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Disparue dans la nuit

Après avoir aidé ses amis à remettre le salon de thé en ordre pour le lendemain, Anna prit congé et se dirigea d'un bon pas vers son appartement.

Malgré l'heure, le quartier Saint Leu commençait tout juste à s'animer. Principal lieu de la vie nocturne amiénoise, il accueillait chaque soir des centaines de personnes grâce ces multiples bars et restaurants.

Même si la population qui les fréquentait était majoritairement étudiante, il n'était pas rare de croiser des personnes plus âgées qui souhaitait faire un break dans leur vie trépidante de salarié ou de parents. « Sans compter les cougars et leur équivalent masculin », pensa la jeune femme en montant les marches qui menaient à la cathédrale un peu plus haut. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas tout de suite que quelqu'un la suivait.

La foule se faisait moins dense à mesure qu'elle s'éloignait du quartier festif, et ce n'est qu'en entendant des pas résonner derrière elle qu'elle comprit qu'elle n'était pas seule sur la place de la cathédrale, toujours un peu battue par le vent pour une raison qui lui avait toujours échappée.

Ne voulant pas céder à la panique inutilement – il pouvait très bien s'agir d'une simple coïncidence -, elle accéléra un peu tout en jetant un regard furtif derrière elle. Elle n'arrivait pas à distinguer les traits de son poursuivant mais une chose était sûre : il avait également forcé l'allure.

Elle fut soulagée de voir que la place Gambetta était encore remplie de monde, et espérait que cela suffirait à faire fuir l'importun qui la suivait.

Arrivée sur la place, elle regarda à nouveau par-dessus son épaule et constata que la personne derrière elle avait disparu. Soit il s'agissait vraiment d'un concours de circonstance, soit les badauds qui flânaient avaient eu raison de la motivation de son poursuivant. Dans tous les cas Anna était désormais tranquille et put sereinement regagner son logement, non sans un ou deux coups d'œil légèrement anxieux derrière elle malgré tout.

De retour chez elle, la jeune femme vida son sac à dos et replaça tous les livres à leur place. Elle avait pour chacune des œuvres un profond respect, plus qu'envers certaines personnes, et ne supportait pas de les laisser trainer où que ce soit dans son logement (à l'exception de sa table de chevet quand elle était en pleine lecture).
Elle laissa même vide l'espace dédié au livre qu'elle avait prêté à la mère de la « petite fille aux farfadets », en attendant que celui-ci retrouve sa propriétaire.

Cette maniaquerie amusait beaucoup son amie Cassandra, qui ne pouvait s'empêcher de lui faire remarquer avec humour qu'il serait de bon ton qu'elle en fasse autant avec ses vêtements, souvent laissés à l'abandon dans sa chambre.

Celle-ci aurait d'ailleurs été surprise de voir Anna ranger proprement sa robe après s'être déshabillée et avoir enfilé son pyjama. Mais à vrai dire, ce geste n'avait rien d'anodin pour la jolie brune.

Elle était véritablement ravie de la soirée et en attribuait une partie du succès à sa tenue. Ce faisant, il lui semblait légitime de lui accorder les honneurs qui s'imposaient. C'était un raisonnement que personne dans son entourage ne comprenait (Sauf Cassandra, Jack et, dans une moindre mesure, Clarisse), mais Anna en avait pris son parti depuis longtemps déjà.

Elle se savait un peu « bizarre », Christophe lui avait suffisamment dit durant les deux années qu'ils avaient passés ensemble, mais elle était dorénavant en paix avec ses particularités. Cela ne l'empêchait pas de vivre, ou d'avoir des relations sociales normales – au sens où le plus grand nombre le concevait – et s'était bien là l'essentiel. Si un jour elle faisait de nouveau entrer quelqu'un dans sa vie, il devrait l'accepter telle qu'elle était et considérer ces choses peu communes avec bienveillance, ou bien la quitter sans regrets.

Loin de penser à si long terme pour le moment, Anna se lava les dents et enleva barrettes et épingles de ses cheveux avant de les peigner rapidement pour les lisser. Elle prit même le temps de se préparer un repas pour le lendemain midi – un reste de pâtes à la bolognaise de la veille mais tout de même – et de programmer sa cafetière pour que le café soit prêt pour 7H30 le lendemain.

Elle se dirigea ensuite vers sa chambre et s'installa dans son lit tout en réglant son réveil. Elle saisit ensuite le roman posé sur sa table de chevet et commença le chapitre où elle s'était arrêtée quelques jours auparavant.

Captivée par l'histoire et le style de l'auteur elle lutta contre le sommeil, souhaitant au moins finir le chapitre entamé, mais s'endormit au milieu d'un passage dans lequel le personnage tentait de sauver son cheval embourbé d'un marécage profond.

Elle dormait d'un sommeil pour une fois réparateur quand elle entendit un bruit qui semblait venir de l'entrée de son appartement. Pensant être toujours en train de rêver, elle garda les yeux fermés et tenta de se rendormir mais entendit à nouveau le même bruit.

Qu'est-ce que ça pouvait bien être ? On aurait dit le son d'un pas sur du parquet. « Sûrement les voisins qui rentrent bien alcoolisés en essayant d'être discrets », se dit-elle l'esprit embrumé.

« ...Sauf que le palier est carrelé... », murmura une petite voix dans sa tête.

Elle se releva brusquement, écoutant plus attentivement cette fois. Pas de doute possible, le bruit venait de son appartement ! Complètement réveillée, elle fouilla nerveusement sa chambre du regard en quête d'un objet qui pourrait lui servir d'arme. Hormis sa lampe de chevet, elle ne voyait pas trop ce qu'elle pourrait utiliser contre un éventuel voleur. A moins que...

Elle regarda en direction de sa penderie et se félicita d'être plutôt négligente. Celle-ci était grande ouverte, elle n'aurait donc pas à faire crisser la porte, mal huilée, pour récupérer l'objet auquel elle venait soudain de penser.

Accroupie sur son lit, elle se dirigea prudemment vers le placard intégré au mur et posa un pied, puis le second, au sol. La jeune femme essayait de se faire aussi légère que possible pour ne pas faire grincer les lattes du parquet.

Une fois devant la penderie, elle se baissa à nouveau et tâtonna dans le noir pour mettre la main sur ce qu'elle cherchait. Les pas se rapprochaient, lentement mais sûrement, de la porte de sa chambre. Elle devait faire vite.

Soudain, elle sentit ses doigts toucher un morceau de bois lisse. Ça y est, elle l'avait enfin trouvé !

Elle souleva délicatement les tissus et les sacs qui s'entassaient sur le morceau de bois et le sortit du placard, en reposant tout aussi discrètement le bric-à-brac entreposé à même le sol.

L'épée en bois, que son père lui avait confectionnée dix ans auparavant pour un de ses examens de terminale, ressemblait suffisamment à une vraie pour faire illusion dans le feu de l'action.
« Et dans le pire des cas, songea-t-elle, elle devrait faire mal quand même, et ça devrait me laisser le temps de réfléchir à autre chose. »

Elle venait se relever et de sortir l'épée de son fourreau - en bois également - quand elle entendit, plus qu'elle ne vit, la poignée de la porte de sa chambre tourner. Elle se rapprocha de l'embrasure, partiellement baignée par la lumière de la lune qui filtrait depuis le salon, et raffermit sa prise sur son arme de fortune. L'intrus entra à pas feutrés dans la pièce et eut tout juste le temps de lever le bras gauche vers sa tête quand Anna tenta de l'assommer avec son morceau de bois.

Il para le coup à la dernière seconde en saisissant l'un des poignets de la jeune femme, qu'il repoussa sans ménagement, et dévoila la lame d'un long poignard accroché à sa ceinture. La jeune femme n'arrivait pas à y croire, mais n'eut pas le temps de s'appesantir sur la question car son agresseur venait de prendre sa propre arme, luisante et menaçante, et la brandissait d'un air mauvais devant la jeune femme tétanisée par la peur. Les traits de son assaillant étaient déformés par la colère et on pouvait lire dans ses yeux qu'il prenait plaisir à tenir ainsi en joue la jeune femme, qui n'avait nulle part où fuir.

Anna essayait de réfléchir à un plan d'évasion mais ses pensées s'embrouillaient dans son esprit. L'homme en face d'elle avait beau avoir l'air de sortir d'un jeu de rôle grandeur nature, avec sa longue cape et son haubert, son poignard semblait, lui, bien réel. Et il avait de toute évidence pour objectif de lui ôter la vie avec celui-ci.

La terrifiante apparition leva le bras et abattit sa lame sur la jeune femme, qui ferma les yeux en essayant de parer le coup avec son arme factice. Sans vraiment réfléchir, elle s'imagina en train de tenir une véritable épée de chevalier.

« C'est tellement absurde., se dit-elle en riant de sa bêtise. Mais au moins je mourrai en ayant l'impression d'avoir fait quelque chose d'héroïque une fois dans ma vie... ».

Elle sentit le poignard toucher le morceau de bois, qui sembla résister à l'assaut. Une douleur foudroyante lui parcourut les bras, mais elle était toujours en vie. Incrédule, elle ouvrit les yeux et eut beaucoup de mal à croire ce qu'elle voyait.

Elle ne tenait plus entre ses mains la création de son père, mais une pièce de métal exactement de la même forme... C'était impossible ! Et pourtant, elle sentait le contact froid du métal sur ses paumes, et ne pouvait que constater que l'objet entre ses mains était beaucoup plus lourd qu'un instant auparavant.

Visiblement surprit par le caractère improbable de la situation, son assaillant n'avait pas bougé d'un pouce. Anna laissa parler son instinct. Elle devait agir d'abord et prendre le temps de repenser à tout ça plus tard...si elle était encore en vie d'ici là.

Elle se campa fermement au sol, plia légèrement les genoux pour avoir plus de force et poussa d'un coup sec sur la garde de l'épée avec toute la puissance dont ses bras pouvaient faire preuve. Toujours un peu sonné, l'homme en face d'elle chancela un court instant ce qui laissa à Anna le temps de reprendre correctement en main son arme et d'en diriger la garde droit sur l'estomac de son agresseur.

Le choc lui coupa la respiration, l'empêchant de réagir.

La jeune femme profita de l'effet de surprise pour le repousser contre le chambranle de la porte, qu'il heurta violemment la tête la première, avant de courir vers l'entrée de son logement. Elle sauta dans les ballerines qu'elle avait mis quelques heures plus tôt et dévala les escaliers en claquant la porte derrière elle. Au-delà du simple réflexe, elle espérait que tout ce tapage réveillerait les voisins. Et pourtant il n'en fut rien.

Terrorisée, elle ne savait plus quoi faire et se mit à courir à l'aveuglette après avoir quitté son immeuble, comptant sur sa bonne connaissance de la ville pour semer l'homme qui en avait après sa vie. Pour faire quoi ensuite...ça elle y réfléchirait plus tard.

La ville était déserte évidemment. Anna ne pouvait donc compter que sur elle-même. Alors qu'elle pensait avoir déjà pris une avance conséquente, elle entendit le martèlement incessant et rapide de pas derrière elle. Elle accéléra encore, zigzagant d'une rue sur l'autre dans une vaine tentative pour perdre son agresseur, mais la partie était perdue d'avance.

Plus rapide et endurant malgré l'apparente lourdeur de sa tenue, il gagnait peu à peu du terrain sur elle et ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne la rattrape.

Quelques mètres seulement les séparaient quand la jeune femme atteignit le bas de la rue Saint Honoré, toute aussi vide de monde que les rues qu'elle venait de traverser. Se sentant prise au piège, Anna s'arrêta et fit demi-tour pour faire face à cet inconnu aux ambitions belliqueuses.

Celui-ci ralentit la cadence, faisant claquer ses bottes en fer sur l'asphalte, et prit la parole tout en s'approchant tranquillement :

- Tu as enfin décidé d'arrêter de courir ? Tu m'en vois ravis., commença-t-il d'une voix aussi suave que perfide.

Il est effectivement inutile d'essayer de fuir, tu ne feras que retarder ton exécution.

- Qui êtes-vous, et qu'est-ce que vous me voulez ?, demanda Anna qui voulait le faire parler pour gagner le temps nécessaire à l'élaboration d'un nouveau plan.

- Est-il vraiment nécessaire de te répondre alors que tu vas mourir... Bonne question quand on y pense... Ce que je te veux me semble en revanche plutôt clair, non ?

Je vais toutefois faire preuve d'un peu de gentillesse et je vais répondre à ta question, en guise de cadeau d'adieu., continua-t-il en souriant d'un air sournois.
Je suis envoyé par mon maître dans le but de te faire disparaître de la surface des mondes, comme tu l'auras déjà sans doute compris. Cela dit pourquoi toi exactement ? Parce que tu représentes une menace pour lui.

Les gens de ton espèce, les Conteurs comme vous vous faites appeler, ont toujours représentés une menace pour le seigneur Syd. Et il sera très heureux d'apprendre que j'ai déjoué les plans d'Aïel... et que plus personne n'entendra parler de toi.

Anna ne comprenait rien à ce que l'homme en face d'elle lui disait. Qu'est-ce que les conteurs avaient de dangereux pour le monde ? Et qui était ce Syd ? Une espèce d'illuminé qui avait envie de brûler des livres et qui croyait dur comme fer dans la pensée unique ? Un de ces cinglés qui voulaient museler les esprits libres qui souhaitaient faire rêver les gens ?

Tout cela n'avait strictement aucun sens. En revanche, elle venait d'avoir une idée. Prenant son courage à deux mains, elle respira profondément et répondit aussi fort que possible :

- Tu diras à ton « seigneur Syd », qu'il peut aller se faire voir. S'il n'aime pas la fiction, ou le fait de voyager dans des univers qui n'existent pas, il n'a qu'à aller vivre dans la forêt ou... dans une secte à son nom ou je ne sais quoi ! Tant qu'il ne vient pas emmerder les gens comme moi, qui essaie d'apporter du bonheur aux gens !

La jeune femme criait presque chaque mot, et pourtant personne ne réagissait alentour. « Bordel mais qu'est-ce qu'il leur faut à tout ces gens pour se réveiller ? Une explosion nucléaire ?! »

Semblant percevoir le trouble d'Anna, son bourreau fit encore deux pas dans sa direction en reprenant la conversation comme si de rien était :

- Inutile de t'égosiller, on ne peut pas t'entendre de là où tu te trouves. Et puis j'aimerai que tu gardes ta voix, pour que je puisse t'entendre me supplier de t'achever.

- Tu sembles bien sûr de toi, pour un simple larbin de mon frère., l'interrompit une voix féminine provenant de leur gauche.

- Toi...

- Oui. Moi., continua la personne à qui appartenait cette voix en sortant de l'ombre.

Celle-ci ôta la capuche de son sweat-shirt et laissa voler sa chevelure au gré de la brise. Anna reconnut aussitôt la femme aux yeux émeraude, croisée plusieurs fois dans la journée.

En la voyant se tenir fièrement face à son agresseur, la jolie brune fut cette fois convaincue que son intuition avait vu juste dès le départ. Il s'agissait bien d'une seule et même personne à chaque fois.

Malgré la tournure dramatique de la situation, la jeune femme observa attentivement son ange gardien. Elle paraissait à peine plus âgée qu'elle physiquement et pourtant quelque chose dans son regard disait tout le contraire. Anna avait également l'impression que ses longs cheveux roux flamboyaient plus que de raison sous la pâle lueur de la lune et du réverbère un peu plus loin.

La femme aux tâches de rousseur continua :

- Je te laisse une chance de garder la vie sauve Draïn. Laisse la fille et part sans demander ton reste. Si tu t'obstines, en revanche, je ne peux pas te garantir que tu sortiras vivant de ce combat.

- Ah ! Laisse-moi rire ! Tu te présentes devant moi sans armes et tu penses avoir la moindre chance de me vaincre ? Nous ne sommes pas à Phantasya très chère cousine, tu n'as aucun pouvoir ici !, cracha-t-il avec véhémence.

Anna suivait l'échange en ne sachant trop quoi penser. Techniquement parlant, Draïn avait raison de se sentir en confiance. Il était équipé pour la guerre, alors que sa protectrice portait une tenue on ne pouvait plus normale. Pourtant, l'assurance de cette dernière poussait Anna à croire en elle sans qu'elle comprenne vraiment pourquoi.

Soudain elle entendit la voix de la femme aux cheveux flamboyants à l'intérieur de sa tête :

- Anna écoute-moi s'il te plait. Nous avons très peu de temps alors fais ce que je te demande sans réfléchir. Lorsque je te donnerai le signal, lance ton épée et imagine qu'elle soit capable de voler jusqu'à moi. Tu peux faire ça ?

- Oui mais...

- Je te promets de t'apporter des réponses quand nous serons sortis de là. Mais dans l'immédiat fait moi confiance. Je t'en prie.

- Très bien. D'accord., répondit Anna qui suivit ce que son cœur lui disait.

- Alors cousine, comment comptes-tu faire pour...comment as-tu dit déjà ?... sortir vivante de ce combat ?

- Très précisément comme...ça. Anna ! Maintenant !, cria la femme aux yeux émeraude en se tournant vers elle.

Celle-ci saisit son épée à deux mains et la lança aussi loin que possible. L'arme était très lourde et ne décolla pas loin, mais Anna ferma les yeux et se concentra sur les directives qu'elle venait de recevoir.

Contre toute attente, elle entendit le tintement du métal contre le métal, ce qui lui fit rouvrir les yeux.

L'épée, qui s'était matérialisée plus tôt dans ses mains comme par magie alors qu'elle en avait grand besoin, était maintenant entre celles de son ange gardien qui repoussait les assauts de l'assassin soi-disant envoyé par le dénommé Syd. Anna aurait dû s'en émouvoir, mais la situation était tellement surréaliste en elle-même qu'elle n'en était plus à une bizarrerie près.

Elle suivit le ballet des deux bretteurs et fut néanmoins étonnée de voir avec quelle aisance sa protectrice arrivait à tenir tête à son adversaire. Elle perdait régulièrement du terrain et se rapprochait de la jeune femme, mais ne paraissait pas dépassée par les évènements. Mieux encore, il semblait même à Anna que tout ceci était parfaitement calculé.

Soudain, la femme aux yeux émeraude esquiva une attaque et porta un coup de taille montant dans la direction de Draïn. L'épée d'Anna sembla avoir raté sa cible, mais lorsqu'elle lut la fureur dans le regard de leur assaillant, elle comprit que ce n'était pas le cas.

Il tenait le côté gauche de sa cape, qui était tranché sur vingt centimètres, dans sa main et regardait sa cousine se précipiter dans la direction d'Anna. Celle-ci entendit la femme aux tâches de rousseur prononcer des mots étranges, la main gauche refermée sur un curieux objet, alors qu'elle la saisissait par la manche de son autre main, et sentit le sol se dérober sous ses pieds.

Sa vision devint floue, puis elle fut secouée par une violente envie de vomir alors que le monde se déformait devant elle. Elle distingua pendant encore quelques seconde Draïn, hurlant au milieu de la rue Saint Honoré qui se métamorphosait petit à petit en forêt luxuriante, avant de perdre connaissance.

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