Encore, mon cœur se ravive

Et ma larme se noie

À la contemplation de ces rives

Qui bordent tes délicates prunelles couleur noix.

Je me perds dans leur lac boisé

Et dans ces milles sillons

Qui ignorent encore les années.

Insouciance vierge de désillusion.

Ils ont tant à dire,

Et plus encore à découvrir.

Ils écrivent l'histoire au moment de la lire.

Fenêtres sur l'avenir.

Et à travers eux, je vois

La vie qui se déploie.

Et à travers toi, je vois

L'espoir qui encore se bat.

Ton iris, me renvoie encore un instant

Avec toute ta sensible force

Ces fabuleux dessins que les ans

Ont tracé sur mon écorce.

Tel un reflet de la vie passée

Sur un océan restant inviolé,

Tu me rappelles, que si les heures sont comptées,

Elles ne sont pas encore dépassées.

Alors, je me relève encore.

Je respire encore.

Je souris encore.

Je vis encore.

Encore.

ATHYtude