Je pourrai mettre dans cette plume une vidéo d'une personne nommée Le Théoricien, qui a une vidéo portant le même nom que cette plume, mais je préfère laisser voir de leurs yeux ceux qui recevront cette plume.

Cela me fait relativement bizarre de parler de ce sujet, moi qui dit toujours être avec ma cousine... Mais une vérité est qu'on se voit seulement en dehors de nos écoles, on emprunte le même bus matin et soir, cela nous permet de nous voir en dehors de notre ville.

Mais, que ce soit avec elle, au lycée avec mon groupe de potes, ou chez moi seul, une seule personne est avec moi : La solitude.

Le premier de mes souvenirs avec cette personne, c'était au collège, pendant ma première année de sixième. Sans ami, détestant les travaux de groupes, je parlais dans le vide, sans prendre en compte le regard des autres. Les codes de sociabilité me semblaient floues à cet instant, il y a eu un moment où ceux de ma classe ont mis un masque et faire semblant d'être mes potes... Mauvaise nouvelle, j'ai rapidement appris à discerner le vrai du faux, me renfermant un peu plus.

Ce qui m'étonne, en repensant à ça, c'est que cette plume aurait pu se fusionner avec celle du collège, je n'arrive pas à deviner pourquoi cela ne l'est pas.

La plume me dévoile ensuite les moments où je suis seul chez moi, avec l'impossibilité d'inviter ma cousine chez moi. Seul le calme et la solitude ont été mes compagnons, et cela arrivait beaucoup de fois au collège... Jusqu'en 5eme.

Je m'en souviens parfaitement, une jeune fille, parallèlement la seule personne de ma classe avec qui je m'entendais bien... Enfin, en début d'année.

Le problème de cette personne, c'est qu'elle était beaucoup trop sociable, et voulait que chaque weekend, l'un aille chez l'autre, une bonne idée sur le papier.

Le vrai souci, qui explique pourquoi ce souvenir se retrouve dans cette plume, est que cela ne m'a pas rendu plus sociable. Les 2/3 restants de l'année, je refusais de venir chez elle, voulant du calme, et jamais je n'ai osé lui dire de vive voix que j'en avais marre.

Honnêtement, je ne ressens aucun regret vis à vis de cette fille. J'avais très vite senti qu'entre nous deux, tisser un lien d'amitié serait une corde difficile et facile à couper d'un simple coup de ciseaux.

Je saisis la plume entre mes doigts et la contemple une dernière fois, puis je la laisse tomber dans le monde des humains.