Le noir
Mes paupières devinrent des volets claquant par un vent hurlant, ne trouvant jamais le bon rythme pour se clore définitivement. Ils vacillaient entre l'abîme et une pluie de couleurs irisées, aveuglés à chacun de mes retours à la réalité. Il s'avérait que je me mourrais. Bercée au creux d'un silence, caressé par la souffrance, je dorlotais mes souvenirs qui refusaient de me laisser les visionner une dernière fois peut-être. Plus rien en moi ne remontait, tout s'enfonçait pour échapper à mon emprise et me laisser ce sentiment d'impuissance terrifiant par son vaste froid.
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