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~44~

— Vous devriez rentrer vous reposer.

Il n'eut droit qu'à un silence de mort. Aucun des étudiants présents ne lui répondirent. Tous prisonniers des pensées obscures qui tourbillonnaient dans leur cage cérébrale. Ils étaient ailleurs, bloqués dans la machine à remonter le temps qui ne cessait de leur faire revivre l'arrestation de Kiba. Et sûrement que rentrer ne faisait partie de leur plan. Le technicien principal poussa un long soupir. Il s'y attendait, ç'aurait été trop facile s'ils abdiquaient à sa requête aussi docilement.

— Vous êtes fatigués...

Le mot paraissait faible pour décrire l'état physique et psychique dans lequel ils se trouvaient. Ils ressemblaient à des monstres tout droit sortis de cauchemars d'enfants avec leurs vêtements sales et leurs mines affreuses. Il se frotta les yeux. Il était tout autant épuisé qu'eux, la soirée avait été longue.

Rosaïs s'avança vers la bande d'amis assis sur le banc contre le mur en face du laboratoire de la DTS où Kabuto somnolait et leur tendit les bouteilles de boissons énergisantes qu'il avait acheté à chacun. Assis là, ils attendaient le compte rendu de l'agent Rin et Saï de pieds fermes.

— Buvez, vous vous sentirez mieux après.

— Se sentir mieux ? Répéta Shikamaru. Comment se sentir mieux après une soirée aussi mouvementée?

— Commence d'abord par boire ça.

— Ce n'est pas ça qui va m'aider à me sentir mieux.

— On a failli se faire exploser au musée, Shisui et Itachi sont entre la vie et la mort à l'hosto, Kiba est accusé d'être le complice de l'Akatsuki et toi, tout ce que tu trouves à nous dire c'est de boire une boisson énergisante? Comme si on en avait quelque chose à faire de ta boisson énergisante, pesta Sasuke.

— C'est idiot je sais, mais ça va vous aider à tenir un peu plus, au moins jusqu'à l'arrivée de l'agent Rin et de Saï.

— Un café aurait été mieux, signala Sasuke.

Le technicien principal secoua la tête l'air dépité. En plus de se plaindre, l'Uchiha était exigeant.

— Je n'arrive pas à croire que tout ça se soit passé en l'espace de quelques heures, souffla le blond.

— Moi non plus, renchérit Hinata. On se croirait dans un rêve.

— Sauf que c'est la réalité. Je ne me rappelle même plus la dernière fois que j'ai autant bossé...

Rosaïs étira son corps endolori à force d'être resté assis.

— Ça doit remonter à notre dernière altercation avec l'Akatsuki.

— Ces salauds nous font vivre l'enfer, grogna Nara. Puta5in mais qu'est-ce qu'ils cherchent? J'en peux plus d'eux.

— Va savoir, soupira Sasuke.

Le claquement des talons de l'agent Nohara sur le carrelage les fit lever la tête en sa direction. Naruto et ses amis se levèrent immédiatement du banc lorsqu'ils la virent venir vers eux en compagnie de l'ingénieur. Elle leur fit un signe de tête, leur indiquant de la suivre dans la pièce d'en face. Ils s'exécutèrent.

Kabuto émergea de son sommeil lorsqu'il sentit du mouvement autour de lui. La profiler déposa le document qu'elle tenait sur la table.

— Alors, qu'est-ce que ça dit ? Demanda Hinata.

— Eh bien, les différents paramètres exploités par le détecteur de mensonge à savoir la fréquence cardiaque et respiratoire, la température corporelle, la pression sanguine et la conductance cutanée nous prouvent à soixante-dix pour-cent qu'il dit la vérité.

— Donc c'est bon, on peut le libérer, se réjouit la brune.

— Non.

— Comment ça non ? Ça dépasse largement la moyenne.

— Peut-être mais Kakashi et Obito veulent le garder sous surveillance, dit Saï.

— Il est innocent.

— Il nous cache quelque chose. S'il est innocent comme il le sous-entend, il n'aurait pas hésité à nous révéler l'endroit où il est allé durant l'attaque de la dernière fois. Au lieu de ça, il a préféré garder le silence.

— Il a sûrement une bonne raison, souffla Naruto.

— Reste à savoir laquelle et il a intérêt à nous le dire s'il ne veut pas être inculper, dit Rosaïs.

— On sait que c'est votre ami et que le voir enfermé vous déplaît fortement mais on a pas d'autres choix. Du moins, pas tant qu'on aura la preuve du contraire, renchérit Kabuto.

— Alors procurez-vous un mandat de perquisition, dit Shikamaru. Kiba a dit qu'on l'a assommé. Si on récupère son tuxedo on en saura un peu plus.

— Il n'a reçu aucun choc sur la tête, soupira Saï.

— Peut-être mais vous n'avez pas prélevé des échantillons sur sa tenue.

— C'est la procédure d'une autopsie ça, rétorqua Kabuto.

— Faites le juste, râla Sasuke. La fin justifie les moyens.

— S'il vous plaît, enchaîna l'Hyuga. On le connaît depuis longtemps, ça ne peut pas être lui l'informateur.

— Il est borné et impulsif mais ce n'est pas un criminel, Ajouta Naruto.

Les quatre agents de police se lancèrent un regard complice. Nohara vit ses collègues hocher la tête alors elle abdiqua.

— D'accord, on va faire comme ça. Je demanderai aussi des analyses approfondies. Il dit avoir été assommé mais rien ne le prouve physiquement. Sinon, espérons qu'il n'a pas passé ses vêtements à la machine.

— Vous inquiétez pas pour ça, Kiba est un grand flemmard, pouffa le blond.

— Ok ok. Maintenant il est temps de rentrer. Suivez-moi, je vais demander à Koketsu de vous reconduire.

— Je vais rester, objecta Shikamaru.

— T'as besoin de dormir, dit l'ingénieur.

— Vous inquiétez pas, ça va. Je serai plus utile ici qu'à la maison.

— Ton père doit être inquièt.

— Pas du tout, il sait que je vais bien.

Ne voyant pas d'autres excuses, les policiers acceptèrent sa proposition. Naruto, Sasuke et Hinata furent reconduis chez eux. Après avoir ramener l'Uchiha, Naruto et Hinata furent déposés à quelques pattées de maison de la demeure Hyuga.

C'était la première fois pour le blond de revenir dans le quartier résidentiel de la jeune femme depuis son retour à Konoha. L'endroit l'impressionnait toujours autant. C'était si différent du milieu auquel il était habitué que ça le rendait mal à l'aise. L'écart de vie entre eux était si grand qu'il se demandait s'il était digne d'elle.

— Qu'est-ce que tu as ?

Sa voix le sortit de ses pensées. Il sourit et lui prit la main.

— Rien ne t'inquiètes pas.

— Je te connais Naruto, alors dis-moi ce que tu as sur le coeur.

Il la tira dans ses bras.

— Pas grand chose, souffla-t-il. Je pensais au futur.

— Au futur ? Reprit-elle intrigué. Pour quelqu'un qui vit au jour le jour et en avisant, c'est étonnant.

Il rit.

— C'est avec toi que j'ai envie de partager mon futur alors il me faut bien y penser. Je veux pouvoir te rendre heureuse. C'est vrai que concrètement je n'ai pas d'avenir. Je n'étudie pas, du coup j'ai moins d'opportunités de réussir mais je te promets que je ferais le nécessaire pour te rendre heureuse. Donne moi juste du temps.

— Je t'attendrais le temps qu'il faudra. Tu n'as pas à t'en faire. Et puis, je sais que tu réussiras quoiqu'il arrive.

Il posa délicatement ses lèvres sur son front et la câlina encore un peu avant de finalement la laisser rentrer chez elle même si ça l'attristait. Il aurait aimé partager davantage de moment avec elle. Des moments rien qu'à eux, sans l'Akatsuki à ses trousses.

Peut-être après tout ce bordel...

Alors qu'elle marchait tranquillement en direction de sa maison, les yeux rivés sur le sol, ressassant les paroles de son petit ami, l'ombre d'un homme se dressa sur sa route. La brune releva la tête et fut surprise de voir Toneri se tenir devant elle. Tout comme elle, il avait sa tenue de gala et paraissait épuisé. Il tenta néanmoins de lui sourire.

— Tu fais quoi ici?

— Je t'attendais.

— Au beau milieu de la route ?

— J'étais dans ma voiture, dit-il en indiquant sa Mercedes.

— T'aurais pu m'attendre à la maison, on t'aurais accueilli.

— Si je l'avais fait je ne t'aurais pas vu jouer aux amoureux avec Naruto Uzumaki.

Voilà qu'il remettait ça.

— Ton père sait que tu continues de le voir malgré son interdiction ?

— Ça ne te regardes pas.

— Il ne sera pas très content de l'apprendre. D'ailleurs qu'en est-il de Sasuke qui disait que vous...

— Je suis crevée d'accord ? Coupa-t-elle. Tu sais aussi bien que moi que la soirée a été longue. Si tu n'as rien d'interessant à me dire, rentres chez toi. Je veux dormir. Ce que je fais et avec qui ne te concerne pas. C'est ma vie, pas la tienne.

— Ta vie et la mienne sont liées. On va se fiancer.

— Tu ne peux pas m'y obliger, Toneri. Je ne t'aime pas. Tu n'es pas mon genre. Retiens-le une bonne fois pour toute et laisse moi respirer.

Il s'avança vers elle, la surplombant de toute sa hauteur. Ses doigts s'enroulèrent autour de son bras et de l'autre main, il la contraint à le regarder dans les yeux.

— Tu n'as pas le droit de me repousser, pas à cause de ces idiots.

— Si je te repousse c'est parce que tu me dégoûtes. J'en ai marre de t'avoir dans les pattes. Tu m'insupportes, à toujours me tourner autour. On sait tous les deux que c'est une place importante au sein de l'entreprise de papa qui t'intéresse. Mais ne compte pas sur moi pour arriver à tes fins. Maintenant lâches-moi que je rentre. Ton petit cinéma au gala ne t'a pas suffit ? Faut aussi que tu viennes m'embêter devant chez moi ? Ce que tu peux être lourd.

L'Otsutsuki resserra sa prise autour de son bras. Elle grimaça de douleur et prit peur en voyant ses yeux rageurs.

— Lâche-moi.

— Tu ne me parles pas comme ça.

— Elle t'a dit de la lâcher.

Le poing qui alla à la rencontre de la mâchoire de Toneri le fit vaciller. Il recula de quelques pas, porta sa main à sa mâchoire endolorie et essuya la tâche de sang au coin de sa bouche. Il pouffa de rire.

— Et voilà le prince qui vient secourir sa belle. C'est bien gentil mais apprend à rester à ta place, Naruto.

— Et toi, à respecter la volonté d'une femme.

— Tu n'as aucun ordre à me donner, connard.

Toneri s'élança vers le blond qui poussa Hinata sur le côté avant de se prendre la droite de son adversaire en pleine gueule. Il grimaça alors que la douleur se répandait dans sa bouche. Il n'eut le temps de réagir que Toneri revint à la charge. Il l'attrapa par le bras, le fit passer sur son épaule et l'envoya à un mètre de lui. Sa tête heurta durement le sol. Le choc le fit perdre l'usage de ses sens. Toneri le roua de coups de pied dans le ventre, l'obligeant à se plier en deux. Il poussa des gémissements de douleur.

— Tu sais combien de temps il m'a fallu pour entrer dans son cercle d'amis ?

Pour toute réponse, Naruto cracha un mince filet de sang.

— Et toi tu débarques et tu fous tous mes plans en l'air.

Toneri le frappa plus fort. Incapable de se défendre mais surtout terriblement épuisé par sa rude journée, Naruto ne put qu'encaisser en serrant des dents.

— Je te déteste Uzumaki.

Il lui donna un puissant coup de pied dans la face. Au sang qui coulait de sa bouche et de son nez s'ajouta une entaille sur le front.

Hinata accourut vers Toneri qu'elle tira par le bras.

— Toneri laisse-le. Qu'est-ce qui te prend ? S'il te plaît, arrête.

— Toi ne me touches pas, sale traînée.

Il la poussa fortement. Elle tomba sur les fesses. Elle se fit mal au bras et gémit. L'Otsutsuki lui fit face. Ses yeux assombris sous le clair de lune qui éclairait la moitié de son visage, lui donnait un air assassin.

Hinata prit peur devant la brute qui n'avait rien du jeune homme qu'elle connaissait.

— Tout ça c'est toi, tu aurais dû me choisir moi. Tu n'es qu'une idiote.

Naruto vit rouge. La décharge d'adrénaline qu'il reçut le fit réagir au quart de tour.

Nonobstant sa fatigue et sa condition critique, le blond se leva d'un bond et se jeta sur Toneri. Tous deux roulèrent sur le sol. Naruto assena un coup de tête à son adversaire, lequel ne retrouva pas ses esprits sur le champ puis fendit l'air de ses poings qu'il abattit successivement sur Toneri.

— Tu ne lui parles pas comme ça, enfoiré.

— Tu ne la mérite pas.

Naruto enchaîna les coups avec chaque fois plus d'agressivité. Ses yeux ternis par la rage n'avaient que faire du sang qui recouvrait petit à petit le visage de l'Otsutsuki en dessous de lui qui bientôt ne bougeait presque plus. Il ne voulait qu'une chose, lui fermer sa putin de gueule. Il n'avait aucun droit de dire ces choses à Hinata, une personne gentille, douce et admirable.

— Naruto je t'en prie, arrêtes-toi.

C'est seulement lorsque les sanglots de la brune lui parvinrent aux oreilles qu'il se stoppa, le poing en l'air. Comme sorti d'un état second, Naruto cligna des yeux et se tourna vers Hinata dont les larmes inondaient le visage.

—Hinata...

Alors qu'il quittait le corps inerte de l'Otsutsuki pour venir vers elle, la fatigue prit finalement le dessus. Naruto trébucha et perdit connaissance.

La jeune femme tenta de lui venir en aide. Soudain, son regard percuta celui d'un homme caché dans l'obscurité et adossé à la Mercedes de Toneri.

Hinata frissonna.

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