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Chapitre 39 : Le rêve


  Mes pieds se détachèrent du sol avant de retomber brutalement, produisant la même sensation qu'un voyage avec l'Ombriporteur. Les ténèbres se dissipèrent rapidement, laissant place à la faible clarté de la lune.

  L'inconnu me tenait toujours le poignet, donc je me suis mise à le détailler du regard. Enveloppé dans une cape à capuche rouge écarlate, ses traits n'étaient pas visibles. Il était légèrement plus grand que moi et je pouvais voir que son bras dénudé était plutôt mince. Il m'a lâchée et, retrouvant mes esprits, je me suis jetée sur lui. L'individu esquissa un mouvement de recul. Par contre, je n'allais pas le laisser partir ; j'en avais assez que l'on me cache tout. Cette fois enragée, j'ai tenté à nouveau de l'attraper. Mes mains se refermèrent dans le vide. Il avait disparu. J'ai frappé le sol de mon pied, en colère. Qui se fichait de moi comme cela ?

  C'est alors que j'ai remarqué l'imposante forteresse qui se dressait devant moi. Entourée de remparts extrêmement hauts, une ouverture munie d'un pont levis et plusieurs tours de guet encerclaient le bâtiment. Je pouvais voir d'ici un donjon s'élever à grande hauteur. Au premier coup d'œil, la forteresse pouvait sembler médiévale. Mais en regardant plus précisément, on apercevait les touches de modernité : des lampes disposées tout le long des remparts les éclairaient, tandis qu'ils semblaient métalliques et reflétaient la lumière. Les bâtiments intérieurs tels que les tourelles et le donjon n'étaient pas irréguliers et faits en pierre, mais lisses, parfaits et couleur fer. En fin de compte, le personnage à la cape rouge écarlate m'avait aidée. Même si ne pas le reconnaître me mettait mal à l'aise.

  Mon regard se posa alors sur le pont levis : bizarrement, il était ouvert. Je ne pouvais pas rater une telle occasion. Armée d'espoir, de courage et d'une épée double aux lames bien aiguisées, j'ai foncé vers la seule ouverture des remparts métalliques. Je n'avais pas beaucoup de distance à parcourir, et je l'ai fait le plus discrètement possible tout en restant à une allure rapide. Mon intuition me disait que mes amis se trouvaient déjà à l'intérieur, et je l'ai écoutée.

  Le pont levis se tenait à présent devant moi, enjambant un gouffre. J'ai pris une grande inspiration et, tous les sens aux aguets, j'ai franchi la passerelle en fer à pas de loup. Je me trouvais maintenant à l'intérieur ; plus question de revenir en arrière. J'ai tendu l'oreille. Pas un bruit. Le silence total. Mon regard parcourut la cour sombre en quête du moindre mouvement. Mais il n'y avait personne. La forteresse semblait déserte. j'ai avancé de quelques pas. Les graviers crissaient sous mes pieds tandis que mon cœur battait à se rompre. J'ai tourné sur moi-même, exploré le haut des remparts, détaillé les murs des tourelles et du donjon mais rien. Cet endroit était-il abandonné ?

  À pas de souris, je me suis dirigée vers la porte qui se trouvait devant moi. Grande, élégante et à double battant, je l'ai ouverte lentement en tentant de calmer ma respiration. Était-ce un piège ?

  La peur la plus forte étant celle de perdre mes amis, j'ai pénétré à l'intérieur du bâtiment. Il faisait sombre. Très sombre. La seule lumière venant de la porte que je venais d'ouvrir. J'ai frissonné tandis que mon instinct me criait de fuir. Une bouffée de courage me traversa en pensant à mes amis, et j'ai donc formé une sphère lumineuse entre mes mains. La vaste salle dans laquelle je me trouvais se révéla devant moi. Dénuée de meubles, seules des épées croisées accrochées aux murs et un tapis rouge bordeaux l'ornaient. Le sol en marbre blanc reflétait la lumière et les murs étaient gris, alternés avec des colonnes en pierre sculptée. Tout comme à l'extérieur, il n'y avait pas âme qui vive. Une porte en bois recouverte d'ornements métalliques se trouvait au fond.

  Prudemment, je me suis avancée vers celle-ci. Mes pas foulaient le tapis sans un bruit tandis que j'essayais de garder mon sang froid, la gorge serrée, le ventre noué. À présent, je me situais devant la porte à double battant. Des anneaux métalliques servaient de poignées, ceux que j'ai saisi afin de l'ouvrir. Pas un grincement. Les gonds étaient bien huilés. Et parfois, le silence était pire que le bruit.

  De l'autre côté, il y avait une salle de même taille que la précédente, ainsi qu'un escalier en colimaçon qui montait sur la gauche. Les sens aux aguets, j'ai parcouru des yeux chaque recoin de la pièce sans rencontrer personne. C'était étrange. Vraiment étrange. La possibilité d'un piège continuait à me hanter. La sphère lumineuse éclairant mon chemin, j'ai emprunté l'escalier qui tournoyait telle une spirale en s'élevant vers le haut plafond. Il n'y avait pas de rambarde. Au fur et à mesure que je montais, le sol s'éloignait, m'obligeant à rester près du mur. Mourir en tombant après avoir enduré tant de choses bien pires serait lamentable. 

  J'atteignis enfin le haut de l'escalier, devant lequel se trouvait une petite porte en bois. J'ai saisi la poignée en la poussant lentement afin de l'ouvrir. L'issue débouchait sur un couloir aux murs gris, intercalés de colonnes sculptées dans la pierre. Des lampes électriques accrochées au plafond profanaient la lumière nécessaire pour éclairer le corridor. Ma sphère magique étant désormais inutile, je l'ai laissée s'éteindre. Au fond du boyau, à droite, se trouvait une porte en bois, tandis que de l'autre côté, il y avait une intersection. J'ai laissé mon instinct me guider en allant vers la gauche. J'avançais sur la pointe des pieds, évitant de faire du bruit par peur que l'on me repère. Je ne savais pas où j'allais, je voulais seulement retrouver mes amis. Je suis arrivée au carrefour et, sans même réfléchir, j'ai tourné à droite ; à gauche, la galerie était plongée dans le noir. Toujours le même décor. Il me semblait étrangement familier. Le couloir était long, vraiment long. J'atteignis enfin le bout, mais il tournait à présent vers la gauche et n'en finissait pas. J'avais l'impression de m'enfoncer dans les boyaux de la forteresse, qui m'avait engloutie. À chacun de mes pas la pression grandissait  en moi, faisant battre plus vite mon cœur. Et cette impression de déjà vu était incontournable. Certes, j'étais déjà venue ici quand les Nawas m'avaient kidnappée. Mais, là aussi, le décor et les couloirs m'avaient semblé familiers.

  C'est alors que je vis la porte. Grande, faite en bois verni et ornée de dessins en fer, elle était majestueuse et à double battant. Je l'avais déjà vue, cela était certain. Mais où ? Alors que je m'approchais d'elle, les deux volets s'ouvrirent, laissant apparaître une salle ronde aux murs ocres ornés de colonnes. Quatre marches d'escalier se trouvaient devant moi et, au centre, il y avait mes trois amis.

  Avec un couteau sous la gorge.

  Mon cœur rata un battement. Mes souvenirs me revinrent. Le rêve. Il s'était réalisé. Trois individus encapuchonnés tenaient mes amis par derrière, empoignant une lame qui leur enserrait la gorge. Une expression de terreur se lisait sur leur visage, et, rien qu'en les regardant, je comprenais qu'ils voulaient me hurler de partir. Paralysée par la peur et la surprise, je suis restée en haut des marches, le souffle coupé. Lorsqu'un personnage vêtu de noir avec la capuche rabattue sur le visage se matérialisa devant moi, mes sens se remirent en ordre immédiatement. Je me suis placée en position de défense, sans faire de geste agressifs de peur que cela n'entraîne la mort de mes amis. 

  Et là, l'homme ouvrit la bouche. La suite se déroula comme dans mon rêve. À différence que, maintenant, plus rien n'était flou. Les paroles de la voix étrange de Saouro résonnèrent à travers la salle, claires et distinctes.

— Bon retour parmi nous, Wanda. 

  Le sang se glaça dans mes veines. Un long frisson me parcourut l'échine. Les regards terrorisés de mes amis ne faisaient qu'empirer ma peur. L'image des couteaux tranchant leurs gorges me traversa l'esprit, tel un poignard dans mon cœur. Et Saouro poursuivit :

— Tu es pleine de ressources, ma fille. Comment as-tu fait pour t'évader ?

  Je n'ai pas répondu. Je ne voulais pas répondre. Si seulement j'avais eu l'Ombriporteur ! Il m'aurait sans doute été d'une grande aide. Mais Shenyou l'avait pris. Gardant le silence, je suis restée immobile, la bouche sèche.

— Il est temps d'accomplir la prophétie, Wanda, fit-il d'une voix calme et passive, le monde à besoin de toi.

  J'aurais voulu hurler : ce dont le monde à besoin est de ta mort ! Mais rien ne traversa mes lèvres. J'étais paralysée. Et je savais ce qui allait arriver.

— Je te propose un marché, poursuivit Saouro en voyant que je ne réagissais pas. Tu as la dague de l'immortalité sur toi, n'est-ce pas ?

  Ma main se posa instinctivement sur le fourreau de l'arme magique, trahissant sa présence. Le fils de Nuit à souri.

— Parfait.

  Il a tendu la main et la dague s'est matérialisée dans sa paume. J'ai pressé les doigts sur l'étui à ma ceinture, mais elle avait disparu. Jamais je n'avais vu quelqu'un avec autant de puissance magique. D'où venaient les pouvoirs de Saouro ? Comme s'il lisait dans mes pensées, mon père m'offrit la réponse :

— Les pierres divines sont source d'une immense magie. Cependant il faut savoir l'utiliser. Celle de ta mère, Nuit, m'a donné de grands et innombrables pouvoirs. Et l'un de tes amis vient de me faire un cadeau.

  Il désigna Djenn, et je compris. La pierre des enfers. Involontairement, j'avais participé à l'obtention d'une puissante magie par Saouro, mon ennemi. La rage se mit à bouillir en moi. J'ai serré les poings, touchée par les trahisons et mensonges que j'avais dû supporter dernièrement. Je n'étais qu'un pion que chacun pouvait manier à sa guise.

— Tu peux avoir cette puissance, Wanda. Viens avec moi et ensembles nous changerons le monde.

  La glace qui m'avait paralysée jusqu'à présent se brisa d'un coup, laissant partir ma colère.

— JAMAIS !

  L'écho de ma voix se percuta sur les murs de la salle, puis tout redevint silencieux. Contrarié, Saouro reprit la parole :

— Tu n'as pas le choix. Fais ce que je te dis ou tes amis mourront.

  Cette phrase eu l'effet d'un coup de poing dans mon ventre. Certes, je l'avais attendue, et redoutée, mais elle eut un impact des plus puissants sur mon esprit. La scène de la mort de mes compagnons refit surface dans ma mémoire. C'était donc l'avenir ? Ce rêve me montrait-il que j'allais dire... non ?

— Wanda, n'accepte pas ! hurla soudain Maïwen, aussitôt réprimée par son gardien.

 Cela entraînerait la mort de mes trois amis. Mais un monde sauvé. Dans le cas contraire, je détruisais la terre et leur laissais la vie. Ils étaient importants pour moi, mais le monde était grand. Beaucoup plus grand. 

  Des larmes se mirent à couler le long de mes joues. Je ne pouvais pas les laisser mourir. Je n'en avais pas le courage. L'image de leur assassinat passait en boucle dans ma tête. Puis soudain, une pensée me traversa : Maïwen, Djenn et Liam étaient les élus. Ils devaient donc rester en vie. Ce qui me donnait une bonne raison de ne pas les tuer. Je repris alors de l'espoir, espoir qui retomba quand une idée se forma dans mon esprit. Si jamais les Nawas nous tuaient tous les quatre, moi y compris, qu'arriverait-il ? Quelle prophétie se réaliserait ? Était-ce une bonne solution ? De même que : que se passerait-il si je refusais l'offre de Saouro, entraînant la mort des trois élus ? Aucune des deux prédilections ne pourrait alors s'exécuter.

— Tu n'as pas tout ton temps, me menaça Saouro tandis que les trois gardes se mettaient à rapprocher dangereusement le couteau du cou de mes amis.

  Un filet de sang se mit alors à couler de la gorge de Liam. Et cela suffit à me décider.

— Non ! ai-je hurlé, en proie à la terreur. Je ferais tout ce que vous voulez, tout !

  Saouro leva la main et la lame cessa d'appuyer sur la peau de l'adolescent. Les larmes se remirent à couler le long de mes joues, brouillant ma vue. Qu'allait-il arriver, à présent ?

— Tu as fait le bon choix, m'annonça l'homme encapuchonné, maintenant viens avec moi.

  Il a tendu la main. M'armant de courage, j'ai descendu les marches de l'escalier une à une, le cerveau rempli de questions et de culpabilité. Le rêve ne s'était donc pas réalisé. J'avais défié l'avenir. 

  Et je comptais bien le refaire.

  Refoulant mes larmes, j'ai posé ma main dans la sienne, froide comme la glace, et tout disparut.


  Je me trouvais dans une vaste salle ombragée. Le haut plafond vouté faisait penser à une cathédrale et les murs étaient en pierre. Devant moi, il y avait un autel en marbre gris sur lequel reposaient deux sphères rayonnantes de lumière : l'une blanche, l'autre dorée. Un long tapis bleu nuit posé sur le sol menait à cette table, et un silence pesant régnait sur ce lieu sinistre. Intriguée par les deux boules lumineuses, j'ai fait un pas vers l'avant.

— Voici la raison pour laquelle j'ai besoin de toi, fit une voix derrière moi.

  Saouro. Je me suis retournée lentement pour me trouver face à mon père, accompagné d'une dizaine de Nawas. Maïwen, Djenn et Liam étaient avec eux. Tous vêtus de noir et armés, les gardes encerclaient mes amis, les empêchant de partir. Le fils de Nuit a tendu la main vers moi, dans laquelle se trouvait la dague de l'immortalité.

— Connais-tu les pouvoirs de cette arme ? me demanda-t-il.

— Elle... elle peut trancher les chaînes d'Olou ? ai-je répondu d'une voix tremblante.

— Pas seulement. La dague de l'immortalité est faite d'un métal capable de détruire ce qui est « immortel ». Comme les chaînes. Rien d'autre à part cette dague n'aurait pu les trancher. Vous avez commis une terrible erreur en délivrant les dieux, Wanda. Ils sont extrêmement dangereux, même s'ils n'ont plus les pierres divines en leur possession.

  Je me suis mordue la lèvre inférieure. Comment avait-il su ?

— Or elle a toujours besoin de quelque chose pour se nourrir.

  Le sang d'Aisha. Ça avait été ce « quelque chose ».

— Je vais devoir détruire un objet indestructible, c'est ça ? ai-je demandé, le cœur battant à se rompre.

  Saouro a hoché la tête.

— Oui. La pierre de soleil doit être éliminée.

  Une vague de terreur me submergea. Cela signifierait la fin du règne de Jour. Et la fin du monde. Je devais à tout prix l'éviter.

— Non. Je ne le ferais pas, ai-je tranché, gonflée de courage.

  Insensible, mon père se tourna vers mes amis et fit un signe aux Nawas. Ceux-là dégainèrent des poignards affilés et trois d'entre eux se saisirent des adolescents. Ils placèrent la lame sous leurs gorges et ma volonté vola en éclats.

— Non ! Je vous obéirais, mais promettez-moi de leur laisser la vie, ai-je suplié, les larmes aux yeux.

  Avec un sourire de satisfaction, Saouro m'a tendu la dague de l'immortalité, que j'ai prise d'une main tremblante.

— Elle aura besoin du sang des quatre élus, mais toi seule pourras exterminer le soleil. Vous êtes quatre et dotés d'une grande puissance magique ; il y a peu de chances que vous mourrez, récita le fils de Nuit. Suis-moi.

  Il se mit a avancer vers l'autel de marbre, sur lequel reposaient les boules de lumière : le soleil et la lune. La gorge nouée et le corps tremblant, je me suis empressée de le suivre. 

  Nous nous trouvions à présent devant la table grise. Les Nawas emmenèrent mes trois amis, qui eux étaient aussi terrifiés que moi. Ils n'avaient pas l'air d'approuver mon choix. Je venais de condamner le monde. Cependant, en refusant l'offre de Saouro, j'aurais tué les élus destinés à sauver l'humanité. Peut-être que, même en détruisant le soleil, nous pouvions nous en sortir.

— Posez une main sur la table, ordonna mon père.

  Je me suis immédiatement exécutée, gardant la dague dans l'autre bras. Maïwen, Djenn et Liam, refusant de se laisser faire, furent brusqués par les gardes vêtus de noir. Nos quatres mains, empilées sur le marbre froid, étaient humides et moites.

— Entaille-les, poursuivit Saouro à mon intention.

Grace à l'arme magique, j'ai tranché la peau de chacun de nous avant de laisser la dague appuyée sur les plaies qui commençaient à saigner. La lame dorée s'illumina et une douleur fulgurante me déchira la paume. Mais je tins bon. L'arme rayonnait de lumière, et le supplice empirait. La marque d'Olou, dragon dessiné sur nos paumes, brillait de mille feux. Mes amis hurlèrent en tentant de dégager leurs mains, qui elles étaient maintenues par les Nawas. Avec une volonté de fer, j'ai supporté la douleur en gardant la lame qui aspirait notre sang sur nos plaies. 

  Puis la lumière s'éteignit, et les trois élus s'écroulèrent. Je suis restée debout, la dague de l'immortalité en main. Baissant le regard, j'ai vu Maïwen à mes pieds. Ses cheveux étaient emmêlés et tâchés de sang, tandis que de nombreuses cicatrices parcouraient son visage, son cou et ses bras. Ses yeux étaient clos et elle ne bougeait plus. C'était de même pour Djenn et Liam. J'étais la seule à être encore consciente. Ce sans doute lié au fait que je possédais une très grande puissance magique, que je ne savais pourtant pas utiliser. 

  C'est alors que Maïwen ouvrit les yeux et me fixa intensément. Ses lèvres remuèrent et je compris qu'elle voulait me dire quelque chose. Faisant semblant de perdre l'équilibre, je me suis laissée choir à côté d'elle avant de rapprocher mon oreille de sa bouche. Ces mots me parvinrent    :

— Poignarde Saouro. C'est notre seule chance.

  Un Nawas me remit brusquement sur pied tandis que j'analysais cette idée. Tuer mon père. Maïwen avait raison, c'était bien la solution pour s'en sortir. Le fils de Nuit m'a designé la pierre de soleil.

— Détruis l'astre du jour. De ce fait, la lune deviendra obscure et nous pourrons changer le monde.

  Il prononça ces mots avec une assurance qui me glaça le sang. Mais, reprenant la maîtrise de moi-même, j'ai fait un mouvement de la dague vers lui en visant son cœur. Mon geste s'arrêta net. Il y avait là une barrière invisible. Saouro éclata de rire.

— Tu n'es qu'une traîtresse, Wanda.

  Il redevint tout de suite sérieux.

— C'est ta dernière chance. Détruis immédiatement la pierre ou je tue tes amis de mes mains, me menaça-t-il d'une voix glaciale.

  Morte de peur, j'ai serré les doigts sur le manche de la dague avant de la lever au-dessus de la boule qui brillait de mille feux. Et alors, d'un geste sec, j'ai poignardé le soleil.

  Il y eut une grande explosion de lumière, puis plus rien.

   Avais-je fait le bon choix ?







YOUPI !!!!!!! CÉLÉBRONS ÇA AVEC DU CHAMPAGNE !!! J'ai...


...réussi mon challenge. En 15 jours j'ai écrit un chapitre. Ok, c'est pas si incroyable que ça. Voyez-vous j'ai pas mal bossé sur ce chapitre et j'en suis fière. Passons.

  Trouvez-vous que Saouro est un bon « méchant » ?

J'ai pas d'idée de question alors dites ce que vous voulez :

bon bah.... voilà. C'est tout.

Passez une agréable nuit/journée et un grand 

MERCI ❤️❤️❤️

à vous tous  !!!!



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