Les Trois Factions | Extrait #2
Mon regard se repose sur ce groupe qui mesure leur force sur cette machine. La jeune femme retire des bracelets d'un violet assez clair de ses poignets pour les donner à l'homme baraqué. Sans quitter cette scène, je donne une interrogation au tavernier.
— Ils s'échangent des bracelets ?
— Des BAMU, précisément.
A l'écoute de ce nom étrange, je lance un regard confus vers le gérant.
— Des ba-quoi ?
— Bracelets Anti-Magie Universels, BAMU étant leur nom de conception. On l'utilise pour des exercices sans magie ou pour une démonstration de force brute, comme cette machine.
En soit, cela ne devrait pas me surprendre, mais me dire que de telles choses sont utilisées pour un duel de fierté, je ne peux pas m'empêcher de trouver cela à contre-courant des habitudes de ce monde. N'empêche, avec ces objets et cette machine, je pourrai connaître l'étendue de ma force physique.
"Il faut que je sache ma limite". Voilà la pensée qui me traverse au moment où je termine mon verre d'une seule traite. Au moment où je le pose sur le comptoir, la masse de muscle frappe un grand coup dans le ballon, produisant un bruit si fort qu'il manque de me faire mal aux oreilles en plus d'avoir provoqué un léger recul au pied de la machine.
Après quelques secondes à fixer l'écran de score, le candidat hurle de joie en levant les poings vers le ciel.
— 563 !
Une différence de moins de 50 points est -elle si grande que cela ? D'apparence, la précédente personne n'était pas aussi musclée que cette montagne de muscles, et pourtant ils pourraient presque faire jeu égal ? L'homme continue de rire et élève la voix pour que tout ceux dans la taverne entende.
— Qui veut tenter de vaincre le record que j'ai moi-même établi ?! Celui de 680 points !
Une seconde, il n'était pas au maximum de sa force et détient un record ? Je crois que c'est le genre de personne que je ne pourrai pas supporter, même juste parler d'eux. En observant d'un seul tour de regard, personne ne semble intéressé par cette proposition.
Je m'étais promis de me faire discret, mais il faut que j'en sache davantage sur mon propre corps. Je plaque fortement ma main contre le comptoir, produisant un son qui attire l'attention de tout le monde, dont le champion de cette machine. Je remarque ses yeux vairons qui me sont adressés tandis que je quitte le tabouret.
— Permettez-moi d'essayer.
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