Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

~53~

— C'est bon je vais vous le donner, mais lâchez ce putain de flingue.

Elle n'avait pu s'en empêcher. C'était sortit de sa bouche inconsciemment. Elle n'avait pas eu le temps de mesurer ses paroles avant de se lancer. Son cerveau n'avait pas réfléchi à deux fois. La peur de voir son amie mourir devant ses yeux l'avait obligé à parler. À dire qu'elle allait lui remettre le journal et donc à lui révéler sa cachette.

Sauf qu'un problème se posait. Elle ne savait pas où il était ni à quoi il ressemblait. Elle ne l'avait jamais, son père ne le lui avait jamais montré. Ou peut-être que si. Il le lui avait peut-être montré mais ne lui avait jamais dit de quoi il en tenait réellement. Dans tous les cas, ce journal elle ne le connaissait pas.

Très malin. Sa tentative de sauvetage l'avait jeté dans de beaux draps. Elle ne faisait que retarder l'inévitable.

Son geste paraissait bête. A vrai dire, elle n'avait rien trouver de mieux.

À peine ses iris bleus eurent remarqué le point rouge lumineux sur le tapis et qu'elle savait provenir d'un designateur laser pour arme à feu, qu'elle n'avait su se contrôler. Un peu comme si ses paroles étaient sorties d'elles-mêmes.

La police était là.

Dehors, quelque part derrière les grandes fenêtres qui donnaient sur le jardin.

Elle ne discernait pas grand chose tant l'obscurité apparente lui barrait la vue. Mais elle en était certaine, ils avaient de la compagnie.

Elle savait reconnaître une arme et tous les accessoires qui en dérivaient. Son père avait toute une collection. Du calibre 3-57 magnum au Beretta 92 fs, d'un laser de préréglage à l'analyseur de tir Mantis x3 et du Ak-49.3 aux artilleries. Inoichi-san avait son propre armement. Elle était habituée à ces bidules comme aimait dire son père. Elle mettrait sa main à couper que ce point rouge provenait d'un désignateur laser.

A part elle, personne n'avait remarqué le point lumineux. Ce dont elle était rassurée. Si Nagato et son sous-fifre s'en apercevaient, la situation allait prendre une tournure encore plus dramatique qu'elle ne l'était déjà.

Gagner du temps.

Elle devait trouver un moyen de les occuper. Au moins le temps que les secours interviennent. C'était pour elle le moment de mettre en application ce que son daron lui avait appris.

Le bluff.

Tout se jouer dans l'art de la manipulation.

Une certaine attitude s'imposer à elle. Elle devait leur faire croire qu'elle savait où se trouvait le journal, les induire en erreur. Elle devait maîtriser ses émotions, revêtir un masque, se donner de l'assurance mais pas trop. Car elle devait simuler la crainte à leur égard. En outre, afficher un comportement erratique. Un peu comme au slowplay dans une partie de poker.

Naruto se retrouvait dans une position délicate. Rien qu'à le regarder, elle savait qu'il ne pourrait pas l'aider. Son était déplorable ne lui permettait pas d'agir. Hinata non plus ne serait pas d'une grande utilité. Nagato se servait principalement d'elle comme moyen de pression. Il ne s'en prendrait pas non plus à son cousin, du moins pas comme ça. Dure à croire mais Nagato tenait à Naruto. Et elle...

Elle était sa cible. Celle qui détenait son dû... l'As du Rami.

Les cartes étaient posées.

Les dés étaient jetés.

— Eh bah voilà qui est mieux !

Ino sortit instantanément de ses réflexions. Ses orbes cherchèrent le red dot qu'elle ne vit pas. Il avait disparu.

Le chef de l'Akatsuki éclata de rire.

— Je ne me trompais pas quand je disais que tu ressemble à Inoichi. Tel père, telle fille hein. Tu es aussi malhonnête que lui. C'est de famille on dirait.

Ino prit sur elle.

— Arrête un peu de nous taper sur le système, rétorqua Naruto. Tu ne vois pas que la provocation ne fonctionne plus ? Oji-san est mort d'accord ? Et quoique tu dise, c'était un homme bien. Arrête de nous gaver tu veux ? J'en ai plus que marre de t'entendre rabâcher tout le temps.

Le regard dépourvu d'expression que lui adressa Nagato le fit tressaillir. Seuls ses yeux empreints d'animosité trahissaient sa colère. Malgré lui, il se figea de terreur. Triste à avouer mais son cousin détenait toujours une emprise sur lui.

— Toi ne te mêles pas de ça ou crois-moi, je ne t'épargnerais plus, dit Nagato.

Le blond déglutit.

— Tu m'as énormément déçu, enchaîna-t-il. Je t'ai laissé te pavaner dans les rues de Konoha et faire ce que tu veux car je m'attendais à ce que tu renouvelles ton amitié avec Ino afin de nous faciliter les choses.

Naruto l'observa l'air perdu.

— On te surveille depuis que t'as quitté Tnazaku Keimusho. Si je n'ai pas cherché à t'enrôler c'est parce que tu m'étais plus utile avec ta bande d'amis plutôt que dans le gang. Je comptais sur toi pour me rapprocher de la fille Yamanaka. Au lieu de ça, non seulement elle te détestait ce qui rendait les choses impossible mais tu t'es allié à la police et tu as tourné le dos à ta famille, ta vrai famille.

— L'Akatsuki n'est pas ma famille.

N rit davantage.

— Tu auras beau le nier, toi, moi et le reste du gang, on forme une famille. Et personne ne quitte la famille... Jamais.

— Je te l'ai déjà dit, je ne retournerai pas à l'Akatsuki.

— Quand comprendras-tu que tu n'as pas le choix ? Tu auras beau fuir tes origines, elles viendront d'elles-mêmes à toi. Et de toute façon...

Le roux fit face à Ino.

— Dès qu'elle nous aura remit le journal, on s'en ira et tu viendras avec nous que tu le veuilles ou non.

— Laissez-le respirer, c'est tout ce qu'il demande, intervient Hinata.

— Ô mais c'est qu'elle parle la p'tite Hyuga. Et moi qui la croyait muette, se moqua Hidan.

Il s'accroupit en face d'elle et rapprocha son visage du sien. Naruto se raidit.

— C'est avec nous qu'est sa place.

Il posa ses lèvres sur la joue de la brune qui se figea, horrifiée.

— Hidan, hurla Naruto.

Il rit.

— Assez parler, rétorqua Nagato. Dis-moi où est le journal.

— Là où tout à commencer, répondit Ino.

Le pousser à croire que son père l'avait caché dans un endroit qu'il connaissait. Un endroit significatif.

Il l'étudia minutieusement. L'expression de son visage ne trahit aucune émotion. Elle défia son regard menaçant sans broncher.

— Là où tout à commencer? Répéta-t-il. C'est où l'endroit où tout à commencer ?

Ino haussa des épaules, mine de rien.

Qu'est-ce qu'elle en savait !

— Allons, réfléchissez-un peu.

Un sourire illumina son visage.

— Ne me dites pas que vous avez oublié...

— Et pourquoi tu ne me le dis pas tout simplement ?

Parce qu'elle ne savait pas non plus.

— Je vous transmet le message comme il m'a été donné.

— Putain de Yamanaka.

Nagato soupira d'exasperation.

— Là où tout à commencer ? Réitéra-t-il.

Il fit mine de réfléchir.

— Serait-ce le jour où on a décidé de collaborer ?

Il pouffa de rire. La blonde plissa les sourcils.

— Votre jardin.

Elle tiqua.

— C'est dans votre jardin qu'on a conclu notre premier marché. C'est là-bas qu'il a caché le journal. Sacré Yamanaka ! Voilà qu'il me pousse à aller creuser je ne sais où dehors. Même après sa mort, il continue de me mettre des bâtons dans les roues.

Ino paniqua.

Ils ne devaient pas sortir.

La jeune femme força un rire qui sonna faux. Le dealeur arqua un sourcil.

— En êtes-vous certain?

L'incertitude s'empara de lui. Il réfléchit encore une fois. Il tenta de se remémorer le jour de leur premier pacte dans les moindres détails et claqua des doigts lorsqu'il reconstitua la scène.

— La cave bien sûr. Nous avons consolidé notre accord avec une bonne bouteille.

Il rit.

— Yamanaka ne cessera de me surprendre. Hidan, où est Juzo ?

— Assommé.

Il secoua négativement la tête.

— J'arrive toujours pas à croire que ces gamines vous ont eu. Ramène-le, on a une cave à fouiller. Et toi...

Il pointa Ino.

— J'espère pour toi que tu ne bluffes pas. Ça aussi ton père savait le faire.

Elle déglutit.

Alors que Hidan se dirigeait vers la porte, ils entendirent tout à coup une sorte de bruissement provenant de la fenêtre.

Ils avaient de la visite.

Il tendit sa main vers son revolver. Nagato brandit le sien droit devant lui. Ino se mordit la lèvre inférieure.

Zut !

Le silence s'abattît dans la pièce. Plus personne n'émit de son. Naruto ne percevait plus que les battements accélérés de son cœur et sa respiration saccadée. Son regard apeuré se posa sur les filles, figées sur place.

Hidan se rapprocha de la fenêtre sur la pointe des pieds. Il se mit de profil et se colla au mur. Il jeta un coup d'œil à l'extérieur mais ne vit rien.

Il patienta.

La grande porte d'entrée s'ouvrît brusquement. Le cœur de Hinata fit un bond dans sa poitrine.

Tous se tournèrent sur le qui-vive. Les dealers brandirent leurs armes dans la direction.

— Nagato !

C'était Deidara. Il déboula dans la pièce en haletant. Le reste de la bande entra après lui. Kakuzu resta en retrait pour surveiller l'entrée.

— Putain mec tu m'as foutu une de ces frousses, se plaignit Hidan.

— Qu'est-ce que vous faites là? Demanda N. Et la mission ?

— À l'eau, fit Yahiko. Ils ne sont pas venus, Sasori s'est planté.

— Comment c'est possible ? Konan tu as bien passé l'appel sur la ligne de la BCK comme prévu ?

— Oui. Mais il ne sont pas tombés dans le piège.

— Je crois qu'ils ont capté le truc, renchérit Zetsu. Faut qu'on déguerpisse avant qu'ils n'arrivent ici.

— Merde !

Ino vit avec horreur le chef du gang se rapprocher d'elle et la forcer à se lever.

— Hidan, ramène Juzo tout de suite. Deidara occupe toi de Naruto. Quant à moi. je vais aller chercher ce putain de journal avec la Yamanaka.

Ils hochèrent la tête. Hidan quitta la pièce et monta les escaliers du hall. Deidara s'avança vers son comparse blond qu'il prit fermement par le bras.

— Ça roule supernova ? Tu m'as manqué.

Naruto roula des yeux.

— Toi, tu ne m'as pas manqué du tout.

Deidara l'obligea à se mettre debout malgré son état.

— Allez, soit pas rabat-joie. J'ai des tonnes de nouveaux instruments de torture à te montrer.

Naruto écarquilla les yeux horrifiés. Les images de ce qu'il lui avait fait subir par le passé lui revinrent en esprit. Il trembla de la tête aux pieds.

— Tu vas voir, on va bien s'amuser.

— Qu'est-ce qu'on fait de l'autre gamine ? S'enquiert Konan.

Nagato plongea son regard dans celui de Hinata et sourit.

Elle était morte de trouille.

Il n'eut le temps de répondre que la lampe au dessus de leurs têtes explosa en petits morceaux. Un cri de surprise s'échappa des lèvres de Hinata et de Ino. Ils se baissèrent automatiquement.

La pièce plongea dans l'obscurité.

Un bang assourdissant résonna au dessus de leur tête.

Un cri rauque s'éleva puis le corps inerte de Hidan atterrit au sol.

Ils étaient là.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro