II
En rentrant à la maison, ce sont ses parents qui lui avaient posés trop de questions. Il n'aimait pas quand on lui posait trop de question. Et l'odeur de cigarette Marlboro de son père lui picotait la gorge désagréablement. Le soleil tapait trop fort à travers la vitre, chauffant sa nuque. Et les bruits de mastication de sa sœur l'énervaient encore un peu plus.
Il n'aimait pas cet instant. Ah ça, non.
En fait, il ne l'aimait pas jusqu'à ce que son regard atteigne la corbeille à fruits, et qu'il y voit ses oranges, ses belles oranges amères.
Celle qui pique seulement le bout de la langue, qui laisse un goût presque salé dans la bouche. Qui assèche tout.
Il s'était levé, coupant ses parents qui lui parlaient d'avenir et de camapgne, et avait saisi un des gros agrumes dans sa main, la peau du fruit lui faisait une douce sensation dans la paume et un énorme sourire fendit son visage. On aurait dit de la peau d'un animal exotique, peut-être d'un serpent.
Il était content, avec son orange amère.
- Théophane !
Sa mère l'appelait. Elle était inquiète, ça se voyait dans son regard trop soucieux. Théophane il s'en foutait, il avait mieux à faire. Alors il était monté dans sa chambre, couteau et orange dans les mains.
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