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Paradoxe de la solitude

La solitude est une maison vide dont les murs résonnent des bruits que l’on ne fait pas. C’est une ombre qui s’étend derrière nous, même quand personne n'est là pour projeter la lumière. Elle est à la fois un refuge et une cage, un espace où l’air est immobile, presque figé, mais où chaque souffle semble écho d’un cri lointain. Parfois, elle m’étreint doucement, comme une couverture un peu trop lourde, et d’autres fois, elle m’écrase sous son poids silencieux.

Et pourtant, là, juste au bord de cet abîme tranquille, se trouve une autre peur, plus féroce, plus vibrante : celle des autres. Les regards qui percent, les mots qui jugent, les présences qui envahissent. Leur chaos entre en collision avec mon calme fragile, et je me replie, comme une feuille sous une pluie violente. Les autres, avec leurs voix trop fortes et leurs attentes implicites, m’effraient plus que l’écho de ma propre respiration dans la pièce déserte.

Je veux leur parler, pourtant. Il y a des jours où je me dis qu’un seul mot pourrait briser ce silence, qu’un seul sourire pourrait ouvrir une porte vers un monde qui n’est pas fait de vide. Mais l'idée de m’exposer à eux, de leur montrer mes fissures, mes failles, me paralyse. Ils sont là, à l’extérieur, vivants, bruyants, et moi, je suis ici, figée entre le besoin de leur tendresse et la crainte qu’ils m’écrasent sous leur indifférence ou leur incompréhension.

La solitude est sûre. Elle est froide, oui, mais elle ne me trahit pas. Elle ne me pose pas de questions auxquelles je ne sais pas répondre. Les autres, eux, me posent mille questions sans ouvrir la bouche. Leur simple présence est une énigme. Que veulent-ils de moi ? Que dois-je leur offrir sans perdre une partie de moi-même ? Je ne sais jamais, alors je m’éloigne, mais jamais assez loin pour ne plus sentir leur présence à l’horizon.

Je suis une funambule, oscillant entre deux gouffres : le vide de la solitude et le trop-plein des autres. Chaque pas est incertain. Chaque souffle peut briser l’équilibre précaire. Et pourtant, quelque part, une petite voix murmure que peut-être, il existe un endroit où je pourrais exister sans avoir à choisir. Un espace où je pourrais être seule sans être abandonnée, proche des autres sans être dévorée.

Mais pour l’instant, je reste là, immobile, enfermée dans cette dualité. La solitude me berce, les autres me hantent. Et moi, je suis entre les deux, à écouter leurs murmures discordants, à chercher l’équilibre sans jamais le trouver vraiment.

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