Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Prologue

— Allez, va!

Légèrement accroupi, il ramassa ses affaires : livres, montre, t-shirt,... placés dans son casier qu'il rangea dans sa bandoulière à toute vitesse sous le regard impassible du docteur. Une femme aux cheveux aussi blonds que les siens, aux yeux noisettes d'environ un mètre soixante cinq et à la poitrine opulente. Cette dernière avait tenu à être présente lors de son départ pour des raisons qui lui étaient inconnues. Les gardes auraient bien pu se charger de sa libération, mais elle avait tenu à le faire personnellement.

— J'espère que tu n'as rien laissé.


— Tout y est, répondit-il tout en vérifiant une dernière fois.


Le docteur hocha la tête, il lui rendit son geste.


— Je crois qu'il est grand temps pour toi d'y aller, dit-elle en lui indiquant le dehors.


Le jeune homme blond regarda par dessus son épaule. Les portes d'acier grandement ouvertes se présentaient à lui. Il déglutit. Il n'en revenait pas, il allait finalement sortir de cet endroit pourri. Non plus les grisailles ternes de ce lieu que ses yeux bleus auront à supporter, mais les couleurs vives du dehors. C'en était presque irréel tant il doutait encore de la réalité de la situation. Il s'échappait enfin de cet enfer.


— Qu'est-ce que tu attends ? s'enquit le docteur. Vas-y !


Le jeune homme ne fit aucun mouvement, il se contenta de l'observer. Elle croisa les bras et le toisa.


— Ne me dis pas que tu as peur.


Si, tout à fait, il avait peur, mais hors de question de le dire à haute voix et surtout pas à elle.


— Tu n'as pas cessé de me rabacher les oreilles deux années entières sur le fameux jour où tu sortiras pour te retrouver immobile devant moi quand même. Ne me dis pas que tu as peur, Naruto.


Il fût piqué à vif. Un sourire narquois étira ses lèvres charnues.


— Moi avoir peur ? Jamais de la vie.


— Alors qu'est-ce tu attends ?


Naruto replaça correctement la manche de sa bandoulière sur son épaule et fit glisser sa main dans la poche de son jean noir.


— Pas grand chose, je profite juste de nos derniers instants. À partir d'aujourd'hui, je ne te verrais plus aussi souvent.


— Heureusement, d'ailleurs. J'aurais enfin un moment de répit. Je ne suis plus toute jeune. Je n'ai plus la force de m'occuper de gamins comme toi.


Le jeune homme pouffa de rire.


— Prend soin de toi, la vieille.


— Combien de fois t'ai-je dis d'arrêter de m'appeler comme ça ? s'emporta le docteur. Je ne suis pas ta grand-mère, sale petit morveux.


Naruto éclata de rire face à la quinquagénaire qui gesticulait dans tous les sens. Ce qu'elle allait lui manquer !


Dans cette prison qui lui avait servi de domicile pendant deux années entières, Tsunade Senju, la vieille comme il la surnommait, avait été sa seule amie, sa famille en quelque sorte. Quand tous ces hommes imbus d'eux-mêmes, se croyant les plus forts le martyrisaient, le docteur, elle, le soutenait, le traitant avec soin. « Ce n'est qu'un enfant. » ne cessait-elle de répéter, « un sale morveux déséquilibré » répliquaient-ils toujours. Dans cet enfer insoutenable, Tsunade avait été sa lumière. La seule à croire en lui. Et c'est grâce à elle si aujourd'hui il sortait de cet asile. Il lui devait beaucoup.


D'un pas lent et presque hésitant, le jeune homme s'avança vers elle et la serra contre lui. Mal à l'aise, le docteur, entoura gauchement ses bras autour de sa taille. Il posa ses lèvres contre son front et ferma les yeux, profitant de leur étreinte maladroite.


— Merci pour tout, dit-il simplement.


Tsunade ne lui attribua aucune reponse, se contentant de le serrer dans ses bras. Il allait beaucoup lui manquer. Le voir partir la rendait à la fois heureuse et nostalgique, mais c'etait pour son bien. Naruto n'avait plus sa place ici. Le garçon n'était peut-être pas totalement guéri, il avait toujours des séquelles. Néanmoins, il était sur la bonne voie. Tout irait bien pour lui tant qu'il restait loin des ennuis.


— Bon allez, ça suffit, rétorqua le docteur tout en se dégageant.


Ce genre d'étreinte n'était à son goût. Plus il perdurait, plus elle sentait les larmes lui monter aux yeux. Et être sentimental devant quiconque n'était pas dans ses habitudes. Elle donna une ferme frappe sur l'épaule de Naruto qui grimaça.


— Bon vent !


— T'aurais pu frapper moins fort.


— Et puis quoi encore ?


Naruto prit sur lui. Cette femme était d'une brutalité sans égale !


Sans plus de formalités, le jeune homme se décida finalement à quitter les lieux. D'une démarche assurée, il se dirigea vers les doubles portes d'acier, la tête haute. Plus rien ne le retenait ici.


— Naruto !


Le jeune homme se retourna vers le docteur. Quelques mètres les séparaient désormais.


— Fais attention à toi. Ne recommence plus. Je n'ai plus envie de voir ta tête dans une prison ou une clinique quelconque.


Naruto baissa la tête et acquiesça. Il avait commis des erreurs. Il s'était livré à des choses malsaines et avait causé du tort à plus d'un, il en avait conscience et il regrettait. Son égoïsme l'avait conduit à sa perte. Il avait fallu de peu pour qu'il sombre. Cette expérience, il ne la revivrait plus.


— Tu as de l'avenir, ne gâche pas tes chances.


— Je te le promet.


— Tu peux y aller.


Sans plus un regard vers elle, Naruto franchit finalement les grandes portes.


La lumière du jour le poussa à se couvrir les yeux. Un vent frais souffla, emportant sur son passage quelques feuilles mortes. Naruto inspira à plein poumon. Un sourire malicieux incurva lentement ses lèvres. Le voici désormais libre.


L'envie de sauter de joie lui prit, mais il se retint. Cela ne lui ressemblait nullement de se comporter comme un gamin, du moins, plus maintenant. La cellule l'avait façonné. Les enfantillages n'étaient plus pour lui. Toutefois, il s'offrirait une petite danse de la victoire une fois seul, bien loin de cet endroit sinistre qu'était la prison de Tnazaku Keimusho.


— Non, mais qu'est-ce tu fais encore planter là ? s'écria une voix.


Naruto tourna brusquement la tête sur sa gauche et écarquilla des yeux, surpris de les voir ici. Il en resta sonné quelques secondes.


— Tu te presses ? On n'a pas que ça à faire.


— Du calme, il n'arrive sûrement pas encore à s'y faire d'être sorti. Donne lui quelques minutes.


Devant lui se tenait son grand-père paternel, Jiraya Namikaze ainsi que « tête d'ananas », un jeune homme d'un mètre quatre-vingt dix et aux yeux sombres. De son vrai nom Shikamaru Nara, ce surnom lui valait de sa coupe de cheveux semblable à un ananas.


Shikamaru et Naruto avaient grandi ensemble. Ils se battaient beaucoup au début de leur amitié car Shikamaru trouvait le garçon trop bête à constamment faire le pitre à l'école et Naruto supportait mal le côté « geek je m'en balec' de tout » du garçon qui passait son temps à lui chercher des noises. Mais à force de se côtoyer, ils avaient fini par s'entendre même si parfois ils avaient du mal à communiquer. Tête d'ananas était de ces personnes peu bavardes accro des algorithmes et des systèmes complexes en informatique alors que Naruto lui était de ce groupe de jeunes turbulents, fougueux et insouciants. Beaucoup avaient trouvé cela surprenant de voir que leur différence ne les avait pas empêcher de nouer des liens. Et pour être tout à fait honnête, Naruto non plus n'en revenait pas. Tout comme il n'en revenait pas de le voir se tenir contre la portière de la vieille BMW de son grand-père. Il ne pensait pas que le jeune homme lui adresserait à nouveau la parole. Pas après ce qu'il avait fait.


— Tu te grouilles ? persista Shikamaru. On doit être parti avant la tombée de la nuit.


Sortant de son état de choc, Naruto s'approcha d'eux à grand pas.


— Mais qu'est-ce que vous faites là, bordel ?


— On t'attendait figures-toi.


— La vieille ne m'a pas dit que vous venez.


— C'était une surprise gros con. Tss. Toujours à la traîne celui-là, fit Tête d'ananas. La prison ne t'a pas vraiment changé ma parole.


— Ferme-la, répliqua Naruto ne pouvant s'empêcher de sourire. Tu as peut-être pris en muscles, mais t'es pas mieux. Toujours fidèle à toi-même.


— Le changement ce n'est pas trop dans mes cordes, renchérit Shikamaru, lui rendant son sourire.


Ils se firent une accolade. Pas besoin de trop parler, tous deux se comprenaient. Ils étaient heureux de se revoir.


Naruto se tourna par la suite vers son grand-père qui n'avait pas changé d'un pousse, lui non plus. Il s'habillait toujours de t-shirt et de jean délavé et gardait toujours ses longs cheveux gris attachés. Un look trop cool pour un sexagénaire comme lui. Naruto lut dans ses yeux une certaine fierté.

— En forme ? s'enquit-il.


— Pas autant que toi, affirma l'aïeul avec le même entrain. Tu m'as l'air remonté à bloc.


— Crois-moi, rester enfermé dans quinze mètre carré c'est pas la joie. Alors oui, je suis remonté à bloc.


— Allez, montez qu'on y aille, s'exclaffa Jiraya.


— Dans cette vieillerie ? se pleignit Nabil tout en pointant la bagnole. Et moi qui croyais que tu l'avais jeté à la casse.


— Quoi ? Mais t'es dingue. Catalina et moi c'est une histoire d'amour éternel. Hors de question que je fasse une chose pareille. J'ai vécu des choses inoubliables grâce à elle. T'ai-je parlé de la fois où j'ai rencontré ta grand-mère grâce à elle ?


— Plus d'une fois, soupira le petit-fils.


— Et toi donc, Shikamaru ?


— Non, mais je serai ravi de l'entendre, Jiraya.


Naruto fit les gros yeux à son camarade, ce dernier haussa simplement les épaules. Le jeune homme se renfrogna, ce qui fit pouffer Tête d'ananas.


En réalité, Shikamaru connaissait déjà l'histoire. Celle-ci contée par son compagnon lorsqu'il s'apitoyer sur son sort. Jiraya avait tendance à l'épuiser mentalement, impossible d'arrêter l'ancêtre quand il s'y mettait. Et l'idée de voir le jeune homme se faire chier lui plaisait beaucoup.


Shikamaru fit une tape amicale sur le dos de Naruto puis s'installa du côté passager dans la bagnole.


— Bouge, on doit se mettre en route, cria Jiraya au volant.


Naruto jeta un coup d'oeil derrière lui et vit la prison de Tnazaku Keimusho. Un sourire radieux s'implanta sur son visage. Il s'en allait finalement.


Il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre de cette nouvelle vie qu'on lui accordait, n'y même de quoi elle était faite. Une chose était sûre, il ne la gaspillerai pas.


Décidé, il monta finalement à l'arrière de Catalina.


Sa nouvelle vie démarrait enfin...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro