éteindre.

-La pierre des enfers... Ça doit être le truc lumineux la-bas. A dit Djenn en pointant l'île.

-Ouais. Personnellement, je n'ai pas trop envie de me baigner. Ai-je dit.

-Pas la peine, il y a une barque.

Effectivement, une petite coque de noix se trouvait sur la plage opposée. On s'est dirigés vers celle-ci. Unissant nos forces, on a traîné la barque vers le bord de l'eau. 

-Il y a une paire de rames à l'intérieur. A dit Djenn.

-Parfait. On va jusqu'à l'île, on prend la pierre, et on dégage.

Au moment ou j'allais rentrer dans la vieille embarcation, j'ai à nouveau entendu la voix: Rejoins-nous... Viens dans l'eau... Tu ne mérites pas cette vie, enfant de nuit... Fais comme tout ceux qui étaient la avant toi ont fait... Cette fois, la voix ne m'a pas submergée de peur, elle était captivante et mystérieuse. Je me suis dirigée vers la jetée avec un calme étrange.

-Wanda, tu vas où ? A fait la voix de Djenn.

Je me suis retournée vers lui, mais mes pensées étaient confuses. Voyant que je ne réagissais pas, il a couru vers moi et m'a agrippé le bras. 

-Ignore-la. Cette voix essaye de te faire perdre la tête. A-t-il dit.

Ne l'écoutes pas, ce n'est qu'un menteur... D'un brusque mouvement du bras, j'ai fait tomber Djenn par terre. Tue-le. A ordonné la voix. Je sentais que je devais le faire, même si quelque chose m'en empêchait. TUE-LE!  Sans réfléchir, j'ai lancé un rayon noir sur mon frère, qui a roulé par terre pour l'éviter. Puis j'ai réessayé, et cette fois avec beaucoup plus de force. Après le grand éclat de lumière, j'ai aperçu Djenn étalé au sol. Parfait... Maintenant, viens dans l'eau... Je sentais que la voix avait raison, je devais faire ce qu'elle me disait. En transe, je me suis avancée vers la jetée. Le lac qui était lisse quelques secondes plus tôt était maintenant plus agité, des vagues et des remous se formant à sa surface. J'étais au bout de la jetée en pierre, mais j'hésitais. Viens... Saute... Je t'attends... Disait la voix. L'eau était chaque fois plus agitée, je voulais sauter, mais une partie de moi m'en empêchait. Viens plus près... Dépêche-toi ou tu subiras ma colère. La voix était maintenant enragée, je sentais la colère dans ses mots et dans l'eau. Je me suis donc rapprochée du bord.

-NON!!! A hurlé Djenn.

À ce moment la, une main froide se referma sur ma cheville, me tirant dans le lac. Mes sens se réveillèrent au moment ou mon corps heurta l'eau glaciale. J'ai plongé, puis en me débattant furieusement j'ai réussi à remonter. Et la je l'ai vu, elle était devant moi, son regard de glace me fixant froidement, ses cheveux d'algues flottant au-dessus de l'eau. La naïade sauta sur moi et m'enfonça dans l'eau. J'ai coulé vers le fond en me débattant inutilement, mais elle me tenait fermement. Grace à la faible lumière rouge que la pierre produisait, je pouvais voir les algues qui poussaient dans la vase, les rochers et... Il y avait un crâne, et des os, même un squelette entier. Mon regard se posa ensuite sur une main. Puis j'ai aperçu le corps qui flottait dans l'eau. J'ai hurlé, produisant des bulles d'air qui montèrent à la surface. Puis je me suis débattue de plus belle et je lui ai échappé. J'ai nagé vers la surface, mais la main glaciale de la naïade s'était à nouveau refermée sur ma cheville. Je me débattais, essayant au moins de garder la tête en dehors de l'eau, mais elle me tirait chaque fois plus vers le fond. J'ai attrapé le rebord de la jetée en pierre, tirant de toutes mes forces. Tous tes efforts sont vains... Laisse-toi faire et finis comme tous les autres... A dit la voix. Elle avait raison... Je ne pouvais rien faire. À quoi ça servait d'essayer de lui échapper pour après se faire tuer par Saouro? Je me suis laissée glisser vers le bas, m'enfonçant sous l'eau. Mais soudain, j'ai senti une main se refermer sur mon bras et me tirer vers le haut. C'était Djenn. Repoussant la naïade d'un coup de pied, j'ai remonté sur la jetée, aidée par mon frère. Je me suis allongée sur la roche, toussotant et crachotant l'eau qui était entrée dans mes poumons.

-Djenn... Je suis désolée... Ai-je dit, les larmes aux yeux.

-Ça va, tu ne m'a pas touché, j'ai juste fait semblant. Mais il faut qu'on se dépêche.

-Tu veux vraiment y aller, maintenant? On ne peut pas la vaincre... Djenn, elle va nous tuer!

-On n'a pas le choix. Si on essaye, on peut perdre, mais si on n'essaye pas, on a déjà perdu.

-Tu as raison... Allez, on y va.

On s'est levés, mais alors qu'on allait rejoindre la barque, j'ai à nouveau entendu la voix. Vous mourrez tous les deux!  En commençant par le petit...

-Djenn! Tu l'as entendu? Ai-je demandé, affolée.

Mon frère était paralysé, tourné vers moi mais le regard dans le vide. Puis j'ai vu la silhouette sombre qui sortait de l'eau, derrière lui.

-DJENN!!! Ai-je hurlé.

Je l'ai agrippé par le bras en fonçant dans la direction opposée de celle ou se trouvait la silhouette sombre. Mon frère s'est réveillé subitement, et il a commencé à courir. Je me suis retournée, et la naïade m'a regardée de ses yeux glacés remplis de colère avant de faire jaillir des fils noirs de ses mains. Avant d'avoir eu le temps de réagir, ils s'étaient déjà enroulés autour des chevilles de Djenn. Les fils ressemblaient à des vieilles algues effilochées, mais ils étaient solides comme des cordes. Les mains tendues vers nous, la naïade regardait mon frère qui se faisait emporter par les algues en hurlant, se rapprochant chaque fois plus du lac. J'ai couru vers lui, et j'ai essayé de briser les fils noirs, en vain.

-Tes pouvoirs!!! A hurlé Djenn.

Utilisant ma pensée, j'ai produit un rayon noir qui a détruit les algues.

-T'es vraiment bête! A-t-il dit en se relevant.

On a foncé dans la direction opposée du lac, vers la paroi de la grotte. J'ai jeté un coup d'œil derrière moi, mais la naïade semblait avoir abandonné. On s'est arrêtés et on a soufflé, épuisés.

-Il est trop tard pour renoncer, maintenant. A dit Djenn.

-On doit réussir, coûte que coûte. Ai-je dit d'une voix qui se voulait rassurée.

-On prend la barque et tu formes un bouclier autour. Compris?

-D'accord, mais je ne pourrais pas tenir éternellement. 

-Tu fais de ton mieux.

Toujours sur nos gardes, on est allés vers la barque. L'eau du lac était immobile. On est rentrés à l'intérieur, et on a pris chacun une rame. Plongeant la pagaie dans l'eau, j'ai observé les remous avec inquiétude. Et si on attirait l'attention de la naïade? J'ai donc formé un bouclier protecteur tout autour du bateau. On a ramé en silence, se rapprochant chaque fois plus de l'île. Je sentais que la bulle de protection était en train d'aspirer mon énergie, et l'effort de ramer me fatiguait encore plus. Après un certain temps, j'ai compris qu'il valait mieux que je ne tombe pas de fatigue.

-Djenn, tu peux ramer à ma place? Je commence à être fatiguée. Ai-je dit.

-Passe. A-t-il dit en tendant la main vers moi.

Je lui ai donné la pagaie, et je me suis concentrée pour tenter de garder le bouclier actif. La barque glissa sur les cailloux de l'île et s'arrêta. On a posé prudemment un pied sur la plage, puis un deuxième. La lumière rouge provenait d'un cercle de pierres au centre de la petite île. Lentement, on s'est approchés de la pierre des Enfers. C'était une sphère rouge qui brillait si fort que ça aveuglait les yeux, posée sur un rocher plat et gris. Alors que j'allais la prendre, Djenn m'a stoppée net.

-Ça risque de brûler comme une braise.

-Alors on la prend comment?

-Utilise tes pouvoirs, ce n'est pas pour rien que tu en as.

Les mains tendues vers l'avant, j'ai façonné magiquement la roche de façon à ce qu'elle enveloppe complètement la pierre des enfers. La grotte plongea dans le noir total. J'ai formé une sphère de lumière que j'ai laissée flotter au-dessus de nous, et Djenn a ramassé la pierre des enfers qui ressemblait maintenant à un vulgaire caillou.

-Allez, on part. Ai-je dit.

On s'est dirigés vers la barque d'un pas pressé, impatients de partir.

-Si j'utilise encore de la magie, je pense que je vais m'écrouler. Ai-je dit en entrant dans la petite coque de noix.

-Garde ton énergie.

Prenant chacun une rame, on a pénétré dans le lac sombre. Ma sphère de lumière flottait au-dessus de nous en nous éclairant, tandis qu'on plongeait régulièrement notre rame dans l'eau. Par chance, la boule lumineuse n'avait pas besoin de beaucoup d'énergie pour briller. Tout était calme et silencieux, le seul bruit étant les éclaboussures produites par nos pagaies. Mais soudain, détruisant l'atmosphère calme et posée qui régnait jusqu'à maintenant, la naïade aux cheveux verts surgit de l'eau et s'appuya sur le rebord de la barque, la faisant basculer. Le bateau se renversa complètement, nous propulsant dans l'eau. La sphère de lumière s'éteignit et la grotte plongea dans le noir.

-Djenn! Ai-je crié.

Il n'y eut aucune réponse. J'ai aussitôt formé une autre sphère lumineuse, et j'ai regardé autour de moi. Djenn n'était nulle part. Plongeant la tête sous l'eau, j'ai cherché mon frère jusqu'à le trouver quelques mètres plus loin, aux prises avec la naïade. Reprenant une bouffée d'air, j'ai nagé à sa rescousse. La fille aux cheveux d'algues le tenait fermement par les chevilles, le tirant vers le fond du lac, essayant de le noyer. Sans savoir si la magie fonctionnait sous l'eau, j'ai lancé un rayon noir sur la naïade. L'éclair la frappa de plein fouet, et elle lâcha mon frère qui s'empressa de regagner la surface. Mais ça ne fit qu'augmenter sa colère. La voyant venir vers moi comme une furie, j'ai nagé le plus vite possible vers le haut. Une seule bouffée d'air pénétra dans mes poumons avant que des algues visqueuses s'enroulent autour de mes bras et jambes pour me tirer vers le bas. J'ai jeté un rayon magique vers l'une des cordes noires, mais d'autres vinrent la remplacer. Mes mains étaient attachées dans mon dos, et mes jambes étaient recouvertes d'algues. Je lançais des rayons à tort et à travers, essayant de briser les fils noirs qui recouvraient maintenant tout mon corps. Je m'étouffais, mes poumons avaient désespérément besoin d'air. Puis, juste derrière la naïade, j'ai aperçu Djenn tenant un objet métallique dans la main. D'un geste vif, mon frère planta la lame dans le dos de la fille aux cheveux d'algues. Les cordes enroulées autour de moi cessèrent de tirer, mais je ne pouvais pas nager vers la surface, immobilisée par les liens serrés. Je n'avais plus de force, et surtout plus d'air. Par réflexe, j'ai essayé de respirer l'eau. Mais c'était évidement impossible. J'ai sombré dans le désespoir, prête à m'endormir dans un sommeil d'où je ne me réveillerais plus jamais.

Puis une main se referma sur mon bras et me tira vers le haut. Mon visage entra en contact avec l'air, et j'ai aspiré la bouffée qui me sauva la vie. J'haletais, appuyée sur Djenn qui me tenait pour m'empêcher de me noyer, les algues toujours enroulées autour de moi. 

-Ça va? M'a-t-il demandé.

J'ai hoché la tête, le souffle court. Nous nous sommes hissés sur la coque renversée de la petite barque, et j'ai entrepris de défaire les algues qui m'attachaient les jambes.

-Tu as la pierre? Ai-je demandé.

-Oui. M'a répondu Djenn en sortant le caillou de sa poche.

-Il faut qu'on parte, les autres nous attendent.

On a regagné la plage à la nage, mais au moment ou on allait rentrer dans le tunnel, j'ai senti quelque chose de visqueux s'enrouler autour de mes chevilles. Je n'ai pas pu éviter ma chute. J'ai tourné la tête vers Djenn pour le voir lui aussi étalé par terre. Et juste derrière nous, sortant de l'eau sombre du lac, elle était là, celle qui était censée être morte. Une armée de squelettes et de corps à moitié décomposés l'accompagnait, surgissant au fur et à mesure qu'elle avançait. La sphère lumineuse nous éclairait toujours, produisant des ombres vers le lac. La terreur m'envahit devant la vue des squelettes d'où pendaient des lambeaux de chair. Ils nous encerclaient, marchant lentement tels des zombies. Ceux qui possédaient encore des yeux avaient le regard dans le vide, leur visage sans expression. Ils étaient morts.

-La pierre! S'est exclamé Djenn. Elle tremble!

Je l'ai prise dans mes mains, et l'enveloppe grise a explosé. Un éclat de lumière rouge a envahi toute la pièce, et juste après, l'armée de morts-vivants et la naïade avaient disparu. Sidérés, on a regardé autour de nous sans dire un mot.

-Je ne comprends pas... Ai-je murmuré.

Je me suis rappelée de mes amis, et on est partis en courant sans plus tarder. On a quitté la galerie souterraine, et on à traversé la forêt. Après être arrivés devant la porte, un Gerriok nous a ouverts, et on a foncé vers la salle du trône. Galanor était là, les bras croisés. Je lui ai tendu la pierre qui en réalité ne brûlait pas, et il a souri. Mais soudain, une silhouette encapuchonnée a surgi de derrière lui, et j'ai reconnu le visage de Tayrako. C'est à ce moment là que tout devint clair: la vision dans les yeux de Myaji. Mais c'était trop tard. Un filet tomba sur moi et ce fut le noir.


Merci beaucoup pour avoir lu mon histoire jusqu'ici. Ce chapitre a été long à écrire parce que j'ai été absente plusieurs fois, et que je n'ai pas trop eu le temps d'écrire. Merci de donner votre avis, ça m'encouragera à continuer.


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