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~25~

— Tu as grandi, dit Deidara en le détaillant. Ton séjour à Tnazaku t'as fait du bien à ce que je vois.

Naruto ne lui répondit pas. Il l'avait entendu mais son esprit était à des années lumières de là où il se trouvait.  Plus précisément dans le passé, deux ans et demi en arrière. Il se revit dans l'usine désaffectée en compagnie des différents membres que constituaient l'Akatsuki, le gang de N.

Un frisson lui traversa la colonne vertébrale et ses poils se hérissèrent. A mesure que son visage perdait des couleurs, toutes les craintes enfouies au plus profond de son être émergeaient tel un virus qui se répandait dans son système immunitaire en un rien de temps et ravageant ses défenses. En une fraction de seconde, Il se retrouva démuni et mis à nu devant Deidara qui ne le quittait pas des yeux.

— Qu'est-ce qui t'arrives ? On dirait que t'as vu un fantôme, pouffa le membre de l'Akatsuki.

Naruto usa d'une force surhumaine pour reprendre contenance et se forger un masque d'impassibilité pour éviter à son interlocuteur de croire qu'il avait le dessus sur lui. Bien qu'il s'agissait d'une simple discussion de courtoisie — si ce n'est trop dire, perdre la face serait comme accepter le fait qu'ils aient toujours une emprise sur lui et qu'il était soumis. Ce qui n'était plus le cas.

Le blond se racla la gorge puis plongea ses orbes bleus océans dans ceux plus clairs de son congénère.

— Qu'est-ce que tu viens faire ici ?

— Te rendre visite, ça ne se voit pas ?

— Tu n'as rien à faire ici, cracha-t-il amèrement.

— Pas la peine d'être agressif, je viens en paix.

Deidara fit un pas vers l'Uzumaki qui en fit un en arrière.

— N'approche surtout pas.

— Du calme, soupira son comparse blond. Je sais qu'on a eu des différents par le passé mais c'est pas une raison pour être aussi violent. Je ne te savais pas si rancunier.

Deidara porta son regard sur la maison qui s'étendait derrière Naruto et siffla, émerveillé.

— Pas mal la maison. C'est ici que tu vis avec Jiraya... Jiraya Namikaze, je me trompes ?

Le cœur de l'Uzumaki s'arrêta un millième de seconde avant de repartir au galop.

— Je t'interdis de prononcer son nom, connard.

— T'es devenu cinglé ma parole.

— Et je te préviens, ne remet plus jamais les pieds ici où tu auras à faire à moi.

Naruto se détourna de lui mais Deidara lui empoigna fermement la main lui empêchant de s'en aller.  Son regard se fit plus obscur et sa voix plus dure.

— Hé, ne me tourne pas le dos, j'ai un message pour toi. Fais un mouvement de plus et t'es un homme mort.

Du coin de l'œil, Naruto remarqua l'arme rattachée à sa ceinture et déglutit.

— C'est plutôt toi qui sera un homme mort si tu ne le lâches pas tout de suite.

— Fais vite ou je n'hésiterai pas à te mettre une balle dans la tête.

Sortis de nulle part, Shisui et Naoko du clan Uchiha entouraient Deidara, chacun une arme en main. Naruto retint sa respiration, ahuri par ce retournement de situation inédit.

— T'es sourd ou quoi ? Reprit Naoko. Dépêches-toi de le lâcher ou sinon je t'en mets une.

— Tu n'oseras pas.

— Je compte jusqu'à trois.

La tension semblait montée. Il raffermît sa prise sur la main de Naruto tout en défiant l'Uchiha du regard.

La détermination qu'il lit dans les yeux de Naoko le fit flancher. Deidara éclata de rire et lâcha finalement L'Uzumaki. Il leva les mains en l'air en signe de reddition et recula lentement. Shisui se mit entre lui et Naruto, son arme tendue dans sa direction.

— On dirait que notre supernova s'est fait des amis haut placés.

— Dégage, dit Shisui. Et qu'on ne te revoie plus traîner dans les parages. La prochaine fois, on ne te fera pas de cadeau.

Deidara planta ses pupilles luisant d'une colère sourde dans ceux de son comparse blond qui se raidit.

— On en a pas fini avec toi.

Il mit la capuche de son sweat-shirt noir sur la tête, enfouie ses mains dans les poches de son jean noir et rebroussa chemin.

L'Uzumaki expira, relâchant finalement l'air qu'il avait inconsciemment retenue dans ses poumons. Tout son corps tremblait de peur et il ne savait comment s'arrêter.

Sa tête était en éruption à mesure que les questions s'entrechoquaient dans sa cage cérébrale. Que venaient-il de se passer au juste ?

— Naruto.

Le blond sursauta lorsque Shisui posa sa main sur son épaule. Il se retourna vivement et lui fit face. Son regard se porta directement sur l'arme à feu que le brun tenait toujours entre les doigts et recula instinctivement.

— Ça va, rien de casser ?

Le blond secoua négativement la tête, les yeux baissés.

— Cool. Dans ce cas on y va, faut pas traîner. Il serait bien capable de revenir et pas tout seul cette fois. Mieux vaut aller en lieu sûr.

Il tenta de toucher l'Uzumaki qui recula une nouvelle fois.

— Désolé, faut que j'y aille.

Sans jeter un regard derrière lui, il s'éloigna rapidement sous les protestations de Shisui.

— Non, Naruto attend il faut...

— Shisui laisse-le partir, intervint Naoko. Il est sous le choc, ça fait trop d'émotions en un coup. Allons faire notre rapport à Obito, Sasuke se chargera de lui.

Calé contre le mur de briques d'un immeuble à quelques pas de chez lui, Naruto attendit que son cœur et son esprit se remettent de ses émotions avant de reprendre la route plus calmement.

Tout s'était passé vite, beaucoup trop vite. D'abord Deidara qui apparut comme par magie, puis les membres du clan Uchiha qui sortirent de nulle part.

— Putain, souffla-t-il.

Il porta sa main à son cœur qui semblait vouloir sortir de sa cage thoracique. Il battait anormalement vite.

Le blond ferma brusquement les paupières alors que les souvenirs affluaient en masse dans sa tête.

« — Salut.

Il releva la tête vers le jeune homme roux qui s'adressait à lui, le sourire au lèvres et la main tendue vers lui. Étrangement, il avait les yeux et les cheveux de la même couleur que sa mère.

Peu enclin à lui parler, Naruto ne répondit pas. Il détourna le regard du sien et se concentra sur la tombe de sa mère, devant laquelle il était assis. Il essuya une énième larme.

— Je suis Nagato, Nagato Uzumaki. Tu ne me connais pas mais je suis ton cousin, le fils au frère de ta mère.

— Maman ne m'a jamais dit qu'elle avait de la famille.

Nagato grimaça.

— C'est plutôt compliqué.

— Qu'est-ce que tu me veux ? C'est pas après sa mort que tu vas essayer de recoller les morceaux. Il est trop tard pour ça.

— Rien est tard. Écoute, je sais qu'on ne se connaît pas mais t'es de ma famille et je ne veux pas te laisser seul, voué à toi-même.

— Je peux me débrouiller.

— Qu'est-ce que tu vas faire à dix-huit ans tout seul ? Laisse-moi t'aider, tu verras, tu ne le regretteras pas. Ta mère ne serait pas heureuse de te savoir seul alors que tu m'as moi maintenant.

Qu'est-ce qu'il en savait de sa relation avec sa mère ? Il n'avait pas le droit de dire ça, il ne savait rien.

— S'il te plaît, suis-moi.

Nagato lui tendit de nouveau la main. La sincérité qu'il lit dans ses yeux le fit flancher. Il hésita mais après mûre réflection, il céda et lui prit la main.

— Naruto Uzumaki. »

Une douleur atroce s'empara de sa tête, il grogna et se prit la tête entre les mains.

« — Voici ton nouveau chez toi.

Il regarda tout autour de lui, les sourcils froncés. C'était une usine désaffectée, rien avoir avec un chez soi.

— C'est pas trop à quoi tu t'attendais,  je sais. Mais tu vas devoir t'en contenter. C'est ici que je vis avec mon gang.

— Ton gang ?

— Oui, l'Akatsuki et tu en es désormais membre.

— Je ne comprends pas.

— Ce n'est pas si compliqué que ça. Tu es membre d'un gang de dealer à partir de maintenant.

— Mais... mais, tu ne m'as jamais dit que t'étais dans un gang.

Il mit son bras par dessus son épaule et lui tendit une cigarette.

— Oops, j'ai omis cette partie. Mais c'est pas grave, n'est-ce pas !? Tu vas voir, on s'amuse bien ici.

— C'est parce que maman prenait de la drogue qu'elle est morte.

— Si elle est morte c'est parce qu'elle n'a pas su s'y prendre. T'inquiète pas, je te montrerai comment gérer et comment dealer. Ça ne va pas être compliquer vu que tu es y déjà habitué, pas vrai ? »

Il se mit à trembler, à tel point qu'il sentit ses os s'entrechoquer. Et comme si on exerçait une pression invisible sur lui, Naruto porta sa main à son cou. L'air ne passait plus, il suffocait. Il ouvrit la bouche à la recherche d'air alors que son corps fut secoué de spasmes incontrôlables.

Il ne manquait plus que ça, pensa-t-il. Ses crises recommençaient et il n'avait pas ses médicaments. Tant pis, il allait y remédier d'une autre façon.

Tant bien que mal, le blond se remit en route et entra dans la première supérette qu'il trouva. Les gens le regardèrent de travers un peu comme un fou mais il n'en avait que faire. Il tituba jusqu'au rayon « boissons fortes » et s'empara d'une bouteille de Jack Daniel's ansi qu'un paquet de cigarettes et un briquet.

— A peine sortit de cellule voilà qu'il replonge, entendit-il alors qu'il payait le tout.

Naruto sortit sans demander son reste et but aussitôt au goulot de la bouteille. Il s'arrêta un moment pour fumer avant de reprendre et de la vider d'une traite.

« Un coup de feu partit, la balle se logea dans son bras, lui décrochant un hurlement.

— Répète un peu, gronda Nagato, l'arme tendue vers lui.

La respiration saccadée, il braqua ses yeux dans les siens.

— J'ai dit que je ne veux plus faire partie de l'Akatsuki.

Nagato tira une seconde fois. La balle se nicha dans son pieds. Il poussa un cri féroce.

— Répète.

— Je ne veux pas...

Il reçut une gifle monumentale qui lui troubla les sens. »

L'alcool et de la cigarette commencèrent à faire effet. Petit à petit, ses tremblements cessèrent.

« — Je ne veux plus de cette vie.

— Je crois que tu ne comprends pas, tu ne peux pas quitter l'Akatsuki. Et même si par miracle tu y arrivais, je te l'ai dit Naruto, où que tu ailles, je te retrouverais toujours. »

Nagato lui avait dit vrai, il ne pouvait lui échapper, ça jamais.

Il se laissa tomber à genoux, impuissant et hurla son désarroi de toutes ses forces tout en donnant des coups de poings dans le sol.

— Pourquoi?! Répétait-il alors que les larmes coulaient abondamment sur le sol. Pourquoi, hein ?!

« — Naruto, s'il te plaît aide moi.

— Shibuki.

Le coup de feu partit. »

Il poussa un cri féroce qui résonna en lui tel un écho.

— Naruto?

Le blond se retourna et ses yeux s'illuminèrent. Comme si sa vie en dépendait, le jeune homme se précipita vers Hinata devant qui il s'agenouilla et la prit par la taille.

— Je t'en prie, ne m'abandonne pas.

•••

Merci d'avoir lu ^^

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