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Chapitre 2

L'écran afficha alors la phrase "Chaque participant est prié de piocher dans la boite", suivi d'une flèche allant vers le bas.

Tous remarquèrent une petite boîte noire sur laquelle il y avait une fente qui était assez grande pour y passer quelques doigts.

Après ce qui venait d'arriver à Killian, personne ne semblait d'avis à désobéir. Ils ne savaient pas de quoi les organisateurs de ce cauchemar étaient capables. 

Une jeune fille hésita puis finit par s'avancer en première. Elle souleva la boite, y glissa deux doigts et en ressortit un petit bout de papier rond de couleur vert vif. Il n'y avait pas de quoi se réjouir. Elle le souleva pour le montrer aux autres, puis s'assit contre un mur, examinant attentivement ce qu'elle avait pioché, mais ce simple bout de papier ne dévoilait aucun secret. Ce fût ensuite le tour d'une femme plus vieille de sortir un autre papier de couleur. Cette fois-ci, c'était le violet, toujours sans explication. La personne suivante tira un vert également. Puis le papier de celle d'après fût orange. Au fur et à mesure, tous se mirent en file indienne, attendant patiemment que la personne d'avant leur passe la boîte, sans avoir d'autre choix. C'est ainsi que les tirages, et les couleurs, s'enchaînaient. 

Orange.

Violet.

Orange.

Orange.

Vert...

Camille et Adam tentaient de faire des suppositions sur ce qui se cachait derrière ces couleurs en murmurant. Pour Rhudie, Il n'y avait rien de pire que de faire une action sans connaître les enjeux de celle-ci. Quand vint son tour, elle plongea ses doigts dans la boîte et sentit quelques bouts de papier rugueux éparpillés au fond. Elle en saisit un, le sortit, et vit la couleur violette.

Adam tira juste après. Cette fois-ci, il eut le papier orange.

Camille, quant à elle, en sortit un vert.

Une poignée d'autres participants tirèrent à leur tour jusqu'à ce que tous se retrouvent avec un rond de couleur. 

Un bracelet fin, que Rhudie n'avait pas remarqué jusqu'ici, s'illumina en violet sur son poignet. Elle se retourna vers Camille et Adam. Chacun arborait un bracelet d'une couleur différente.

La télévision s'illumina de nouveau et afficha instantanément un nouveau message : "ÉQUIPES" précédé de trois ronds de couleurs : orange, vert et violet. 

"Bon, on dirait qu'on n'est pas dans la même équipe", soupira Camille d'un ton inquiet. Ils n'ont pas eu le temps de dire une phrase de plus qu'une d'alarme assourdissante les fit sursauter. La lumière sur la porte à l'arrière de la pièce s'alluma d'une lueur verdâtre. Une voix robotique retentit : "Participants rouges, entrez dans la salle de jeu."

Camille tourna la tête vers Rhudie et Adam, le sourire figé sur son visage, dissimulant à peine son angoisse. "Bon, on se revoit après l'épreuve hein", tenta-t-elle de plaisanter.

Les murmures angoissés des autres participants emplissaient la pièce, tandis que l'équipe rouge s'enfonçait dans l'obscurité de la salle de jeu. La porte se referma derrière eux.

Puis vint le tour de l'équipe bleue après un court moment. Adam lança un dernier signe de main à Rhudie, emporté par les autres membres de son équipe. Seuls cinq participants restaient, se fixant les uns les autres avec méfiance.

"Participants violets, entrez dans la salle de jeu", annonça enfin la voix robotique.

La tension était palpable alors que Rhudie et les autres participants s'engouffrèrent dans la pièce. Une fois à l'intérieur, ils se trouvèrent face à trois portes colorées : orange, vert et violet. La seule porte ouverte était celle aux nuances violettes et magenta, poussant le groupe à s'y engager à contrecœur.

Les cinq participants se tenaient alors dans une salle complètement sombre, les yeux rivés sur la porte qui s'était refermée derrière eux, emportant les dernières lueurs.

Cette fois encore, l'obscurité était omniprésente. La peur et l'anticipation s'entremêlaient dans l'esprit de Rhudie qui ne voyait rien. Cet endroit leur voulait du mal.

Un homme en costume apparut sur un écran grésillant, son regard intense fixé sur le groupe. Son visage semblait être généré par une intelligence artificielle. Rhudie ne savait pas quoi, mais il y avait quelque chose qui la dérangeait sur ses expressions. L'homme -ou quoi que ce soit- s'exclama : "Bonjour à l'équipe violette !", avec pointe de malice dans sa voix robotique. Il expliqua les règles du jeu, annonçant que chaque groupe devait résoudre une petite série d'énigmes pour ouvrir la porte de leur salle respective. Rien de plus simple. Le premier groupe à sortir serait qualifié pour la suite, tandis que le dernier devrait faire face à une "pénalité". L'écran s'éteignit immédiatement après la dernière phrase de l'homme, sans donner plus de détails sur la nature de ce jeu et surtout, celle de la pénalité. Une petite ampoule s'alluma ensuite au-dessus de leur tête, révélant des murs tapissés de livres sur d'antiques étagères en bois. Au centre, une étrange fontaine d'un mètre de haut trônait, dépourvue d'eau, semblant ajouter une touche dérangeante à l'atmosphère. Il n'y avait qu'une maigre quantité d'eau croupie verdâtre au fond du bassin.

Rhudie sentit la tension monter d'un cran. La lueur vacillante de l'ampoule créait des ombres dansantes sur les reliures des livres, conférant une aura inquiétante à la salle. Le sol, quant à lui, était recouvert d'une moquette rougeâtre, amplifiant le sentiment oppressant qui régnait en ces lieux.

Une fille aux longs cheveux blonds tenta vainement d'ouvrir la porte par laquelle ils étaient rentrés, sans succès. "On ne sait jamais", dit-elle en haussant les épaules.

Sans savoir que chercher, les membres du groupe se mirent rapidement au travail, fouillant frénétiquement la salle pour trouver des indices. Mieux valait sortir d'ici rapidement. Pourtant, la multitude de livres alignés sur les étagères compliquait leur recherche, semblant les noyer dans une mer de connaissances oubliées.

Ils regardèrent entre les ouvrages, sous les étagères, entre le mur et la moquette, mais rien ne leur indiquait où regarder.  Tous les livres en cuir qu'ils essayaient de lire étaient des faux qui ne s'ouvraient même pas.

Leurs respirations s'accélérèrent, leurs souffles s'entremêlant dans l'air chargé de suspense. Rhudie, fébrile, se précipita dans tous les coins, frôlant les ouvrages et sondant les recoins. Certains faisaient de même tandis que les autres s'attardaient plus longuement sur des détails.

Un cri jaillit soudainement derrière elle :

"J'ai trouvé quelque chose ! Rejoignez-moi !" s'écria l'un des membres du groupe. Les autres s'approchèrent précipitamment, observant le livre qu'il tenait ouvert. "J'ai regardé partout et essayé d'ouvrir des dizaines de livres ! Comment t'as trouvé celui-ci ?" interrogea la femme, à bout de souffle. La reliure de ce livre est plutôt abimée par rapport aux autres", se justifia-t-il.

Un regard plus attentif confirmait en effet que la couverture était en piteux état, témoignant d'un usage plus marqué que les livres alentour. La vigilance envers les détails avait donc porté ses fruits.

Le livre ne contenait qu'une unique phrase :

"Mon premier est le commencement de tout, mon second est présent dans l'air que vous respirez, mon tout est essentiel à la vie. Que suis-je ?"

Les autres pages étaient blanches, sans aucun intérêt.

Les participants échangèrent des regards perplexes après avoir lu l'énigme inscrite dans le livre. Les esprits s'activèrent, et tout le monde commença à débattre des réponses possibles.

Le garçon fronça les sourcils. "Mon premier, c'est 'N' comme dans 'naissance', non ? La naissance est le commencement. Et mon second... 'O' pour 'oxygène' ? C'est dans l'air qu'on respire et c'est essentiel à la vie. Donc, 'N' et 'O' pourraient être 'No', mais ça ne semble pas avoir de sens. Non en anglais ? Mais non, quoi ?"

La blonde ajouta, "Mon premier est le commencement de tout... Cela pourrait être la lettre 'A', non ? C'est la première lettre de l'alphabet. Et c'est dans le mot 'abri', lui aussi essentiel à la vie. Ça ferait 'Ao'. Ouais... bizarre."

Rhudie chercha autant qu'elle pu. 'Ao', 'No'... les lettres se mélangeaient dans son cerveau. Aucune réponse ne lui vint à l'esprit.

Une femme plus âgée fit remarquer, "J'adore les devinettes ! Et si 'mon premier' était 'E', comme dans 'essentiel', et 'mon second' restait 'O' ? On aurait alors 'eau', qui est essentielle à la vie."

Rhudie, surprise de la perspicacité des autres participants, réflechit. Elle s'approcha de la fontaine au milieu de la pièce et tenta de trouver un robinet, mais rien ne permettait de trouver de l'eau. Un autre garçon, qu'elle reconnut comme étant George, se mit à chercher à ses côtés. Elle remarqua une petite serrure située au pied de celle-ci sans rien pour l'ouvrir. Cette fontaine semblait totalement dénuée d'utilité, mais Rhudie se doutait que si elle était là, il devait y avoir une raison.

"On n'a rien trouvé sur la fontaine, mais peut-être que nous devrions essayer de donner notre réponse à voix haute.", dit George au reste du groupe.

Ils partagèrent un regard incertain, puis prononcèrent à l'unisson : "Eau."

Cependant, au lieu de déclencher une réponse positive, la pièce se mit à trembler violemment, et les étagères commencèrent à basculer. Les livres tombaient en cascade, provoquant le chaos dans la bibliothèque. Les participants se précipitèrent pour éviter les étagères renversées, et la panique s'installa rapidement.

Alors que la pièce continuait de vibrer, Rhudie regarda autour d'elle. Un éclat lui fit regarder dans la fontaine. Elle s'accrocha à elle sans réfléchir, plongea sa main dans le peu d'eau qu'il restait et tâta le fond. Sa main senfonça entièrement dans l'eau alors qu'elle pensait que le fond était peu profond. Ses doigts entrèrent en contact avec un objet dur et froid. Elle le sortit rapidement de l'eau, révélant une petite clé argentée avec le chiffre '1' gravé dessus.

"Une clé avec un '1' dessus... Comme dans 'mon premier est le commencement de tout' !", s'exclama-t-elle sans s'adresser à personne.

Rhudie inséra la clé dans le trou de serrure qu'elle avait vu auparavant. Le supplice s'arrêta net. La pièce cessa de trembler, les étagères retrouvèrent leur position d'origine, et le calme revint peu à peu.

"Finalement, l'eau était la bonne réponse ! Même si elle était un peu sale" s'exclama George, souriant. Il leva sa main vers le ciel et Rhudie la saisit en riant, en signe de victoire.

Dans l'euphorie générale, Rhudie se sentit partir. Sa tête tournoyait, les yeux de George devenaient flous. 

Des hommes en costume. Elle se sentait prisonnière. Les images étaient presque indiscernables, mais les emotions étaient fortes. Quelque chose n'allait pas. Elle le sentait. Quelque chose était en train de changer et elle ne pouvait rien y faire.

Elle cligna des yeux rapidement et repris ses esprits sans savoir si cette absence avait était de courte ou de longue durée. Deux visions en l'espace de quelques heures. Son corps essayait de lui communiquer quelque chose.

Personne n'avait remarqué son malaise. Le reste de l'équipe avait découvert une pièce adjacente à la bibliothèque, qui avait échappé à l'attention de Rhudie. Ils étaient rassemblés autour d'une table discrètement nichée entre deux étagères. Le groupe s'affairait à résoudre une nouvelle énigme, leur ticket pour échapper à cet endroit oppressant. Tous, sauf George, qui surgit silencieusement derrière elle.

"Ça va ? On dirait que tu as vu un fantôme", murmura-t-il avec sollicitude.

Rhudie secoua légèrement la tête en affirmant que tout allait bien, mais George ne se laissa pas berner.

"Je sais que quelque chose ne va pas", insista-t-il.

Un soupir s'échappa de Rhudie.

"Depuis que je suis ici, j'ai ces sortes de flashs. Comme si j'étais témoin d'une autre vie, mais je n'arrive pas à tout comprendre."

George la fixa avec empathie.

"Ça m'est arrivé pendant la première épreuve. J'ai revu ma famille, ma vie d'avant, mais c'était flou, indistinct. Effacer nos souvenirs, c'est comme effacer une partie de nous. Ça me détruit."

Rhudie, les yeux écarquillés, le regarda sans voix.

"Je suis contente de savoir que je ne suis pas la seule à revivre des morceaux de mon passé", admit-elle enfin.

George écarta les bras, l'invitant à se rapprocher. Ils s'étreignirent brièvement avant de se séparer, une légère gêne flottant dans l'air. Un faible "merci" s'échappa des lèvres de Rhudie avant qu'elle ne se tourne vers le groupe.

Les trois autres membres, concentrés sur leur énigme, sursautèrent soudainement. La blonde s'élança hors de la salle, les autres à sa suite, une clé dans la main.

"La deuxième clé, on l'a !"

Elle fit signe à Rhudie et George de les suivre dans une petite salle adjacente. Une grande porte se dressait devant eux derrière une table en bois.

Avec adresse, elle inséra la clé dans la serrure de la porte principale et la tourna. Un grincement mécanique retentit et la porte s'ouvrit lentement. La lumière vive du couloir extérieur inonda la pièce, éblouissant temporairement les participants. Ils avaient réussi.

Un mélange de soulagement et de fatigue se lisait sur les visages de l'équipe violette. Ils se regardèrent avec fierté, savourant l'instant. Cependant, leur victoire fut de courte durée.

En dehors, l'équipe verte les attendait déjà.

Camille accourut vers Rhudie, les yeux brillants d'inquiétude.

"Je commençais à m'inquiéter !"

Rhudie ressentit un mélange d'euphorie et d'appréhension. Ils avaient réussi à surmonter l'épreuve, mais elle savait maintenant que rien n'était aussi simple qu'il n'y paraissait. Son attention se détourna rapidement de leur victoire, se dirigeant vers les autres groupes. Où était l'équipe d'Adam ? Et qu'advenait-il d'eux à présent ?

Manifestement, quelque chose de différent les attendait, à en juger par le nombre de portes présentes dans cette salle. Cinq portes, toutes alignées du même côté.

Le groupe gagnant célébra brièvement, mais leur réjouissance fut vite éclipsée par l'inquiétude grandissante. Les portes des autres groupes demeuraient obstinément closes. L'anxiété croissait alors que les minutes s'étiraient en une éternité.

Des cris lointains et des bruits métalliques parvinrent jusqu'à leurs oreilles, laissant entendre le sort funeste des autres participants. Ils demeuraient impuissants, incapables d'intervenir.

Puis, une lueur rouge s'alluma au-dessus d'une des portes. L'épreuve était terminée, mais l'équipe n'était pas ressortie. La réalité se précisa, sombre et inéluctable.

Camille se tourna vers Rhudie, des larmes aux yeux, et articula d'une voix vacillante : "Ils... ils sont partis. Éliminés."

La nouvelle fut un coup au cœur pour Rhudie. Adam et les autres membres de son groupe avaient-ils été victimes de l'épreuve ? La réalité la percuta brutalement, une boule de chagrin et de colère prenant forme en elle.

L'écran mural s'illumina avec ces mots : "Veuillez former des binômes avec un membre de votre équipe et placez-vous devant la porte de votre choix", suivi d'un compte à rebours d'une minute.

Camille se tourna vers Rhudie, les yeux empreints de tristesse, puis choisit une coéquipière de l'équipe verte. Rhudie hocha la tête à George, qui lui offrit un sourire en retour. Ils se dirigèrent ensemble vers la dernière porte.

Lorsque tous les binômes furent formés et que le compte à rebours toucha à sa fin, une lueur verte apparut au-dessus de chaque porte. Une nouvelle épreuve s'apprêtait à commencer.

Rhudie esquissa un dernier signe de la main à Camille avant de suivre George. La porte menait vers un couloir austère. Les murs, le plafond et le sol étaient en béton brut ce qui donnait une impression de dédale sans fin. Ils marchèrent durant cinq bonnes minutes avant de se retrouver face à un embronchement.

Sur le mur, deux inscriptions :

Participant 1

Participant 2

"Je pensais qu'on devait faire équipe", se demanda Rhudie.

George haucha les épaules, "bizarre... je prend la droite. On se rejoint plus tard, ok ?"

Rhudie acquiesça et tourna à gauche.

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