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~49~

Il ouvrit brusquement les paupières.

La force de la lumière au dessus de sa tête l'obligea à plisser les yeux.

Obito passa ses mains sur son visage et frotta ses yeux pour enlever toute trace de sommeil.

Il bailla à s'en décrocher la mâchoire puis tourna la tête vers le lit sur lequel reposait Itachi. Celui-ci dormait toujours. Il n'avait ouvert l'œil depuis l'attaque de la veille. Même après son opération, il n'avait fait aucun signe qui pousserait à croire qu'il allait se réveiller, contrairement à Shisui qui lui était debout.

Le docteur disait que cela prendrait du temps. Une semaine ou deux, un mois voir plus. Il était dans le coma et tout dépendrait de lui, de sa volonté de vivre. Il avait perdu beaucoup de sang et ses organes internes avaient sérieusement été touchés. Sa vie ne tenait qu'à un fil.

Erein s'était effondrée en apprenant la nouvelle. La jeune femme avait passé des heures à pleurer, suppliant le ciel de venir en aide à son cher et tendre. Et comme un tebê, il l'avait regardé sans savoir comment réagir.

C'était une attitude qui leur était propre dans la famille Uchiha. Ils manquaient de tact. Ce qu'il regrettait parce qu'il n'a pas su comment s'y prendre alors qu'elle était triste.

Il comprenait son chagrin. Seulement, ils ne l'exprimaient pas de la même façon. Lui se cachait derrière son masque d'homme froid tandis qu'elle pleurait pour extérioriser la douleur.

La seule chose qu'il avait été capable de faire fût de lui promettre de rester au côté de son époux pour qu'elle puisse rentrer dormir. Depuis l'attaque surprise de la veille, elle ne s'était pas reposée. D'ailleurs lui non plus.

Nagato et le reste de son gang lui menait la vie dure. Imprédictible comme il était, le dealer lui faisait tourner la tête depuis bien des années avec ses coups foireux. Et il en avait marre de jouer au chat et à la souris avec lui.

Il voulait lui mettre une balle dans la tête. Non, deux. Pourquoi pas trois tant qu'on y est. A lui et à ce connard de Kisame qui était responsable de ce qui arrivait à Itachi et à Shisui.

Il les voulaient mort.

Le policier s'assit confortablement sur son fauteuil.

Son téléphone vibra.

Un message de Kakashi s'afficha sur l'écran.

Il était parti de la BCK sans lui dire. Il l'avait laissé se charger de Kiba pendant qu'il venait voir ses cousins.

« Kiba a parlé. C'est Toneri qu'il couvre. Il a un lien avec le gang.»

Ces gamins !

C'étaient ces mômes nés de la dernière pluie qui leur causaient autant de problèmes.

Obito soupira de frustration. Le boulot l'appelait encore.

Il se leva de son fauteuil et récupéra sa veste en cuir sur le porte-manteaux.

Le policier jeta un dernier coup d'œil à Itachi puis sortit. Il traversa le long couloir blanc et froid où plusieurs infirmiers et docteurs défilaient et se dirigea vers la chambre de Shisui. Il salua brièvement Shikaku qu'il rencontra en cours de route.

Il toqua, passa sa tête dans l'entrebâillement de la porte et fit signe à Naoko de sortir. Elle s'exécuta.

— Comment va Shisui ?

— Bien. Son état est stable.

Obito acquiesça.

— On doit y aller. Les affaires reprennent. On a une nouvelle piste à exploiter.

Naoko partit chercher sa veste. Le chef de la DEC tenta de joindre Kakashi sur son cellulaire mais il tomba sur son répondeur.

Naoko revint vers lui.

— Est-ce que Rin ou quelqu'un de la BCK t'aurait fait signe ?

— Non. J'ai également essayé de les appeler mais aucun d'eux ne répond.

— Bizarre, souffla-t-il. T'as ton talkie-walkie sur toi ?

— Je suis venue sans.

Lui non plus n'avait pas le sien.

— Tant pis. Allons-y.

— On retourne à la BCK ?

— Non, on va rendre visite à Toneri Otsutsuki chez notre belle-famille.

— Les Hyuga ? S'étonna Naoko

— Tu vois une autre belle-famille peut-être ? Pouffa Obito. Si tu comptes te trouver quelqu'un et nous présenter sa famille faudrait le dire tout de suite.

— Casses-toi.

Le chef de la DEC pouffa.

— Qu'est-ce qu'il fait là-bas ?

— Hinata m'a dit qu'il a passé la nuit là-bas. il a eu un petit accrochage avec Naruto.

— Tu penses pas que Hiashi va mal le prendre si on interroge Toneri chez lui ? Et est-ce que t'as pensé aux conséquences si Mr Otsutsuki venait à le savoir ? Ce n'est pas seulement les relations entre les Hyuga et les Otsutsuki que tu vas ternir mais les notre avec eux aussi.

— Dis Naoko, tu t'es pas trompé de métier ?! Je crois que ta place est au côté d'oncle Madara et de Itachi pour la gestion de nos relations commerciales.

Sa cousine roula des yeux.

— C'est embêtant mais on a pas trop le choix, dit Obito. On doit absolument classer cette affaire avec l'Akatsuki. Et si ce gosse à un lien avec eux, autant l'arrêter maintenant avant qu'il ne devienne une menace.

— Comme tu veux, soupira-t-elle.

Ils embarquèrent dans la voiture d'Obito et partirent en direction de la demeure Hyuga.

Comme d'habitude, Obito roulait vite. Il était pressé d'aller voir ce gamin pour lui tirer les vers du nez.

Cet Otsutsuki. Il ne l'avait jamais apprécié. Trop superficiel à son goût. Il se donnait des airs d'enfant riche irréprochable qui l'agaçait. Un lèche-botte oui ! Il faisait tout ça pour attirer les faveurs de son père. Homme qui pour lui n'était pas mieux que le fils.

Tel père, tel fils.

C'etait ce qu'on disait.

Ce n'etait que des moisis dans leur famille...

Obito se gara dans le parking. Suivi de sa cousine, il cogna à la porte. Natsu leur ouvrit. Elle les conduisit dans un petit salon où ils prirent place. Hiashi et son frère Hizashi vinrent très vite les rejoindre.

— Obito, que nous vaut cette visite surprise? S'enquiert directement Hiashi.

— Je vous pris de m'excuser pour ça.

— Que se passe-t-il ? Demanda Hizashi.

— Rien de bien grave ne vous en faites pas. J'aimerais simplement avoir la possibilité de parler avec Toneri.

— C'est son père qui vous envoie ?

— Non, dit Naoko. Nous avons quelques questions à lui poser.

— Quel genre de questions ?

Obito se pinça la lèvre inférieure.

— Concernant l'affaire Akatsuki.

Le chef du clan fronça des sourcils. Son humeur changea.

— Et qu'est-ce qui vous fait croire qu'il a un lien avec eux ? Au lieu d'aller arrêter Naruto Uzumaki qui se pavane tranquillement dans les rues de Konoha et qui pourrait être leur complice c'est le jeune Otsutsuki que vous préférez interroger ? J'avoue que je suis surpris.

— Quelques indices poussent à croire qu'il serait mêlé à cette histoire, répliqua Naoko.

— Quels genre d'indices ?

— Nous ne pouvons rien dire à se sujet.

— Et vous croyez sincèrement que je vais vous laisser l'interroger ?

— Il n'a aucun lien avec vous beau-père, soupira Obito. Ce n'est ni votre fils, ni votre beau-fils. Il ne sort pas avec Hinata.

Hiashi s'offusqua. Il savait qu'il ne devrait pas mais personne ne se mettrait au travers de son chemin. Pas même son beau-père.

— Toneri est seulement le fils de votre collaborateur. Et c'est parce que je vous respecte que je ne veux pas user de la force. Mais vous comprendriez que j'ai une enquête de la plus grande importance en cours et que j'aimerais m'acquitter de cette affaire. Et s'il peut m'apporter des réponses ce serait non négligeable.

Le chef du clan Hyuga plongea son regard sévère dans le sien. Il ne se déroba pas et le défia.

— Comment savez-vous qu'il est ici.

— Hinata me l'a dit.

Hiashi soupira exagérément.

— Donc, ma fille vous envoie aux trousses de Toneri soit disant qu'il est lié au gang et vous vous exécuter. Pendant ce temps, elle s'en va je ne sais où avec ce délinquant d'Uzumaki... son petit ami.

Il prononça la dernière phrase dans ses dents pour qu'il comprenne sa colère.

— Je te croyais plus réfléchi, Obito.

— Naruto n'a rien avoir avec l'Akatsuki. Au contraire, il fait partie de la Racine. L'unité spéciale mise en place pour gérer cette affaire.

Hiashi resta sans voix.

— Et sauf votre respect, vous devriez faire un peu plus confiance à votre fille et croire en elle.

Obito se leva. Naoko fit de même.

— Vu que vous ne m'en laissez pas le choix...

Il sortit son insigne de police.

— Je vous ordonne de me conduire à Toneri Otsutsuki.

Le regard de remontrance que Hiashi leur lança fit frissonner Naoko.

— Croyez-moi, si vos accusations sont fausses, vous le regretterez.

— J'en prendrai toute la responsabilité, assura Obito.

Hiashi les fit monter au premier étage. Dans un silence presque angoissant, ils se dirigèrent vers la chambre qu'occupait le jeune homme blanc.

Arrivée devant la dite chambre, le chef du clan Hyuga cogna. Personne ne répondit. Obito for un signe de tête à sa cousine. Il brandit son arme droit devant lui alors qu'elle ouvrait la porte.

La pièce était vide.

Le son d'eau qui coulait dans la pièce adjacente les fit comprendre que Toneri prenait sa douche.

Le garçon chantonnait même.

Naoko se rapprocha de la commode du lit.

— Obito viens voir.

Le chef de la DEC réduit la distance qui les séparait et posa son regard sur la poudre blanche versée sur la commode.

Il plissa les sourcils et s'empara du petit sachet presque vide qu'il observa attentivement.

Il peut un peu de poudre qu'il renifla et grimaça de dégoût.

— Eh bien, c'est qu'il traîne dans des affaires louches le petit. Si en plus il se drogue, je crois qu'on le tien.

Hiashi, choqué et totalement perdu ne sût quoi dire et les regarda la bouche bée.

La porte de la pièce adjacente s'ouvrît. Toneri apparût.

Obito et Naoko brandirent leur revolvers sur lui. Il prit peur.

— Putain qu'est-ce qui vous prend ?

— Toneri Otsutsuki, tu es en état d'arrestation.

Naoko lui passa les menottes.

Alors qu'il hurlait de faire appel à son père, le chef de la DEC l'emmena de force vers sa voiture où il le fit s'asseoir à l'arrière.

Toujours étonné parce qu'il venait de découvrir, Hiashi ne les empêcha pas d'emmener Toneri au poste de police.

Finalement arrivée, Obito gara la voiture devant l'immeuble de la brigade. Il fit sortir Toneri qu'il tint fermement et le poussa vers l'entrée du bâtiment.

— Faites doucement.

— Oh désolé c'était trop brusque pour toi ?

L'Otsutsuki grogna. Obito se délecta de sa réaction.

Son sourire s'effaça quand il passa la porte. Avec horreur, il vit les corps de ses camarades policiers jonchés le sol.

— Bordel de merde !

Il lâcha le blanc et se rapprocha de Anko Mitarashi qu'il essaya de réveiller. Il l'apostropha à maintes reprises en vain.

Il porta sa main à son pouls.

Elle respirait faiblement.

— Putain qu'est-ce qui s'est passé ici !?

La voix de Rosaïs s'éleva à travers l'interphone.

— Je ne vais pas te laisser anéantir ce pourquoi on est là. Ce soir, on va en finir avec tout ça. La BCK va tomber dans le piège qu'on a monté, Ino nous rend notre du et on disparaît ni vu ni connu. Alors, meurs !

Son sang ne fit qu'un tour.

Il percuta le regard de sa cousine qui paraissait tout aussi surprise que lui.

Sans réfléchir, il quitta le corps inerte de Anko et courut à travers les couloirs du bâtiment.

— Tu comptes te battre dans cet état ! Laisse moi abréger tes souffrances.

— Tu commences sérieusement à me gaver Rosaïs.

Obito accélèra davantage en écoutant la voix de Shikamaru.

Les grognements des deux hommes lui parvinrent.

Il n'avait le temps de se poser trop de questions, il devait arrêter Rosaïs coûte que coûte.

Il donna un violent coup sur la porte du laboratoire qui s'ouvrît avec fracas.

Il vit Rosaïs se relever avec un couteau un main.

Shikamaru se vidait de son sang.

Il tendit l'arme vers le technicien et tira. Il s'écroula.

Obito attrapa le brun alors qu'il tombait.

— Shikamaru regardes-moi. Reste éveillé. Tu m'entends ?

Il le secoua.

— Shikamaru !

— Ino, lâcha-t-il dans un dernier souffle.

« Merde, répondez-moi ! »

Obito récupéra le talkie-walkie.

— Kakashi, quoique tu es entrain de faire annule tout.

« Quoi ?! »

— Annule tout, c'est un piège. Rosaïs fait partie de l'Akatsuki.

« L'enflure !»

— Dépêches-toi d'aller chez les Yamanaka. C'est Ino qu'ils veulent.

•••
Merci d'avoir lu ^^

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