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Division technique et scientifique de la BCK...

Assis en califourchon sur la chaise, les yeux mi-clos rivés sur le grand écran du laboratoire de la division technique et scientifique de la BCK, Shikamaru zappait les chaînes à la recherche d'un programme intéressant à regarder mais rien, que dalle, nada, háo wú, nanimonai.

Il n'y avait absolument rien. Et sur presque toutes les chaînes d'infos, on ne parlait que des mêmes choses. Le retour de l'Akatsuki, l'attaque surprise d'hier et l'inquiétude naissante de la population. Sans parler de Naruto dont on accusait encore d'être le responsable des malheurs de cette ville. Même quand il ne faisait rien, il était le centre de l'attention,  le pauvre.

N et les membres de son gang devaient être heureux, ils avaient réussi leur coup. Ils avaient semer la zizanie en une nuit, un coup de maître.

Là encore, les gens ne faisaient que se plaindre. Les émeutes n'avaient pas encore éclaté mais si on ne stoppait pas rapidement le gang, ça n'allait plus durer. Et il n'osait imaginer la situation chaotique surtout pour Naruto qui serait la cible.

Shikamaru posa la télécommande sur le bureau de Saï qui lisait tranquillement un livre et ferma les paupières.

Il ne comprenait pas comment l'ingénieur faisait pour rester calme dans une situation aussi pénible. Lui n'allait pas bien du tout. Sa tête allait exploser en raison de son hyper activité. Il n'arrêtait de chercher un moyen de mettre fin à cette mascarade qui le vidait de ses forces minutes après minutes. Il avait besoin de voir la lumière au bout du tunnel. Lumière qu'il ne voyait nulle part tant le souterrain était profond.

D'accord, c'est vrai qu'ils avaient découvert comment l'Akatsuki et l'informateur communiquait. Par une méthode identique à celle qu'ils avaient implanté. Ce qui signifiait que quelqu'un dans le gang était calé en informatique ou soit, ils avaient des relations. De plus, avec les résultats des analyses faites par l'agent Nohara, les doutes sur l'identité de l'informateur étaient désormais tournés vers Toneri Otsutsuki. Ça, il ne l'avait pas vu venir.

Deux énigmes venaient d'être rayer de la liste. Plus que trois pour compléter le puzzle à savoir ce que Nagato voulait vraiment à Naruto, les meurtres et l'identité de la taupe. Il se faisait déjà une idée sur le potentiel espion.

D'ailleurs en parlant du loup, il débarqua dans la pièce.

— Qu'est-ce que tu fais encore là, toi ? Pourquoi t'es pas rentré ?

— Laisse tomber Kabuto. J'ai beau essayé de lui dire, il m'écoute pas, dit Saï.

— Ça va faire deux jours que t'es là Shikamaru, ton père doit s'inquiéter.

— Ce n'est pas le genre à s'inquiéter facilement.

— Peut-être mais avec ce qui s'est passé hier tout parent aimerait savoir leurs enfants en sécurité.

— Vous en faites pas je vous dis. Il passe tout son temps à l'hôpital et rentre une fois tous les deux jours. Et puis je lui ai dit que je dormais chez un ami.

— N'empêche que tu n'as rien à faire ici. A moins que c'est pour tenir compagnie à ton ami Kiba en bas ? Demanda l'ingénieur.

— Ce crétin n'a pas besoin de moi. Il sait se gérer tout seul.

— Ouais et c'est comme ça qu'il a fini en prison, pouffa Yakushi. Encore heureux qu'il ait des amis comme vous pour sauver son cul.

— Te jure ! Il a intérêt à me payer des ramens de chez Ichiraku quand il va sortir.

L'agent spécial acquiesça. Il s'assit et s'empara du paquet de biscuits qui traînait sur l'immense table.

— Rin a dit : pas touche, précisa Saï.

— Bah si elle ne voulait pas qu'on y touche alors elle aurait dû le vider.

— Elle n'aime pas qu'on touche à ses affaires et tu le sais.

— Elle n'avait qu'à ne pas les laisser traîner dans ce cas.

Saï roula des yeux et préféra se concentrer sur son roman. Kabuto tendit le paquet à Shikamaru qui refusa poliment.

— Le capitaine Hatake va l'interroger encore combien de temps ? S'enquit Nara.

— Chais pas. Tout dépendra de ton pote. Plus vite il coopère et balance tout mieux ce sera pour lui, commença Kabuto. On sait que c'est pas lui l'informateur mais il nous cache quelque chose.

— Connaissant Kakashi, il va le faire parler docilement, renchérit Saï. T'en fais pas, on le libère bientôt ton pote. Prions juste que Kisame ne lui fasse pas la peau avant.

À l'entente du nom du prisonnier, l'agent spécial se raidit, ce qui ne manqua pas à Shikamaru qui leva un sourcil intrigué.

— J'ai cru comprendre qu'ils sont voisins de cellules, continua Saï.

Kabuto haussa des épaules et croqua dans son biscuit. Toute trace de joie avait disparu de son visage. Il se mura dans un mutisme qui ne fit qu'attiser la curiosité de Shikamaru, trop enclin à connaitre les raisons d'une telle réaction.

— Vous le connaissez ?

La question le prit au dépourvu. Il s'accorda un moment puis soupira avant de répondre.

— Ouais. C'est un ancien ami à moi. J'étais aussi au camp d'entraînement Mejiro-Gym où on pratiquait tous les deux le kick-boxing.

— Vous étiez ami ? Répéta Shikamaru étonné.

— Ouais. On a grandi dans le même quartier à Kiri. On était plutôt proche étant petit. En grandissant aussi. Mais tout à changé quand il a commencé à se droguer et à fréquenter des gens pas net. On s'est perdu de vue. Il est entré en maison de désintoxe puis à sa sortie, il a rejoint le camp. C'était un très bon boxeur, l'un des meilleurs. Je pensais sincèrement que lui et la drogue c'était terminé. Mais après sa défaite cuisante contre Zabuza Momochi, il a replongé. J'ai essayé de l'arrêter mais il n'écoutait plus personne. On s'est séparé quand j'ai rejoint les forces de l'orde. J'ai appris quelques temps après qu'il était membre de l'Akatsuki.

— Ça doit vous faire bizarre de le voir derrière les barreaux. C'est plutôt triste.

— M'en parle pas.

Voyant à quel point en parler le mettait mal à l'aise, le brun changea de sujet.

— Concernant l'Akatsuki, quelque chose me chiffonne.

— Quoi donc ?

— Hier pendant le gala, s'il y'a eu les explosions c'est qu'ils étaient là n'est-ce pas ? Je veux dire, pas seulement Kisame.

— Oui, je pense bien.

— Donc ils ont dû se cacher pour passer inaperçu. Alors comment les reconnaître si on ne voit pas leur visage ?

— Il suffit de regarder leurs doigts.

La tête d'ananas le questionna du regard.

Kabuto se pencha sur son côté droit et fit sortir de sa poche arrière un bague qu'il posa sur la table. Il s'agissait d'une bague en acier blanc sur laquelle était gravée 南 nan — sud en japonais. Elle appartenait à Kisame.

— Les membres de l'Akatsuki ont tous une bague similaire à leurs doigts, même couleur, même matière. Seul ce qui est écris diffère d'un membre à un autre.

— Dix membres, dix bagues alors ?

Le policier acquiesça. Il s'empara d'un stylo et d'un papier pour écrire.

— Tu as rei 零, sei 青, haku 白, shu 朱, kai 亥, ku 空, nan 南, hoku 北, san 三 et Gyoku 玉. Ces symboles se trouvent également sur leur tunique. C'est comme ça que nous les reconnaissons. Donc, s'il arrive que tu tombes sur un mec robuste avec l'une de ces bagues...

— Ou une femme, compléta Saï

— Alors c'est un membre du gang, finit l'agent spécial.

Shikamaru acquiesça et regarda attentivement le papier.

La porte s'ouvrît brusquement, le faisant sursauter. Il tourna vivement la tête sur le qui-vive et vit Kakashi entrer suivit de près par le lieutenant Kamizuki. Gilet pare-balle enfilé, revolver rangé dans son holster pour épaule et son holster de cuisse, il prit le premier talkie-walkie qu'il vit.

Saï et Kabuto se levèrent immédiatement.

— Où sont Rin et Rosaïs ?

— On est là.

Ils venaient juste d'arriver, les bras chargés de documents qu'ils déposèrent en vitesse sur la table.

— Que se passe-t-il ? S'enquiert Rosaïs

— Nouvelle attaque sur la place centrale du marché. L'Akatsuki a décidé de passer à l'action. Nous devons vite nous rendre sur place avant que les choses ne dégénèrent. On nous a signalé une dizaine de blessés et trois morts. Vous avez cinq minutes pour être prêt. Mobilisez autant d'hommes que vous pouvez. Je veux Tenzô et Tsuchinoe en plus de Kabuto comme sniper. Tatsuji et Kisuke Moboroshi seront en première ligne avec l'agent Nohara et moi-même. Nous nous mettrons en embuscade pour les arrêter une fois pour toute. Soyez le plus vigilant possible, je ne veux aucun civil touché. Surtout ne... putain !

Il regarda furtivement autour de lui.

— Quelqu'un pourrait me dire où est passé Obito ? Hurla-t-il. Saï ?

— Il est parti à l'hôpital voir Shisui et Itachi.

— Bon sang, essayez de le joindre, ragea le capitaine.

— Déjà fait mais il ne répond pas, dit le lieutenant Kamizuki.

— Il aurait pas pu choisir un autre moment, le crétin.

— Je te rappelle que c'est ton supérieur hiérarchique, rétorqua Rin.

— Qu'importe. Saï, enfile un équipement, on y va. Rosaïs je te laisse gérer l'opération à distance. Tu seras assisté de Shikamaru.

— Quoi ? S'écria le concerné. Je n'ai jamais fait partie d'une opération de ce genre, j'y connais rien moi.

Le policier lui mit la main sur l'épaule et riva ses yeux dans les siens, un sourire carnassier scotché sur le visage.

— Eh bien félicitations, c'est ta première mission officielle.

Il le lâcha et fit volte-face.

— Les autres suivez-moi.

Kabuto fit un clin d'œil à Shikamaru pour l'encourager avant de sortir à la suite des autres.

— Ça n'arrive qu'à moi, la galère ! Soupira Shikamaru.

— Allez quoi, ce sera amusant. Notre premier travail en duo, dit Rosaïs.

— Y'a rien d'amusant de travailler dans la police.

— Oh que si, surtout quand tu restes dans l'ombre pour agir. C'est pour ça que j'adore mon boulot. Y'a pas mieux que d'être dans la division scientifique de la police.

Le Brun haussa des épaules.

— Nous on se contente du traitement du signal audio et de l'image que nous obtenons à partir des caméras de surveillance installées un peu partout afin de traquer les criminels.

— Tu dis ça comme si c'était une tâche facile. C'est la galère ton travail.

Le technicien rit.

— Bon, mettons nous en position, Kakashi ne va pas tarder à nous contacter pour débuter l'opération. Tu occuperas mon bureau, je remplace Saï. Je te donnerai les consignes à suivre. Tu n'auras presque rien à faire, je me charge de tout.

N'ayant d'autre le choix, Shikamaru hocha la tête.

— Ok. Laisse-moi aller chercher quelques. matériaux, je reviens tout de suite.

Rosaïs sortit. Shikamaru se dirigea vers le bureau indiqué. Il prit place sur un le siège, croisa les bras derrière la tête et posa ses pieds sur le tiroir entrouvert de l'étagère pour s'étirer les jambes. L'objet ne tarda pas à tomber.

— Et Merde !

Il s'accroupit pour ramasser les papiers et chemises éparpillés au sol. Il se figea à la vue d'un document au nom de personnes qu'il connaissait et sur lequel reposait une bague. D'une main tremblante, il s'empara des deux objets qu'il observa bouche bée.

Il regarda d'abord l'anneau fait d'acier blanc sur lequel était gravé 玉 gyoku — orbe en japonais. Puis ouvrit le document qu'il lit.

Son sang se glaça.

« — Ce ne sont que des pions inutiles qui ne sont jamais entrés en contact direct avec le gang de Orochimaru mais seulement par l'intermédiaire d'un membre que l'on surnomme Scorpio, avait dit Kakashi »

Une sueur froide coula le long de son front.

« — Manquerait plus que son pote de l'Akatsuki, Sasori, qui avait aussi disparu, réapparaisse... dit Rosaïs »

Il déglutit.

« — Y'a rien d'amusant de travailler dans la police.

— Oh que si, surtout quand tu restes dans l'ombre pour agir. »

L'évidence le frappa au point de le faire vaciller.

Il était là depuis tout ce temps et personne ne s'en était rendu compte.

Scorpion — d'où le surnom Scorpio — signifiait Sasori en japonais. Rosaïs n'était qu'un anagramme.

La taupe dans la police, le membre commun du gang de N et de Orochimaru.

C'était Sasori.

Et avec ce qu'il venait de lire, il n'y avait plus aucun doute possible. Tout ceci n'était qu'une diversion. Une scénario monté de toute pièce pour éloigner la police de l'objectif principal de l'Akatsuki.

Ce n'est pas Naruto que Nagato veux.

C'est Ino Yamanaka.

•••
Merci d'avoir lu ^^

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