Après le poème de Maurice Carême, qui m'avait bien plu, je voulais écrire ma version, en parlant du dilemme du hérisson. 

Je me suis inspirée de notre très cher ami Jean de la fontaine et en ai fait une fable, si celle ci n'existe pas déjà

Poème libre, en prose je suppose ?

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Monsieur le hérisson est seul. 

De tous les animaux de la forêt, il est le seul à n'approcher personne.

Il à trop de piquants. 

Il se dit qu'il pourrait blesser, 

Il se dit qu'il pourrait être blesser. 

C'est alors, qu'un bébé renard, ignorant,

Croise le chemin de Monsieur Hérisson.

"Bonjour, M. Hérisson, comment allez vous?" demanda t-il.

Monsieur Hérisson, tout ronchon, répondit: 

" Ne t'approche pas de moi, je préfère être seul." 

Mais, têtu comme il l'est, il décida de l'approcher, de l'enlacer. 

" Acceptez mon câlin, Monsieur Hérisson" 

Le sang coulait, mais le renard garda son étreinte. 

Mais il était heureux.

Car il avait donné de l'amour à Monsieur le hérisson, lui qui était toujours seul.

" Je suis votre ami, à présent." 

Ce furent les dernier mots du renard.

Monsieur Hérisson vit son nouvel ami périr sous ses yeux, et décida par la suite de se couper ses piquants. 

Il se disait qu'il pourrait blesser. C'est faux, Monsieur Hérisson n'avait plus de piquants.

Il se disait qu'il pouvait se blesser. C'est faux, il pourrait avoir des amis.

Monsieur Hérisson finit par s'ouvrir aux autres, et leur dit bonjour. 

S'ensuit une grande et belle amitié avec les autres animaux de la forêt.

Fin.