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~55~

« — Hey Naruto !

Assis sur le vieux canapé poussiéreux qui s'effritait chaque jour un peu plus, il retira une de ses oreillettes et leva les yeux vers Nagato qui se tenait devant lui. Ce dernier,  vêtu de son habituel manteau noir imprimé de nuages rouges, attrapait fermement son colt 1911 entre les doigts de sa main droite et de sa main gauche, fumait une cigarette.

La lueur d'amusement que le blond vit dans ses yeux voilés par ses mèches de cheveux rouges qui lui tombaient sur le visage lui parut suspect. Ses sourcils se plissèrent.

— Qu'est-ce tu me veux ?

L'intonation de sa voix agacé et peu accueillante fit disparaître le sourire au coin qui étirait les lèvres de Nagato.

— C'est quoi le soucis avec toi ? S'enquit-t-il. Ça fait une semaine que tu nous as rejoint et t'es même pas capable d'être sympa. Tu n'as pas fini de faire ton deuil c'est ça ? Elle est morte, c'est bon passe à autre.

Le regard du blond se fit plus sévère.

— Ne parle pas comme ça de maman.

Il roula des yeux.

— Oh ça va, C'est pas comme si elle était une mère exemplaire. Elle ne mérite pas tes larmes.

Elle n'en était peut-être pas une mais elle restait sa daronne.

— J'suis pas d'humeur N.

— Je vois ça.

Il n'était pas d'humeur non pas parce qu'il pleurait sa mère, mais parce qu'il se retrouvait au milieu de gangsters dans une usine désaffectée et ça ne lui plaisait nullement. Ça son cousin ne le voyait pas.

N lui tendit un paquet de cigarettes qu'il sortit de la poche de son manteau.

— Une clope ?

Le blond soupira d'exaspération.

— Et si tu me disais ce que tu veux, qu'on en finisse?

Tel un enfant, les yeux noisettes de Nagato s'illuminèrent et son visage se déforma en un grand sourire. Pour un homme qui ne laissait jamais transparaître ses émotions devant les membres de son gang, Naruto ne sût comment réagir.

Il lança un regard en biais aux autres. Ceux-ci s'en foutaient d'eux, trop concentrés sur leurs occupations respectives.

— Viens, suis-moi. On va faire du tir.

— Du tir ?! Répéta le blond incertain.

Le roux coinça sa cigarette entre ses lèvres et tint son revolver des deux mains pour qu'il le voit de plus près. Naruto déglutit.

— Sans moi, je ne touche pas à tes trucs.

— Et pourquoi pas ?

— Je n'ai pas envie de me salir les mains.

— Ehbien,  saches que tu n'as pas vraiment le choix. C'est moi qui décide. Lèves-toi et on y va.

Sa voix ferme le fit flancher. Il retira ses écouteurs connectés à son téléphone qu'il posa sur le vieux canapé sur lequel il était assis et suivit son cousin au dehors. La vent  qui soufflait fort lui procura la chair de poule. Il frissonna et riva ses orbes bleus sur le ciel nuageux au dessus de leur tête.

Il n'allait pas tardait à pleuvoir.

— Faisons vite que je rentre, avertit-il.

— Arrêtes d'être rabat-joie. Tu ne le penses peut-être pas mais ce que je vais t'apprendre te seras très utile.

Le roux retira son manteau qu'il laissa tombeau au sol. Il se mit à dix mètres de la cible de tir aux couleurs bleu, rouge et jaune pour le centre.

— Regardes-moi attentivement.

Il se mit à moitié de profil et tendit l'arme qu'il inclina légèrement.

— Pour tirer et atteindre une cible avec précision, il convient de coordonner ta position, ta visée, le lâcher et la tenue de l'arme. Garde toujours ton pistolet bien droit et ne te relâche pas.

— Je ne vais tuer personne Nagato, je ne suis pas comme toi.

Sans se détourner de la cible de tir, le gangster pouffa de rire.

— Crois-moi, un jour tu seras amené à t'en servir.

Il appuya sur la détente... »

— Nagato, non ! S'écria-t-il de toutes ses forces.

Il ramassa inconsciemment le revolver gisant près du corps ensanglanté de Deidara et le premier coup partit. La douille rebondit au sol et la balle fit valser le pistolet hors de la main de N.

Choqué, le dealer se tourna vers Naruto. Sans réfléchir, le blond tira un second coup. Le bruit sourd lui brisa presque les tympans. La seconde douille rebondit près de la première et le projectile traversa la jambe de N.

Il poussa un hurlement déchirant aux oreilles de Naruto qui se sentit tremblé jusqu'aux os. L'arme glissa entre ses mains tremblotantes. Il amortit sa chute et le tendit droit devant son cousin.

Celui-ci mit un genou au sol et apposa ses deux mains sur la partie touchée de sa jambe. Rapidement, ses doigts furent maculée de sang. Il en perdait énormément car la balle avait atteint la veine saphène interne.

C'était mauvais signe.

Son regard effaré entra en collision avec celui de son cousin qu'il ne reconnaissait presque pas. Adossé contre le corps inerte de Deidara, l'arme pointée droit devant son nez, il arborait un visage dépourvu d'émotions, dépourvu de vie. Un regard totalement vide. Un peu comme si son esprit avait quitté son corps. Comme s'il agissait mécaniquement.

Le roux frissonna malgré lui. Au grand jamais il n'avait vu le blond dans cet état. C'était effrayant.

Il vit une larme franchir la frontière de son œil et rouler sur sa joue. L'espoir qu'une part de son cousin soit quelque part dans ce corps dépourvu d'âme naquit en lui.

— Naruto...

Une seconde larme coula sur sa joue. Une troisième, puis une quatrième.

Les images de leur rencontre défilèrent dans l'esprit du blond.

« — Salut ! Je suis Nagato, Nagato Uzumaki. Tu ne me connais pas mais je suis ton cousin, le fils au frère de ta mère.

— Naruto Uzumaki. »

Son affliction prit le dessus, il laissa parler sa douleur.

N non plus ne put retenir les larmes qui trouvèrent leur passage sur ses joues. La peine qui déformait le visage de son cousin lui serra le cœur. Il savait, il comprenait.

Ce n'est pas ce qu'il voulait.

— Naruto...

— Je suis désolé.

Naruto tira pour la troisième fois. Le projectile traversa le cœur de Nagato. Du sang coula de sa bouche. Il porta sa main au trou béant sur sa poitrine puis regarda une dernière fois le blond avant de finalement fermer les yeux et de tomber à la renverse.

Un silence de mort s'abattît dans la pièce. Personne n'osait bouger, encore moins parler. Tous semblait non seulement paralysés mais choqués par ce qu'il venait de se passer.

Nagato était finalement mort.

L'Akatsuki venait de s'éteindre à tout jamais.

Dans un mouvement lent et incertain, ses orbes bleus se posèrent sur ses mains tremblotantes qu'il observa sous tous les angles.

Encore un peu déconnecté de la réalité, le blond prit réellement conscience de son acte que lorsqu'il vit le revolver qu'il avait dérobé à Deidara, gisé près de sa jambe.

Il fut dévasté.

Naruto laissa libre arbitre à la rage, la terreur, au chagrin qui le consumaient et pleura de toutes ses forces au point de donner des coups dans le carrelage pour extérioriser le trop plein d'émotions.

Nagato venait de mourir... de ses propres mains.

Il poussa un cri de désespoir. Un son déchirant aux oreilles de Hinata. Blottie dans les bras de son beau-frère, elle se dégagea pour se rapprocher du blond.

Les larmes ruisselant également sur son visage, la brune s'agenouilla face à lui, nonobstant les corps jonchant le sol et le liquide poisseux rouge. Elle se jeta dans ses bras et le serra fortement. Il répondit sans hésitation à son étreinte et la serra fortement contre lui.

— Hinata.

Son cœur se comprima à l'entente de sa voix brisée.

— C'est terminé, sanglota-t-elle. Tout est fini maintenant.

Incapable de se retenir, il pleura à chaudes larmes jusqu'à ce qu'il n'ait plus de larmes à verser.

C'est à ce moment que le reste de l'équipe d'intervention fit son apparition dans la piece. Pendant que les agents Kisuke, Tatsuji, et Tenzô se chargeaient des corps étalés un peu partout, Naoko et Rin s'occupaient du lieutenant Kamizuki à qui elles effectuaient les premiers soins le temps que les ambulances n'arrivent.

A l'arrivée des ambulanciers, Le capitaine Hatake vint en aide à Ino qu'il transporta à l'extérieur de la maison. Obito s'approcha de Naruto, toujours accroché aux bras de Hinata. Le faire bouger fut l'étape la plus difficile. Le jeune homme était comme dans un état de transe, perdu entre le réel et l'abstrait un peu comme s'il ne voulait pas se rendre compte du départ de son cousin. Il répondait à peine quand on l'appelait et n'écoutait que la brune. C'est d'ailleurs grâce à elle qu'il sortit de la maison.

Sauf qu'à la vue des ambulances et des voitures sirènes, il paniqua. L'impression de déjà vue le fit redouter de se faire arrêter et jeter derrière les barreaux d'une prison sale aux milieu d'hommes plus dangereux les uns, les autres.

Sa respiration s'accéléra d'un coup. Les évènements d'il y a deux ans et demi vinrent s'entremêler dans sa tête avec les événements récents, créant un disque qui repassait en boucle dans son esprit.

Sa vue se troubla, sa tête lui tourna. Il ouvrit automatiquement la bouche à la recherche d'air. Et pourtant il était dehors. L'air, il y'en avait partout autour de lui. Mais ses poumons n'arrivaient pas à en aspirer. Comme si quelque chose l'en empêchait.

Et voilà, c'est reparti pour un tour.

Il sentit la douce main de Hinata glisser dans la sienne pour lui apporter du réconfort. Il serra sa petite main dans la sienne comme si sa vie en dépendait.

— Ça va aller.

Sa voix le fit émerger de sa crise. Il planta ses yeux dans les siens. Elle lui sourit pour le mettre en confiance.

Comme il aimerait la remercier et lui souffler à quel point il l'aimait mais les mots se bloquaient dans sa gorge. Malgré qu'elle aussi avait souffert, elle trouvait le moyen de penser à son bien être avant le sien. 

— Tout va bien se passer.

Le blond ne put que hocher la tête. Il lâcha finalement sa main lorsque Tsunichoe l'entraîna vers une ambulance.

La brune huma de l'air frais et souffle un bon coup. Elle sursauta lorsqu'elle sentit une main sur ses épaules mais fut très vite rassurée en remarquant que c'était Obito.

— Tu as été très courageuse.

Il plongea ses spirales noires dans ses perles grises et lui offrit un sourire bienveillant.

— Tout est fini ? Demanda-t-elle d'une fois faible.

— Je pense que oui.

Elle acquiesça.

— Ne te retiens pas surtout, tu en as tout à fait le droit, souffla-t-il.

Le policier lui frotta machinalement le bras, tout en douceur.

— Libère-toi.

Ses yeux s'humidifièrent. Elle posa délicatement sa tête sur son épaule et laissa finalement couler les larmes qu'elle retenait depuis un moment. De toute sa vie, elle n'avait jamais eu aussi peur qu'en ce jour. Et savoir Naruto et Ino hors de danger lui faisait un bien fou.

— Ô seigneur. Hinata !

Elle se retourna vivement en reconnaissant la voix de son père. Sans hésitation, elle quitta les bras de son beau-frère et courut dans ceux de son père. Au diable leur dispute, tant pis s'il lui en voulait encore. Elle voulait simplement qu'il la réconforte et la ramène chez elle auprès de Hanabi, d'oncle Hizashi et des autres.

Le chef Hyuga remercia Obito de l'avoir contacter d'un signe de tête.

L'Uchiha leva les yeux vers le firmament au dessus de leur tête. Son regard se perdit parmi les milliers d'étoiles qui illuminaient le ciel noir. Magnifique ciel qui marquait le début d'un nouvel air.

Kakashi se posta près de lui et lui tendit une bouteille d'eau qu'il prit.

— C'est terminé, hein ?

— Pour de bon.

•••
Merci d'avoir lu ^^

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