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~31~

— Comment ça l'Akatsuki a frappé ? S'écria Lee.

— Il y a eu une tentative d'attentat à la bombe sur la place du marché centrale de la ville, expliqua Kakashi.

Il retira sa veste de policier et s'installa confortablement sur une chaise. Tout comme Obito, lui aussi était fatigué. Ils venaient tout juste de revenir de la zone de crime où des bandes jaunes avaient été fixées pour éviter au public de s'en approcher.

— Un mort, deux blessés, comptabilisa Obito. Tous issus de milieu social différent et originaires d'endroits différents : Oto, Taki et Kusa.

— Que des petits coins frontaliers à Konoha, souffla l'Aburame.

Les policiers acquiescèrent d'un hochement de tête.

— Leur seul point commun, ils travaillent tous les trois dans notre ville. Le décédé en tant que banquier à la Banque Industrielle et Commerciale de Konoha (B.I.C.K). Et les deux autres en tant que vendeurs ambulants.

A la mention de la B.I.C.K, Hinata tiqua car la victime était un employé du groupe Otsutsuki. Cet incident aurait des répercussions inévitables sur les affaires de la famille de Toneri. Et elle en était désolée. Même si avec lui leur relation était maintenant compliquée, sa famille et la sienne restaient néanmoins proches. Elle se sentait affectée par ce qui leur arrivait.

Ayant le sentiment d'être observée, l'Hyuga releva légèrement la tête et se pupilles rencontrèrent ceux de Naruto. Connexion visuelle qu'elle coupa assez rapidement.

— Ils sont morts dû à l'explosion? Demanda Chôji

Le chef de la division criminelle se mordit la lèvre inférieure. Il hésita à lui répondre, de peur de divulguer des informations confidentielles et de les mettre en danger. Toutefois, il avait besoin de leur aide pour accomplir sa tâche. Ils étaient indirectement liés à l'Akatsuki pour les avoir affrontés par le passé.

L'approbation qu'il reçut de son acolyte lui permit de continuer.

— Non. On les a retrouvés morts prêt de la bombe.

Tous parurent perplexe. Et ils les comprenaient. Lui aussi l'était tout autant qu'eux. Cette histoire cachait bien trop de choses.

— Alors que l'une de nos équipes patrouillait comme à son habitude, elle a reçu un appel d'une femme en larmes qui leur a signalé pour la bombe à 11h40. Elle leur a clairement dit que l'atomiseur allait sauter à 11h50. Croyant à faire à un canular téléphonique, l'équipe ne s'est pas rendue sur place dans l'immédiat. Mais après avoir reçu l'appel d'une deuxième femme cinq minutes plus tard signalant des cadavres dans l'eau de la fontaine au rond-point de la grande place ainsi que d'un sac noir louche à l'image du gang, la brigade de patrouille s'y est rendue d'urgence avant d'appeler le reste de l'unité. Il s'agissait bel et bien d'un explosif  mais il n'avait pas été amorcé.

— La seconde femme qui a appelé ce dénomme Koharu Utatane âgée de trente cinq ans et avocate au cabinet de Danzô Shimura. Elle allait se prendre un café dans le restaurant « la chimère » quand elle a remarqué les corps inanimés dans la fontaine. C'est ce qu'elle nous a dit lors de l'interrogation, poursuivit Kakashi.

— Qu'en est-il de la femme en larmes ? S'enquiert Sasuke.

— Aucun signe de vie de sa part. Personne ne sait qui elle est. Son appel a été émis d'une cabine téléphonique sur la grande place. Nous n'avons donc aucun moyen d'entrer en contact avec elle, encore moins de savoir comment elle sait pour la bombe. Tout pousse à croire qu'elle est membre de l'Akatsuki.

— Konan, lâcha le blond.

Les autres se tournèrent dans sa direction. Il se sentit mal à l'aise sous leur regard. Ils voulaient en savoir plus, il le sentait mais personne n'avait le courage d'ouvrir la bouche. Ils devaient avoir compris que parler de ce sujet ne lui faisait guère plaisir. Cependant, il n'avait d'autres le choix que de leur expliquer.

— Cette femme c'est Konan, réitéra-t-il. Et elle est belle et bien membre de l'Akatsuki. C'est toujours comme ça qu'ils opèrent. Enfin, quand ils veulent répandre la panique. Konan prend toujours l'initiative d'informer la police quand le gang s'apprête à faire un sale coup tout en sachant que personne ne pourrait les arrêter. C'est un genre de jeu pour elle, un divertissement. Ça l'amuse de jouer à la femme en détresse qui divulgue des informations cruciales sur des bonnes ou des fausses pistes. Ça « anime un peu les choses » comme elle aime souvent le dire.

— Une vrai psychopathe, murmura Rock Lee.

Naruto ferma brièvement ses paupières. Il se remémora le temps passé dans la « tanière » — autre appellation du QG — au côté des membres du gang et trembla. Il avait la chair de poule rien qu'en imaginant l'atmosphère glauque que dégageait l'usine désaffectée. Il n'y avait pas prêté attention quand il s'y était rendu pour parler à Nagato hier dans la nuit et voilà que la réalisation le frappa de plein fouet. Il frissonna une nouvelle fois.

— N'empêche que je ne comprends pas leur méthode d'action, dit Hinata. Pourquoi poser une bombe si ce n'est pas pour l'enclencher? Et ceux qu'ils ont tué dans ce cas... quel était le but de placer leurs cadavres près de l'explosif ?

— Ça m'a tout l'air d'un message, un avertissement, répondit Shikamaru, la mine sérieuse.

— Ce qu'on pense également, renchérit Obito. La théorie la plus plausible est qu'ils veulent nous annoncer leur retour en ville.

— Et on s'y est préparé depuis la libération de notre supernova. Comme quoi, ils sont prêts à tout pour te récupérer au sein de leur équipe, dit Hatake en s'adressant au blond.

« On sait tous les deux que si je le voulais, on ne serait pas là. Crois-moi, tu finiras par rentrer... »

Naruto grimaça en repensant aux paroles de son cousin. La peur s'immisça dans son cœur. Les choses allaient de mal en pire et il ne savait pas comment se sortir de ce dilemme.

— C'est un peu bizarre que tu nous racontes tout ça, Obito. J'imagine que c'est pour une raison bien précise, prétendit Sasuke.

— Tout à fait. Maintenant que l'Akatsuki est passé à l'action, il est grand temps de passer aux choses sérieuses. Pour ce faire, nous aurions besoin de l'aide de Shikamaru.

Ce dernier arqua un sourcil, l'air intrigué. Il ne s'attendait pas à ça.

— Et plus précisément de Naruto.

L'Uzumaki retint sa respiration. Ce qu'il craignait était sur le point d'arriver. Il lutta pour rester de marbre et ne pas céder à la panique qui rongeait ses entrailles.

— Nous savons que t'es très calé en informatique, beaucoup plus que nos agents ça je dois le reconnaître. Tu as réussi je ne sais comment à hacker notre système informatique, à accéder à certains de nos dossiers confidentielles classés niveau 5 et à récupérer le numéro de l'informateur de l'Akatsuki dont tu as appris l'existence par l'intermédiaire de Sasuke bien évidemment. Je pourrais vous enfermer pour ça...

Il avait dit ça en braquant ses yeux réprobateurs sur eux. Regard qu'ils évitèrent bonnement. Nara se sentit un peu bête de s'être fait prendre et se résolut à s'y prendre moins vite et plus sérieusement la prochaine fois qu'il le fera.

— Trop balèse, commenta Chôji.

— Tu es donc assez qualifié pour nous aider dans cette mission. De plus est que tu connais cet informateur...

— Toi Naruto tu seras notre taupe, renchérit Kakashi.

— Il en est hors de question, intervient la brune.

Sa médiation surpris les deux agents de police qui braquèrent leurs pupilles choqués sur elle.

— Naruto n'a pas quitté l'Akatsuki pour y retourner simplement pour une mission qui pourrait le tuer.

— Hinata c'est la vie des habitants de Konoha qui est en jeu.

— Et je n'en disconviens pas Tobi-san.

Sasuke pouffa légèrement. Il savait que son cousin détestait ce surnom mais Hinata prenait un malin plaisir à l'utiliser.

— Et lui dans tout ça ? C'est ça vie aussi qui est un jeu. Vous savez mieux que nous comment ça se passe dans les gangs. Vous savez à quel point ils sont cruels, au point d'agir démesurément. Comment peux-tu penser ne serait-ce qu'une seconde à faire de lui une taupe ?

— Je pense comme Hinata, continua Shino. Ce n'est pas très judicieux. C'est parce que le père de Kiba était un agent infiltré qu'il est mort.

Le chef de la division criminelle et son acolyte se jetèrent un coup d'œil. Ils avaient la même réflexion, ces jeunes en savaient beaucoup trop.

— Et puis rien ne nous dit qu'ils vont le reprendre sans se douter de quelque chose, insista Lee.

— Ils vont le bouffer tout cru, ajouta Akimichi tout en mangeant des chips.

Obito poussa un long soupira et se prit la tête dans les mains. Tout ça le fatiguait. Lui et Kakashi travaillaient sur ce dossier depuis deux ans déjà et n'avaient rien pu trouver qui pourraient le permettre de les coincer. Toutes ses tentatives avaient été veines. Alors maintenant qu'il avait l'opportunité de classer cette affaire une fois pour toute, il ne laisserait pas sa chance s'échapper.

— L'idée ne me plaît pas plus qu'à vous mais c'est le moyen le plus efficace que nous avons d'en finir avec eux.

— Le plus dangereux aussi, souligna Shikamaru.

Voir ses amis le défendre avec autant de perspicacité le fit chaud cœur. Un sourire naquit au commissure de ses lèvres.

— Écoutez, dit Kakashi. Croyez-le ou non, nous sommes désolé de vous impliquer là dedans, surtout toi Naruto mais c'est la seule piste fiable que nous avons.

— Tu te trompes complètement, rétorqua Sasuke.

— Nous en avons deux de pistes fiables, renchérit La tête d'ananas.

— Où voulez-vous en venir ? S'enquit Kakashi

Pour la neuvième fois, l'avertisseur sonore retentit. Sasuke poussa un grognement plaintif qui fit rire les autres. Il en avait plus que ras-le-bol de cette sonnerie.

Profitant de l'occasion pour s'éloigner de cette atmosphère plus qu'oppressante à son goût, Naruto se dirigea vers la porte d'entrée. Il savait qu'on finirait par le lui demander mais il ne pouvait pas. Son être entier réfuter l'idée d'être un agent infiltré. Après tout ce qu'il avait vécu à l'Akatsuki, toute cette peine et cette souffrance, y remettre les pieds était la dernière chose à laquelle il pensait.

Pressant sur un bouton, la porte s'ouvrît dans un petit grincement. L'Uzumaki écarquilla des yeux, ne s'attendant pas à le voir ici.

— Kiba ?

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