Ô Toi Qui Prétend L'intelligence
Coucou tout le monde !! Comme d'habitude je vous préviens à chaque fois que je poste quelque chose de religieux. A vous de rester ou non.
Aujourd'hui je vous propose un poème religieux qui n'est pas de moi.
L'auteur est Al qâsim ibn Ali ibn Mohamed ibn Othman al Hariri al Basri al Harâmi (des banou haram)
. Il était l'un des plus grands savants de son époque dans la littérature.
Son oeuvre la plus connue est "Al maqamât - المقامة", il a écrit aussi sa cèlebre "moulhatou l i'rab - ملحة الأعراب". (petite bio trouvé sur 3ilm char3i)
Le poème se nomme : ô toi qui prétend l'intelligence.
En résumé il parle des futilités de la vie alors que la mort est aux aguets.
Je vous ai mis une vidéo YouTube pour écouter le poème. Il est à noter que je suis complètement contre les anashid, je suis de l'avis qu'il n'y a pas d'anashid en islam.
Cependant les poèmes sont différents des anashid.
Si vous voulez plus de poèmes de ce type n'hésitez pas à me le dire. Mais n'oubliez jamais qu'il ne faut pas toujours en écouter, à faire par parcimonie.
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Ô toi qui prétend l'intelligence
jusqu'à quand, Ô toi qui te fais des illusions
Boiras tu le péché et le blâme ?
Et enchaineras-tu les erreurs ?
Ne vois-tu pas tes défauts ?
La grisaille de tes cheveux ne t'a-t-elle pas averti ?
Alors qu'il n'y a dans son conseil nul doute !
Et ton ouie n'a pas fait défaut...
La mort ne t'a-t-elle pas appellé ?
Ne t'a-t-elle pas fait entendre sa voix ?
Ne crains-tu pas qu'il soit trop tard ?
Pour pouvoir faire attention à toi ?
Combien tu te laisses aller !
Tu te vantes de ta belle apparence !
Tu plonges dans la futilité
comme si la mort ne touchait personne !
Jusqu'à quand persiteras-tu dans ton éloignement ?
A quand ton repentir ?
Tu as laissé ton âme bestiale t'envahir,
et tes défauts se sont entrelacés
Lorsque tu irrites ton seigneur,
tu ne t'angoisse pas pour autant
Mais lorsque tu fallis dans tes démarches,
te voilà brûlé par le souci
Tu te réjouis à la vue des pièces d'or
alors qu'elles ne t'appartiennent même pas (qu'elles te sont inutiles)
Et quand tu vois passer le cortège funéraire
tu es triste alors qu'il reste du temps pour oeuvrer
Tu ne prêtes pas attention aux conseils du pieux
Mais plutôt tu les fuis, car ils te sont lourds
Par contre tu te plies à celui qui te trompe,
au menteur et au médisant.
Tu te presses pour assouvir tes passions,
tu trompes pour obtenir de l'argent
et tu oublies les ténèbres de la tombe,
et tu ne te rappelle de ce qui s'y passe.
Mais si Allah t'avait préservé,
la vie ici bas ne t'aurait pas perverti,
et l'écoute des sermons et rappels
aurait dissipé tes soucis et chagrins.
Tu pleureras du sang et non des larmes
mais aucun groupe ne te protègera
Dans les cours du jugement
Ni père, ni oncle.
C'est comme si je te voyais déjà descendre à mes pieds,
Dans ta tombe t'enfonçant,
et ta famille te cédant à un endroit
plus étroit qu'un trou d'aiguille.
c'est là que ton corps sera étalé
Pour que les vers puissent te dévorer
jusqu'à ce que les os craquent
et ainsi deviennent poussière
Puis après celà est inévitable,
Le compte rendu de tes actes,
Ainsi que le passage par ce long pont,
suspendu au dessus d'un feu.
Combien de guide s'y sont égarés!
Combien de puissants s'y sont fait humiliés!
Combien de savants y ont glissé !
Quel dur jour !
Empresse toi donc Ô trompé
vers celui par qui l'amer devient doux
car ta vie est bientôt arrivé à terme
et tu n'as toujours pas laisser le blamâble.
Ne te fie jamais au temps
Même s'il t'es doux et favorable,
sinon tu te feras jeté dans la tombe comme celui qui s'est fait avoir,
avec des serpents crachant de leur venins.
Ralenti ton ascension
car la mort est aux aguets,
elle passera par ta clavicule
et elle ne lâchera pas prise.
Ne prends pas de haut les gens
lorsque tu baigne dans l'aisance.
Retiens ta langue face aux impolitesse,
heureux sois celui qui aura retenu sa langue !
Et soulage la peine de ceux qui se confie à toi,
ne le repousse pas et ne dément pas ses propos
Et perfectionnes tes actes négligés,
heureux soit celui qui les auras perfectionné !
Habille celui qui n'a pas de vêtements,
selon tes capacités.
Ne t'attriste pas de la pauvreté,
ne sois pas avide des biens d'ici-bas.
Sois hostile envers les caractères malsain,
et habitues tes mains à dépenser
N'écoute pas celui qui te critique (pour ta générosité),
ne les ferme surtout pas (tes mains).
Donne à ton âme le bien comme provisions,
et abandonne ce qui te nuis.
Que ton navire sois solide,
prends peur du déchaînement de la mer !
Voilà ce que j'avais à te recommander mon ami,
j'ai levé la voix pour te conseiller..
Heureux soit celui qui prends ces recommandations
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