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~6~

   Il sortit en trombe, claquant la porte derrière lui. Et ne se retourna pas une seule fois malgré les cris incessants de Shikamaru qui l'avait suivi. À grandes enjambées, il arriva très vite sur la route bondée.

Sans ménagement, il se fraya un chemin au milieu des passants et se fondit dans la masse, se recouvrant la tête de sa capuche pour éviter d'etre reconnu. D'un pas pressé, il se faufila parmi les gens et se retrouva bien vite sur la grande place centrale presque vide à cette heure du soir. Et bifurqua ensuite sur sa droite, dans une ruelle assez sombre qu'il longea. Le bruit qu'émettait ses pas sur le dallage faisait écho avec les battements de son coeur. Tel un bourdonnement, les martèlements frénétiques de son organe vital se confondaient au bruit qui l'entourait. Naruto ne décernait rien d'autre que sa colère.

Ce qu'ils l'avaient soûlés, tous autant qu'ils soient. Des merdeux, voilà ce qu'ils étaient, des pov' petits merdeux. D'abord Kiba qui le provoque ouvertement puis Sakura qui ne se gêne pas pour le toiser. Shoji et Lee qui le snobent littéralement ensuite Tenten qui le traite de criminel puis Ino... Il serra des poings.

Comment pouvait-elle lui dire ça? Le reniait-elle au point de lui balancer des horreurs pareilles à la figure sans aucuns remords? C'était impossible, pas elle... Pas elle! Elle ne pouvait penser ce qu'elle disait. Et le pire de tous, ce bouseux de Toneri. Rien qu'à cette pensée, il donna un coup dans une poubelle, faisant surgir un chat noir qui s'enfuit en miolant.

D'où sortait ce crevard? De quel droit se permettait-il de le traiter de criminel? Ils ne se connaissaient pas et de ce fait, n'avait aucun droit à le juger, quand bien même toucher Hinata il n'avait pas son mot à dire, il n'était pas son père.

— Fais chier, ragea le blond en donna un coup contre le mur, s'écorchant la peau au passage.

Et bien que sa main, quoique douloureuse saignait, il n'y prêta nullement attention.

La prochaine fois, ce merdeux ne s'en sortira pas aussi facilement. C'était une promesse qu'il se faisait.

— Houla, tu m'as l'air remonté comme jamais mon petit, s'enquit une voix enrouée.

L'Uzumaki jeta un coup d'oeil sur sa droite. L'homme qui s'adressait à lui faisait dans la quarantaine. Assis sur du papier carton, il fumait une cigarette tout en buvant sa bouteille d'alcool, les yeux rivés sur Naruto.

— Des problèmes de coeur? Tu t'es fait larguer?

N'obtenant qu'un silence en retour, le quadragénaire déduit qu'il avait raison.

— Ô la pétasse! s'exclame-t-il. Les femmes sont toutes des hypocrites. Crois moi, elle ne sait pas ce qu'elle rate.

Si seulement tu savais, ne put s'empêcher de penser le blond.

— J'en ai rencontré une aussi, il y a quelques années de cela. Nadeishiko, une vraie gueuse.

L'homme d'âge mûr but au goulot de sa bouteille de vodka puis tendit au blond une seconde qu'il tenait à la main.

— Tiens, prends-ça. T'en auras besoin.  Et ça aussi.

Il lui tendit également sa cigarette.

— Dans ce genre de situation, c'est le meilleur remède.

Sans réfléchir, Naruto lui prit la bouteille de vodka ainsi que la clope et se remit en route. Il sortit du centre-ville et remonta le chemin de terre battue.

Cette partie de Konoha, abandonnée pour des motifs toujours flous, était très peu fréquentée par la population. Raison principale pour laquelle lui et les autres y traînaient souvent auparavant. Et il y avait des jours comme celui-ci où il y allait seul pour réfléchir, avoir les idées claires.

N'ayant que pour torche, la lune qui brillait haut au dessus de sa tête, l'Uzumaki remonta en un temps record le chemin de terre et déboucha sur une clairière. Il sentit son coeur s'adoucir à la vue de cet endroit paisible. Un sourire au coin dérida son visage.

Comme s'il craignait de faire trop de bruit et de détruire la tranquilité de ce lieu, Naruto marcha tout doucement et prit place sur un rocher en face du lac.

Le jeune homme regarda finalement la bouteille de vodka et le mégot qu'il tenait en mains. Il avala difficilement sa salive. Sa gorge sèche ne quémandait qu'un peu de ce liquide infernal pour se déshydrater. Juste un peu... une goutte... une seule petite minuscule goutte de rien du tout. Et cette clope, à elle seule elle ne pouvait lui retourner le cerveau pas vrai? Et comme le vieux de tout à l'heure l'avait si bien dit, c'était le seul remède dans ce genre de situation... C'était pour son propre bien.

Naruto ferma brusquement les yeux. Il inspira fortement, remplissant ses poumons d'air frais puis expira tout aussi furtivement. Sa décision prise, il ouvrit la bouteille de vodka qu'il déversa au sol. La bouteille vide, il l'explosa contre le rocher sur lequel il s'était assis et jeta la cigarette. Ces crétins ne le feront pas rechuter, se dit-il fermement, la respiration saccadée.

À bout, l'Uzumaki se laissa tomber sur l'herbe fraîche et se prit la tête entre les mains. Il serra des dents. Les larmes menaçaient de couler mais il se retint. Il s'était promis de rester fort et tiendrait parole.

— Toujours aussi prévisible. Je me disais bien que je te trouverais ici.

— Dégage! Fous-moi la paix.

Tout en soupirant, Shikamaru vint prendre place près de lui.

— Crois-moi, me mettre à dos ne sera pas la meilleur des solutions.

— Je peux me débrouiller seul, rétorqua le blond.

— Peut-être bien, mais c'est mieux d'avoir quelqu'un sur qui compter.

— J'ai pas besoin de toi.

— Fais pas ta meuf, tu veux?

Ils pouffèrent de rire. Naruto se sentit aller un peu mieux sur le coup.

— La vache, il ne t'a pas raté ma parole.

C'est seulement à ce moment qu'une douleur lancinante s'empara de sa mâchoire. Secoué par ses sentiments, il en avait presque oublié ses blessures, n'y faisant attention. Mais maintenant, la douleur était plus vive que jamais.

— Je lui ferais sa fête à ce type.

— Calme tes ardeurs mon vieux. Tu t'es assez donné en spectacle comme ça.

— N'empêche qu'il va me le payer.

— Commence d'abord par te remettre sur pied.

— Tu crois qu'ils vont me pardonner un jour?

Interpellé, la tête d'ananas se tourna vivement vers son compagnon mais ce dernier gardait les yeux rivés devant lui, refusant toute confrontation visuelle. Nara fit de même et observa le lointain.

— je pense bien.

— Et Ino alors?

— Ça prendra plus de temps.

Le blond hocha simplement la tête. Shikamaru se leva et s'étira.

— Allez viens qu'on y aille. Je ne sais pas toi mais j'ai besoin d'une bonne douche. Faut que tu penses à désinfecter ces plaies aussi. Si on m'avait dit que tu te ferais massacrer par un bleu.

— Ta gueule!

Le brun éclata de rire et se mit en marche.

— Et puis d'abord, c'est moi qui l'ai massacré. Il tenait à peine sur ses jambes.

— Bien sûr...

Naruto arriva devant la porte de chez lui aux alentours de vingt trois heures. Le moins du monde pressé, il avait squatté chez Shikamaru un peu plus longtemps que prévu. Shikaku son père, plus que ravi de le voir, ne l'avait pas laissé s'échapper aussi facilement, l'incitant à rester diner. D'ailleurs, il ne s'était pas plaind, repoussant du mieux qu'il le pût, la confrontation finale avec son grand-père, sûrement déjà au courant de ses dernières péripéties.

L'idée de se faire gueuler ne lui plaisait guère mais le jeune homme devait passer par là s'il voulait profiter de son lit cette nuit. Alors, prenant son courage à deux, il franchit le seuil de sa demeure et se dirigea vers le salon encore éclairé. Il trouva l'aïeul assis sur son fauteuil, un roman à la main.

— Tu te decides finalement à rentrer? S'enquit le vieux

— Fallait bien, un moment à un autre...

Il laissa sa phrase en suspens. Jiraya quitta son roman des yeux et se tourna vers son petit fils. Dieu qu'il ressemblait comme deux gouttes d'eau à son père. Malheureusement qu'il avait hérité du caractère farouche de sa mère. Ça se voyait qu'il était épuisé. Sa journée avait été longue et excédante. Au vu de ses bandages, il était salement amoché. Son était était déplorable, conclut l'ermite.

Se replongeant dans sa lecture, il s'adressa au blond :

— Tu peux y aller, monte.

— Quoi c'est tout? fit Naruto, surpris. Tu ne me fais pas la morale, rien? Même pas une petite engueulade et tu me libères? Waouh, j'ai flippé pour rien en fin de compte.

— Je pense que tu en as assez bavé. Monte te reposer.

Plus que reconnaissant, Naruto se dirigea au pas de course dans sa chambre qu'il verrouilla après être rentrer. Il se déshabilla en vitesse et se laissa tomber sur son lit. Bien au chaud dans sa couette, il ne tarda pas à s'endormir. Demain était une autre journée. Il espérait seulement pouvoir la passer normalement, sans encombres.

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