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~42~

Son nom, Kisame Hoshigaki.

Âge, trente et un an, originaire de la ville de Kiri. Portrait, homme aux cheveux bleus foncés et aux yeux gris. Plutôt pâle de teint et doté d'un visage évoquant celui d'un requin. Fait dans les un mètre quatre-vingt quinze et robuste comme un chêne. Ancien boxeur du célèbre camp d'entraînement Mejiro-Gym où il exerce le kick-boxing. Kisame quitte le monde de la boxe après une humiliante défaite pour finalement intégrer l'Akatsuki.

Il avait été déclaré mort deux ans auparavant, durant la fusillade contre l'Akatsuki mais son corps n'avait pas été retrouvé. N'ayant aucun signe de vie de sa part contrairement aux autres membres du gang dont on entendait parler, son cas avait vite été oublié. Et le voir débout, les mains menottées dans le dos et conduit dans la salle d'interrogation en surpris plus d'un au poste de police.

Hatake qui le tenait fermement par le bras le fit entrer dans la salle. C'était une pièce assez grande aux murs d'un gris terne équipée de caméras à chaque coin qui enregistrait exactement tout. Le détenu fut obligé de prendre place sur l'un des deux sièges qui entouraient la table qui trônait au centre de la pièce et éclairée par une lampe blanche. Obito occupa l'autre siège tandis que Kakashi s'adossa au mur juste derrière le détenu. Il avait les yeux fermés, donnant l'impression de ne pas être intéressé alors que ses oreilles étaient grandes ouvertes.

Kisame se tourna vers la grande vitre blindée noire sur le mur en face de la table en fer et sourit. Naruto, qui se trouvait dans la pièce adjacente, retint son souffle. Il avait la mauvaise impression que l'Hoshigaki savait qu'il était là. Accompagné de l'agent Rin Nohara, Rosaïs, Sasuke, Shikamaru et Hinata, eux aussi visionnaient l'interrogatoire.

— Et dire que nos radars n'ont pas pu le détecté pendant deux ans, souffla le technicien principal.

— Il est revenu d'entre les morts, ironisa Rin.

Enfin, théoriquement.

Le voir n'avait rien de surprenant pour Naruto. Au sein du gang, Kisame était surnommé le ninja déserteur - Nukenin. "Ninja" Parce qu'il était discret, quand il voulait bien sûr, et "déserteur" parce qu'il se faisait rare. Le tuer aurait été bien trop facile.

— Quel était le but de cette attaque?

La question du chef de la DEC fit rire le détenu.

— C'est tout ce qui vous intéresse, savoir pourquoi on a attaqué le musée? T'aurais pu me demander mieux. Par exemple, notre cachète secrète.

— Comme si tu allais nous le dire.

— J'aurais pu c'est vrai, mais j'ai plus peur de ce que N pourrait me faire plutôt que de vous.

—Répond à ma question.

— Tu sais, tu peux toujours me demander autre chose.

Obito donna un coup sur la table et riva ses yeux noirs dans les siens. Au lieu d'avoir peur et de se renfrogner, l'Hoshigaki sourit davantage. Il faisait exprès de l'embêter, remarqua le blond.

— Du calme mon vieux, y'a pas le feu.

— Ne me demande pas de me calmer alors qu'à cause de vous, un de mes agents est blessé tout comme un civil qui a essayé de nous aidé.

Shisui et Itachi Uchiha...

Le premier s'était cassé le pied alors qu'il sauvait une femme de l'écroulement d'un mur et avait fait une hémorragie interne. Le second s'était reçu une balle en plein ventre alors qu'il tentait d'arrêter un complice à Kisame. Tout deux recevaient des soins intensifs à l'hôpital, au moment où ils parlaient. Obito se sentait particulièrement affecté par ce qui leur était arrivé, tout comme Sasuke qui n'avait dit mot depuis leur venue.

— Ils n'avaient qu'à ne pas s'interposer. Ce n'est pas de ma faute si votre agent est incompétent. Et ce civil, il aurait dû se tenir à sa place, se n'est pas son boulot.

Obito se leva de sa chaise qui tomba à la renverse et l'empoigna par le col de sa chemise, au dessus de la table qui les séparait.

— Répète ce que tu viens de dire.


— Obito ça suffit!


La voix de Kakashi le ramena à la raison. Il lâcha le détenu qui retomba durement sur son siège. Ce dernier souriait toujours.

— Reprenons l'interrogatoire vous voulez bien ? Et posez moi des questions intéressantes.

— Ici c'est moi qui donne les ordres, gronda l'Uchiha.

Ah oui, j'oubliais.

— Tu essaies de gagner du temps...

La déclaration de l'Uchiha lui fit perdre son sourire. Son visage se ferma.

Pourquoi ? Qu'est-ce que vous préparez?

D'abord la fausse alerte attentat, puis les meurtres de personnes qui n'ont aucun lien entre elles et maintenant les explosions proches du musée. Qu'est-ce que ça veut dire ?

— Allez quoi, ce n'est pas comme si vous ne savez pas. C'est notre supernova qu'on veut. Il nous manque terriblement.

Il se tourna encore vers la vitre blindée.

— Et je sais qu'il est là.

Kisame s'adressa à lui.

— Hey Naruto, si tu ne veux pas qu'on mette cette ville en sang et en cendres, dépêches-toi de rentrer à la maison. N s'ennuie sans toi.

Kabuto entra dans la pièce à ce moment-là. Il tendit la chemise qu'il tenait en main à Kakashi qui le remercia et s'avança au centre de la pièce. Le regard amusé que l'Hoshigaki lança à la nouvelle venue intrigua Shikamaru. Il les observa attentivement. Le fait que l'agent spécial regarde partout ailleurs sauf dans la direction du prisonnier lui parut suspect.

— Et si tu nous parlais un peu plus de votre gang, s'enquiert Kakashi.

— Pourquoi je ferais ça ?

Le capitaine posa le dossier devant ses yeux. Son visage perdit des couleurs.

— Parce que tu ne veux pas qu'il arrive quoique ce soit à Shizuma Hoshigaki. C'est ton fils n'est-ce pas ?

Le policier s'assit au bord de la table et croisa les jambes.

— Ne t'inquiète pas, on a tout notre temps.

La porte de la pièce adjacente s'ouvrît. Saï glissa la tête dans l'entrebâillement de la porte et interpella Rosaïs et la bande d'amis.

— Les gars, suivez-moi dans le laboratoire et que ça saute. C'est urgent.

Il s'en alla aussitôt. Le technicien principal et les autres sortirent en quatrième vitesse pour le rejoindre dans le laboratoire de la division technique et scientifique où ils le trouvèrent assis, les jambes croisés sur l'immense table et la tête penchée dans le vide.


— Elle est où l'urgence ? Demanda Rin

De son pied, il leur indiqua le grand écran sur lequel était affiché la photo d'un homme à la peau mate et aux cheveux bruns ainsi que quelques informations à son sujet : date de naissance, famille, situation matrimoniale, lieu de travail, date de décès...


— C'est qui ?

— Fukusuke Hikyakuya. Il nous vient de la ville portuaire de Ame. C'est à lui qu'appartient le numéro composé par l'informateur.

— Mais il est mort, souffla Hinata.

Saï hocha la tête. Son acolyte fronça des sourcils.

— Un mort ça ne reçoit pas d'appel. A moins que ce soit un revenant comme Kisame. Manquerait plus que son pote de l'Akatsuki, Sasori, qui avait aussi disparu, réapparaisse et on se croirait dans « The walking dead » 2.0.

Ils pouffèrent.

— Cesse de nous sortir tes âneries, Rose, dit Saï.

— On vit en plein apocalypse là. Et puis je t'ai dit d'arrêter de m'appeler comme ça. Je suis ton aîné ne l'oublie pas.

— Il y a combien de membres dans l'Akatsuki ? S'enquiert Sasuke.


— Dix, répondit Naruto. Mais je n'en connais que neuf : Nagato, Deidara, Konan, Yahiko, Zetsu, Kisame, Juzo Biwa, Kakuzu et Hidan.


— Le visage du dernier, Sasori, est méconnu de tous, répondit l'agent Nohara. On a eu à faire à lui mais il nous a toujours échappé. Le seul du gang qui ne quitte jamais son masque.

— Il avait une conception de l'art assez intéressante quand même, intervint le technicien. Rien que pour ça, je l'admire.

— Tu parles, il délirait complètement.


— Bref, revenons à nos moutons, coupa Saï.

— En parlant de ça, c'est assez bizarre, affirma Sasuke. Ce numéro devait être bloquer maintenant que le propriétaire est mort.

— C'est exact.


— Alors pourquoi il fonctionne encore ?

— Ce n'est pas le cas. Ce numéro est non-attribué.

Ne sachant comment réagir, ils l'observèrent en fronçant les sourcils.

— Tu veux dire que le numéro est hors-service ? Dit Naruto

L'ingénieur acquiesça.

— Comme tous les numéros avant celui là, soupira Shikamaru.

— De quels numéros tu parles ? Demanda Rin

— Ceux composés par l'informateur.

— Le petit Hôzuki.

— Ce n'est pas lui l'informateur, rectifia Hinata. Son numéro est différent.

— C'était enregistré sous un faux nom d'accord, mais en le traçant on a découvert que c'était le sien, dit le roux. N'est-ce pas Shikamaru ?

— C'est vrai mais ce n'est pas lui. Le phone dans lequel Lee a inséré la puce n'est pas le sien. Car au moment où il a reçu un appel, rien ne s'est affiché sur le mien.

— Ce qui veut dire que quelqu'un d'autre utilise ses coordonnées, précisa Saï.

La tête d'ananas acquiesça vivement.

— Ok. Explique nous pour les numéros composés par l'informateur alors.

— Après avoir récupérer le numéro de l'informateur sur votre système informatique...

Naruto et Sasuke furent choqué de l'aisance à laquelle il expliquait avoir pirater la police sans se soucier de la réaction des agents de la BCK.

— Avec Sasuke on est allé sur le DarkWeb pour pirater son téléphone et avoir accès à ses coordonnées. Il y avait tout un tas de numéros dans la liste des appels entrants mais jamais les même. Peut-être qu'un sur dix. Le plus bizarre c'est qu'aucun de ces numéros ne fonctionnent. Ils sont soit inexistants, soit inactifs.

— Attend une minute, coupa le technicien. Pourquoi la puce si tu pouvais avoir ses infos sans ?

Nara haussa des épaules.

— Une façon plus légal d'agir.


— On doit garder un œil sur toi, dit l'agent Nohara.


— Tout ça est quand même intriguant, renchérit l'ingénieur.

— Pas du tout, répliqua son acolyte. C'est un casse-tête.

Naruto pensait la même chose. Avec l'Akatsuki, ils ne faisaient que tourner en rond sans vraiment avancer. D'abord le journal du père de Kiba qui ne leur apprenait rien et maintenant l'identité de l'informateur qui restait secrète. C'était un retour à la case départ. A croire que la seule solution pour eux de les arrêter est pour lui d'être la taupe. Il soupira.

— J'ai l'impression d'être dans une de ses parties de Sudoku que j'arrive pas à terminer. Un vrai puzzle à décoder.

Le regard de Shikamaru s'illumina alors que la réalisation le frappa de plein fouet.

— Mais oui ! Naruto tu es un génie.

— Quoi? C'est du sudoku ?

— Non, idiot.

— Genre je suis un génie et la minute d'après je suis un idiot, dit-il blasé.

Shikamaru se dirigea vers le tableau blanc collé au mur et en face de l'immense table. Il s'empara d'un marqueur noir.

— Saï, le numéro s'il te plaît.

L'ingénieur lui donna le numéro qu'il écrit sur le tableau blanc.

+81 14-361-9200

— Ceci n'est pas un numéro.

— Donc, commença Naruto un peu dubitatif. Il y'a l'indicatif de notre pays +81 et neuf chiffres mais ça ne correspond pas à un numéro ?

— Non. C'est un message codé.

On le regarda de travers.

— L'informateur n'a pas passé d'appel. Sinon j'aurais vu la durée s'affichée dans les registres. Il a simplement bipé pour que le numéro s'affiche dans la liste des appels émis. De sorte à ce que les membres du gang voient les chiffres s'afficher sur leur cellulaire également.

Il écrit à nouveau les chiffres mais de façon espacer. Ce qui lui donnait : 14, 3, 6, 1, 9, 20, et 0.

— Oubliez l'indicatif +81. C'est un leurre. Ne gardons que les autres chiffres. Naruto, Sasuke et Hinata, je ne sais pas si vous vous en rappelez mais on a fait ça à l'école primaire : représenter des messages textuels à l'aide de nombres. Un encodage quoi.

L'Uchiha et L'Hyuga comprirent aussitôt.

— Associer chaque lettre de l'alphabet à un nombre, conformément à l'ordre alphabétique.

— Un pour coder A, deux pour coder B, et ainsi de suite, jusqu'à vingt-six pour coder Z.

— Exactement. Quatorze représente N, trois C, six F, un A, neuf I, vingt T. Et voilà ce que ça donne quand on décode finalement le message...

« N C FAIT »

N pour Nagato et « C fait » pour « c'est fait », souffla Rin.

— Qu'en est-il du dernier zéro, demanda l'Uzumaki.

— Il ne sert absolument à rien. C'est juste pour faire passer le message pour un numéro en respectant le nombre de chiffres.

— J'imagine qu'il fait allusion au gala de charité, déduis Rosaïs. Mais alors comment le gang fait pour recevoir le message si l'informateur ne les appelle ni ne les écris ?

— Ils utilisent sûrement la même méthode que nous. Ils ont installé un système de surveillance mobile pour voir tout ce qui se passe mutuellement sur leur téléphone. Je ne vois pas d'autres moyens.

— Maintenant qu'on sait ça, il nous reste plus qu'à élucider le mystère qui tourne autour de l'informateur, souligna Saï.

— Tentons le tout pour le tout, dit le blond.

Sous le regard attentif de ses amis et des agents de la BCK, Naruto s'empara du téléphone de la tête d'ananas, passa sous masqué et composa le numéro qu'il appela. Pour lui, rien ne servait à tourner autour du pot alors qu'ils avaient la solution.

Il mit sur haut-parleur de façon à ce que tout le monde entende. La pièce devint tout à coup oppressante. Leur souffle se coupa.

Après trois coup de fils, on décrocha finalement. Le sol sous leur pied s'ouvrît pour les engloutir alors que la voix de Kiba Inuzuka s'éleva.

Le cauchemar n'en finissait pas.

•••
Merci d'avoir lu ^^

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