Cannibales
Une interview imaginaire de l'auteur de Cannibales, Didier Daeninckx, un travail pour un virus de français
PS : À la base, le titre du journal porte le nom de ma professeur à l'époque. Je l'ai changé par le nom de la matière. C'est pour ça que le titre est un peu bizarre.
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Milana, une jeune blonde aux yeux verts, relit ses questions. À côté d'elle, Isallys, une brune aux yeux marron et à la peau mate, triture ses doigts pour essayer de déstresser. Toutes deux attendent un auteur.
Elles s'occupent du Petit journal de leur classe de première. Dedans, elles parlent des lectures de leur cours de français.
Milana allumé un microphone et enregistre introduction de l'émission.
— Bonjour à tous et à toutes!, commence-t-elle. Bienvenue sur notre première émission radio des lectures cursives de Mme Français. Aujourd'hui, nous allons rencontrer Didier Daeninckx, pour parler des son livre cannibale.
Un vieil homme arrive. Il salut les deux élèves.
— Bonjour monsieur, répondent-elles en cœur.
Les trois se posent sur une table de pique-nique en bois dans un parc. Isallys allume le microphone.
— Nous allons commencer l'interview, commence Milana. Dans votre émigré, vous racontez l'histoire de Gocéné, est-ce une histoire vraie?
— Oui et Non, répond l'auteur. Gocéné n'existe pas vraiment mais les évènements eux sont vrai.
— Les kanaks ont vraiment été maltraité ?, s'étonne Isallys.
— Malheureusement, oui...
— Pourquoi raconter l'histoire des kanaks, et pas celle des africains comme Fofana ?, demande Isallys.
— Je n'ai pas vraiment raconté l'histoire des kanaks, comment Daeninckx. J'ai raconté une partie de l'histoire de France durant laquelle les kanaks sont mêlés. L'histoire des kanaks se transmet à l'oral, je ne peux donc pas écrire pour la raconter. De plus, pour écrire, on doit être libre de toute pression, de tout pouvoir, de tout parti et de toute obligation. Je réponds à tous les critères. Pourquoi ne pas écrire sur eux ? Il faut bien montrer la vie que les dirigeants français leur ont fait subir.
—Toutes les croyances et traditions que vous évoquez sont donc vraies ?, demande Milana curieuse.
—En effet, elles le sont toutes.
—Pensez-vous que une entente entre les kanaks et les Caldoches soit possible ?
—Elle est possible, avec des gens qui pensent comme Gocéné. Malheureusement, ils ne pensent pas tous comme ça. Une partie de leur population pense comme les deux jeunes qu'il a rencontrés.
—A la fin du roman on attend une suite. Est-ce que Gocéné a rejoint les jeunes et les a aidés ? Est-ce qu'il y a un autre livre après lui ?
—C'est justement aux lecteurs de s'imaginer la suite... Le roman Le retour d'Ataï est une sorte de suite. Nous retrouvons Gocéné plusieurs années après. Il est de nouveau à Paris. Il part à la recherche du crâne d'Ataï, le chef qui a été décapité car il était à la tête de la révolte en Nouvelle-Calédonie en 1878. Dans la vraie histoire de France, il a vraiment été perdu. Dans les années 2000, il était exposé au musée d'ethnographie au Trocadéro. On a perdu sa trace. Il a été retrouvé en 2011, dans un entrepôt du jardin des plantes de Paris et a été redonné à la Nouvelle-Calédonie en 2014. Aujourd'hui, il se trouve au musée national d'histoire naturelle de Nouvelle-Calédonie.
—C'est super qu'il ait été retrouvé et qu'il a été rendu à la Nouvelle-Calédonie, réagit Milana. Mais ce ne sont pas vos seuls livres qui parle des kanaks ?
—Non, en effet. J'ai écris un livre sur les Niaoulis.
—Mais c'est un arbre ?!, s'étonne Isallys.
—Oui mais pas seulement. C'est aussi le nom des kanaks venus en France pour combattre durant la Première Guerre mondiale. J'ai écris d'autres livres qui parlent des peuplent qui n'ont pas toujours été bien traités par les dirigeants français.
—Oui, j'en ai vu ! Il y a Meurtres pour mémoire et La der des ders, s'exclame Isallys.
—Ah oui, c'est vrai ! Ca pale des algériens et des soldats de la Première Guerre mondiale, ajoute Milana.
—C'est ça, acquiesce l'auteur.
—Merci monsieur d'avoir pris le temps de répondre à nos questions, finit Milana.
—Ce fut un plaisir. Passez une bonne journée.
—Merci, vous aussi, répondent les deux filles en cœur.
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