C'est fou comme tu me manques

Comme tu reviens si souvent dans mes rêves

Comme j'aimerais ne jamais oublier ces visages,

Ni les couleurs, les courbures de tes paysages.

Là, toi, berceau de mon enfance,

Tu mérites bien cent mille poèmes

Sur ta douceur, ta beauté,

Tu mérites autant que l'on t'aime

Et les cœurs purs que tu abrites,

Je n'ai pu les compter.

Mada, Mada, je t'aime

Et tu reviens me hanter.

Mada, Mada, toi, reine,

Ile aux fleurs, éternel été.

Je crève de te revoir un jour,

Mais tu auras tant changé.

C'est comme si les souvenirs de l'enfance seraient brisés.

Les visages auront vieilli, certains endormis.

Ma ville aura tant grandi ;

La mangrove est-elle encore dans la baie ?

Mada, Mada, tu as pris mon cœur

À tout jamais.

Mada, Mada, j'espère si fort qu'un jour

Je te retrouverai.

ManmanColombe