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Chapitre 2 : Descendre sur Terre


Les flashs incessants des paparazzis aveuglaient Cassandre et son manager alors qu'ils descendaient du van noir, scandant son nom parmi le bruit étourdissant.

Se frayant un chemin non sans mal, les vigiles tenant les journalistes les plus inopportuns à distance, elle adressa quelques signes de la main aux caméras avant de rentrer dans le bâtiment.

— Je vois que tu es arrivée légèrement en avance, Cassandre. La salua la scénariste en cheffe lorsqu'elle l'aperçu franchir le seuil de la salle de réunion. Tant mieux, j'ai hâte de travailler avec toi. Je suis Layla, l'une des scénaristes du film.

Elle abordait un tailleur rose bonbon tiré à quatre épingles, particulièrement voyant dans ce studio de tournage aux tons de noirs et blanc. Ses cheveux blonds enfermés dans un chignon maladroit lui donnaient un air de tombé du lit adorable.

- Enchanté de faire ta connaissance, Layla. Pourrais-tu indiquer à mon manager ma loge, s'il te plait ? J'ai beaucoup d'effets à déposer avant d'assister à la réunion.

— Bien sûr ! Troisième porte à gauche après le couloir principal. L'informa-t-elle en souriant. Tu trouveras ton nom sur la porte. J'espère qu'elle te plaira, ton manager nous avait fait parvenir une liste de ce que tu appréciais.


Cassandre remercia Layla d'un hochement de tête, avant de suivre Holden qui jetait des regards inquiets en direction des journalistes toujours postés à l'entrée, agglutinés à la porte vitrée sans teint dans l'espoir d'apercevoir l'actrice.

— Ils sont de pire en pire, marmonna-t-il à Layla. Vous n'auriez pas dû annoncer la venue de Cassandre dans vos studios, ça vous aurait évité un tel bordel.

— Reste poli, s'il te plait, Holden. Le pria la rousse alors qu'elle marchait en direction de sa loge, pressée de prendre un cachet. Tu sais très bien que annonce officielle ou non, ces satanés journalistes auraient eu l'info d'une autre manière.

— Tu es au courant que certains soupçonne une possibilité que tu rompes tous tes contrats, bébé ? Lui demanda Holden tout bas alors qu'ils étaient seuls dans le couloir. Ils trouveront tous les moyens possibles pour mettre ton nom à la une des journaux, quitte à utiliser des rumeurs.

Les deux jeunes gens s'étaient au début de leur relation accordés sur une règle d'or : ne jamais dévoilé leur lien amoureux en public pour éviter de faire la une des gros titres. Le proverbe « Pour vivre heureux, vivons cachés » n'avait jamais eu autant de sens que pour eux.

— Ils n'attendent que ça. Autant les laisser parler, répondit-elle en haussant les épaules. Je n'aurais qu'à démentir durant une conférence.



Arrivée dans sa loge, elle poussa la porte et découvrit une pièce à la sobriété minimale, décorée avec soin dans les tons vert pâle. Un grand miroir ovale sur pieds dorés entouré de LED trônait devant l'un des murs de la pièce, et un canapé en velours azur se trouvait à l'opposé. Sur la table basse au centre de la pièce, un bouquet de fleurs fraîches accompagné d'une carte manuscrite « Bienvenue parmi nous, Cassandre. Fais comme chez toi » attira son attention momentanément avant que l'énorme frigo blanc à côté du plan de travail des maquilleurs ne l'accapare. Un délicieux parfum de pomme au four embaumait l'air. 

— Joli accueil, nota Holden en rangent leurs affaires dans l'armoire.

Cassandre se laissa tomber sur le canapé, massant ses tempes. La douleur dans son crâne persistait malgré l'aspirine.

— Tu es sûre de pouvoir assurer aujourd'hui ? L'interrogea son petit ami en lui tendant une bouteille d'eau gazeuse au citron provenant de la porte du frigidaire. Il n'est pas trop tard pour reculer, tu sais.

— Holden, je vais bien, insista-t-elle en avalant un comprimé. Ce tournage est trop important pour que je me retire.

Il soupira mais n'insista pas davantage.

— Bon, je vais voir si tout est prêt pour les prises de cet après-midi. Repose-toi un peu en attendant et n'hésite pas à m'appeler en cas de problème.

Il sortit, la laissant seule avec sa migraine. Elle ferma un instant les yeux, profitant du silence et de la tranquillité. Mais à peine quelques minutes plus tard, on frappa à la porte.

— Entrez. Grogna-t-elle, énervée d'avoir été interrompue dans sa médiation fugace.

Une assistante passa la tête par l'entrebâillement de la porte, esquissant un sourire poli.

— Ils vous attendent en salle de réunion, mademoiselle, les autres membres du staff sont arrivés.

Elle se leva, inspira profondément et quitta sa loge d'un pas assuré.



— Quand est-ce qu'on arrive ?!

La voix agacée de Méphisto résonnait pour la énième fois, brisant la concentration de David. Depuis une bonne demi-heure, l'Archange répétait la même question, et le Séraphin commençait sérieusement à perdre patience.

— Je vous ai déjà répondu, Votre Honneur. Il nous reste encore une centaine de kilomètres à parcourir. Me poser la question tous les cinq cents mètres n'accélèrera pas le temps.

Méphisto grogna avant d'accélérer son vol, ses six ailes battant avec une force telle qu'il laissa une traînée de vents violents derrière lui. David serra les dents, peinant à suivre avec ses quatre ailes, luttant contre les courants d'air qu'il subissait de plein fouet.

— Quelle idée stupide de construire une ville en plein milieu de l'océan... maugréa Méphisto. On aurait dû se téléporter au lieu de s'emmerder à traverser cette fichue planète à la force de nos ailes.

David roula des yeux.

— Et risquer que Sariel détecte votre départ des cieux ? Ce serait du suicide. Il se serait immédiatement opposé à ce voyage.

— Comme si je me souciais de l'avis de Sariel ! grogna Méphisto en fusillant son compagnon du regard. Ce que je veux, c'est rencontrer cette Cassandre. Peu importe les conséquences.

Le Séraphin soupira longuement. Il connaissait son supérieur depuis des siècles et savait que tenter de le raisonner relevait du miracle. Il choisit donc de se murer dans un silence diplomatique, se concentrant sur son vol.

Après un dernier battement d'ailes, les deux êtres divins amorcèrent leur descente vers une ruelle discrète de la ville d'Archael. Leurs pieds touchèrent enfin le sol pavé, et un parfum nauséabond les prit aussitôt à la gorge.

— Par tous les saints, quelle est cette puanteur ?! s'étrangla Méphisto en plaquant une main contre son nez.

David, imperturbable, haussa les épaules.

— Vous vous y habituerez vite, Votre Honneur, il suffit de penser comme un Humain et non comme un ange.

Méphisto le fusilla du regard, mais l'ange ne broncha pas. Après tout, il ne faisait que dire la vérité.

— Mettons-nous en route, David. Guide-moi jusqu'à cette humaine. 





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