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~9~

— Enlèves tes sales pattes sur lui, hurla-t-il en rage.

— Ou sinon quoi? Regardes-toi, tu es incapable de bouger.

Les mains menottées dans le dos, Naruto se dandinait dans tous les sens, tentant vainement de se libérer.

— Je vous le jure, je vais tous vous buter.

— Ah ouais, et comment tu vas t'y prendre dit moi? pouffa un garde.

— Ne me sous-estimez pas.

Le garde ainsi que quelques accolites éclatèrent de rire.

— Eh bah voyons, notre supernova qui joue au héro, la grande classe. Mais tu comptes sauver qui, lui?

Il pointa Shibuki, allongé au sol, le corps recouvert de bleus et de sang, à moitié mort.

— Ce n'est qu'un cadavre ambulant. On va bientôt lui régler son compte. Tu devrais plutôt t'inquièter de ton sort la nova. Il est fait comme un rat.

— Laissez-le tranquille.

Le blond reçut un coup en pleine face. Il grimaça sous le choc. S'en suivit un balais de coup de pieds dans le ventre qui l'obligea à se plier en deux tel un foetus. De ses blessures par balle, il perdit davantage du sang. Bientôt, il serait complètement vidé, complètement mort.

— À ce rythme, tu vas finir par le tuer, intervint une voix plus forte.

Naruto tressaillit. Il écarquilla des yeux, troublé. Cette voix... c'était lui, son assaillant, «N».

— Et c'est ce qu'il mérite pour avoir tenter de s'enfuir, contra le garde.

Il s'accroupit en face du blond, allongé par terre et le tira par les cheveux. Naruto grinça des dents.

— Une fois qu'on entre, on ne ressort que mort, lui chuchota-t-il à l'oreille.

Le garde le lâcha brusquement et se tourna vers son supérieur.

— Laisse-moi leur régler leur compte à tous les deux.  Je veux leur faire payer leur odace.

N planta son regard dans ceux du blond qui sentit son corps se raidir. Un sourire au coin étira ses lèvres.

— Charge toi du plus jeune, il ne nous ait plus utile. On garde l'abruti.

— Non, s'il te plaît ne fais pas ça. Tuez-moi si vous voulez mais laissez-le je vous en prie. C'est moi qui ait monté ce plan.

L'assaillant éclata de rire.

— Impossible. Tu es beaucoup trop bête. N'essaie pas de jouer avec moi Naruto. On sait tous que c'est Shibuki qui est à l'origine.

Il se tourna vers ses coéquipiers et repris d'un ton sérieux :

— Finissons-en.

Le garde chargea son arme qu'il pointa sur Shibuki malgré les supplications du blond qui criait à gorge déployé. Shibuki, comme attiré par le bruit autour de lui, ouvrit doucement les paupières. S'habituant d'abord à la lumière, il cligna des yeux. Puis, remarquant l'arme pointé sur lui, Shibuki lança un regard terrifié à Naruto qui se figea.

— Naruto, supplia-t-il, la voix chétive.

— Retiens bien une chose Naruto, fit l'assaillant. Tu auras beau t'enfuir, où que tu ailles, je te retrouverais toujours.

Le garde tira.

Le contact de la glace contre le sol força l'objet à se briser en plusieurs petits morceaux. Son cœur fit un triple salto-arrière dans sa cage thoracique. Le jeune homme sortit immédiatement de son état de transe.

Encore quelque peu dans les vapes, il mit du temps à prendre conscience d'où il était et de ce qu'il se passait. Doucement, il baissa la tête et observa ses doigts teintés de rouge. Il cligna des yeux, essayant de comprendre ce qui lui est arrivé. L'incompréhension se lisait sur son visage mais surtout la peur. Son corps se mit à trembler.

—Naruto?

Ayame posa sa main sur son épaule, ce qui le fit violemment sursauter. D'un geste brusque, il tourna la tête en sa direction et ancra ses orbes perdues dans les siens. La brune eut un mouvement de recul, prise de court.

— Naruto, qu'est-ce qui t'arrive?

Le blond dirigea son regard vers Aneri, derrière les fourneaux. Le jeune homme constata que tous ses comparses l'observaient attentivement. Il fit un pas en arrière et buta contre quelque chose. Et se rendit compte lorsqu'il fit volte-face qu'il s'agissait de Teuchi. L'air inquièt, il posa sa main à son tour sur l'épaule du garçon.

— Ça va? Tu te sens bien?

Prenant le temps d'assimiler les paroles de son supérieur, l'Uzumaki hocha la tête avec lento.

— Écoute s'il y a quelque chose tu peux...

— Tout va bien, coupa-t-il fermement. C'est juste que...

Il poussa un long soupir de lassitude et passa une main sur son visage. Il retrouvait ses esprits.

— C'est juste que je suis fatigué, j'ai mal dormi. Désolé les gars. Ne vous en faite pas, je vais tout nettoyer.

Sur ces dits, Naruto se mit au travail. Il attrapa pelle et balaie et se mit à ramasser les morceaux de l'assiette qu'il avait cassé sous le regard rempli d'incompréhension de ses coéquipiers. Rares étaient les fois où le blond agissait de la sorte, avec autant d'imprudence. Alors impossible pour Teuchi de gober ce que le jeune homme avait deblatéré comme excuse. Questonnant les autres du regard, ceux-ci haussèrent simplement les épaules, ne sachant quoi répondre. Ils se remirent donc au boulot comme si de rien était.

Quelques heures après ce désagrément, le service prit fin. Sa montre indiqua vingt-deux heures lorsqu'il finit de nettoyer la cuisine et rangea le matériel dans un placard. Naruto quitta les cuisines pour la salle principale. Il y trouva ses compagnons attablés autour de plats fumants.

— Qu'est-ce tu fais encore? Viens manger un bout, tu n'as rien avalé depuis ce matin, fit Teuchi.

— Viens me goûter ce plat tout chaud, tu vas adorer, renchérit Ayame.

— Crois-moi c'est de la balle, ajouta Konohamaru, plongeant ses baguettes dans son bol de ramen.

S'efforçant de sourire, Naruto déclina l'offre et sortit prendre de l'air frais.

— Vous pouvez me dire ce qu'il a, s'enquit Aneri. Il n'a pas arrêté de faire des gaffes et était à peine concentré durant le service. C'est quoi qui le chiffonne?

— Aucune idée, fit le gérant du restaurant. Quoiqu'il en soit, faut qu'il se reprenne en main.

— C'est de Naruto qu'on parle, d'ici demain, ça ira forcément, poursuivit Ayame.

Konohamaru vida son bol et se leva subitement, attirant les regards sur lui. S'essuyant la bouche du revers de la main, il sortit à la suite de l'Uzumaki. Ce dernier, assis sur un vieux pneu, semblait perdu dans ses pensées à la manière dont il observait le clou qu'il tenait avec insistance.

— Tu comptes buter personne avec ça j'espère.

Naruto jeta un regard en coin au jeune Sarutobi qui se tenait contre le mur derrière lui. Il sortit une cigarette de la poche de son pantalon et la porta à ses lèvres. Muni d'un briquet, il l'alluma. Ce qui horripila le blond.

— Non mais tu vas arrêter avec cette merde.

— Si t'es de sale humeur ça te regarde mais viens pas me soûler.

— Je ne peux pas te saquer tu le sais au moins.

— Bah tant mieux parce que moi non plus, starlette.

— Franchement, j'ai honte pour tes parents. Ils devraient être déçu s'ils te voyaient comme ça.

Le regard de Maru se voila, ce qui ne manqua pas à Naruto qui s'était tourné pour le regarder.

— De toute façon ils ont en rien à foutre de moi. Ils ont mieux à faire que de s'occuper d'un sale gosse comme moi.

Il tira une nouvelle fois sur sa clope sous les yeux inquisiteurs du blond.

— Bien-sûr que non et tu le sais. T'es parents tiennent à toi.

— Ne parles pas de ce que tu ne sais pas Naruto. Ils n'ont jamais été là pour moi. Toujours pris par leur boulot. Les seuls fois où ils me regardent c'est quand je fais des bêtises. Ça leur donne l'occasion de me gronder. Des gros connards. J'en ai rien à faire d'eux. J'ai pas besoin d'eux de toute façon.

L'Uzumaki éclata de rire sous les yeux ébahis du jeune Sarutobi. Il lui parlait de ce qui le touchait réellement et ce crétin se moquait ouvertement de lui. Une rage sourde monta en  lui.

— T'es en faite qu'un morveux en manque d'attention qui fait tout pour attirer l'attention de ses parents. Comme c'est mignon. Mais sérieux, fumer c'est une très mauvaise idée.

— Je comprends même pas pourquoi je t'en parle tss. Azy, casses-toi.

— Toi au moins t'as une famille...

Lui n'avait personne. Pas de mère pour le sermonner, pas même de père pour l'aider. À sa place, il serait heureux d'avoir des figures parentales. Bien qu'il ait eu une mère à une certaine époque, celle-ci ne vivait que pour l'alcool et la drogue, ne lui prêtant aucune attention. Ils trouvaient à peine de quoi manger et le peu qu'ils gagnaient partait dans sa came. Connu comme étant le bâtard d'une femme sans dignité, son enfance avait été un réel calvaire. Rejeté de tous, il avait été obliger de grandir plus vite que les autres enfants. Côté père, que dire... il ne l'avait jamais connu. Celui-ci étant porté disparu depuis sa naissance. Tout ce bazarre familial était sûrement la cause de son échec. Malheureusement que Jiraya n'etait pas apparu plus tôt dans sa vie. Peut-être qu'alors, il aurait évité pas mal d'emmerdes et n'aurait jamais rencontré «.

— Moi je n'ai personne, dit-il les yeux de nouveau rivés sur le clou. Mes amis aussi m'ont tourné le dos.

Konohamaru quitta le mur contre lequel il était accoudé et vint prendre place sur le pneu à côté du blond.

— C'est pour ça que t'es de mauvaise humeur depuis ce matin? s'enquit-il.

— En quelques sortes, admettons.

—Pourquoi ils t'en veulent, tes potes.

— Je leur ai fait du sale, répondit-il du tac au tac. Je me suis servi d'eux pour le compte du gang. Je leur ai fait vendre de la came sans qu'il ne le sache et tous se sont retrouvés avec la police sur le dos.

— Et à Ino? Je veux dire, de tous, j'ai remarqué l'autre jour qu'elle t'en voulait plus que les autres.

Naruto hésita une seconde, pas très sûr de vouloir en parler mais décida tout de même de se libérer.

— Parce que je suis responsable de la mort d'Inoichi Yamanaka.

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