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Chapitre 9

Hello les p'tits lapins!

Alors, j'ai mis vraiment longtemps à écrire ce chapitre :') Je viens de le finir, je vais pouvoir aller regarder la fin de ma série :') (à défaut de ne pas avoir ma tablette graphique...) 

Sinon, chapitre beaucoup plus long que les autres, attendez vous à des surprises dedans ! 

Bonne lecture sucrée ! 

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Tout ce dont je me souvenais de mon retour au royaume des anges, c'était qu'une fois que j'avais touché mon lit, je m'étais endormie comme une massue, la lumière du soleil m'aidant à passer une bonne nuit, ou plutôt un bon sommeil. Ce fut que lorsque mon corps ait décidé qu'il était assez reposer que je me levais, allant me prendre une bonne douche pour chasser encore les marques de sommeil qui restaient sur mon visage. Ilan avait été très étrange la veille, lui qui était si peu communicatif, il avait dû faire un effort surhumain pour me rapprocher de lui. Rien que le souvenir de ses bras autour des miens me fit monter le rouge aux joues et je souris bêtement à mon propre reflet dans le miroir. Depuis quand je réagissais ainsi à propos du Grand Elfe ? Depuis quelques temps déjà, même si je le connaissais à peine. Cela ne faisait que quelques mois depuis notre rencontre, mais le temps passé avec lui me rendait heureuse, presque euphorique, et j'avais déjà hâte de le retrouver pour apprendre des choses, ou discuter avec lui quand il n'était pas en réunion. Je regrettai presque qu'il soit le Grand Elfe, un homme très important et beaucoup demandé.

Une fois habillée, je me regardais une dernière fois dans le miroir. Etais-je amoureuse d'Ilan ? La réponse de mon reflet ne se fit pas attendre, renvoyant l'image d'une tignasse blonde, les joues rougies, le regard pétillant, et le sourire aux lèvres. L'amour interdit m'habitait, un amour vain, non partagé. Et même si celui-ci partageait mes sentiments, nous ne pourrions pas le vivre. Nous ne devions pas mélanger les clans.

En parlant de clan, je devais demander audience aux Archanges. Je devais connaître la vérité, et je pense que si j'appuie sur le fait que l'Oracle m'ait dit de résoudre cette prémonition au plus vite, je pourrais les avoir, ces satanées réponses.

Faisant apparaître mes ailes, je m'envolais en direction du grand portail doré qui menait aux bureaux des Archanges. Habituellement, nous pouvions entrer dans cette enceinte seulement pour les réunions, afin d'attendre nos supérieurs. Mais la situation était urgente.

Etrangement, même le gardien du portail n'était pas présent, tant mieux pour moi. Je profitai de cette absence chanceuse pour voler au-dessus du portail et rejoindre alors la salle de Réunion. Les couloirs étaient étrangement calme, au point que mes pas créaient une mélodie presque triste et monotone. Pour une fois, je portais à la décoration presque étouffante de ce lieu, des murs aussi blancs qu'un hopital et des banderoles aussi dorés que mes cheveux. Quelques cadres d'anges parsemaient ce couloir, et je vis enfin une porte entièrement de bois de chêne entrouverte, d'où des éclats de voix retentissaient. Ils étaient sans doute en grande réunion, mieux ne valait pas les déranger et attendre sagement ici, déjà que je venais de rentrer par effraction, ils allaient être assez énervés de me voir ici. Au moment où mon dos toucha le mur, j'entendis mon nom prononcé dans la salle, et ma nature curieuse me poussa à écouter. Je sais que ce n'était pas bien, mais peut-être que j'allais apprendre quelque chose sur moi ? Je me mis derrière la porte, et comme une enfant un peu trop curieuse, je tentai de regarder à travers l'ouverture.

« - Vous dîtes William, que Wendy est souvent avec le Grand Elfe ? » demanda un Archange, sans hausser le moindre sourcil.

« -Oui, et puis je pense qu'elle commence à avoir quelques doutes. Je veux dire, nous l'avons écarter de cette mission... »

« -Pour son bien. Elle ne doit en aucun cas s'approcher de ce démon. »

Un autre Archange avait légèrement haussé la voix en prononçant ces mots. Pourquoi je ne devais pas m'approcher de ce démon ? Un démon fait le mal, je le sais, mais ça ne veut pas dire que je ne sais pas me défendre !

« -J'en conçois. Cependant, Ilan, je veux dire le Grand Elfe est au courant pour son secret, il l'avait presque deviné à notre première rencontre à vrai dire, et il ne comprend pas qu'elle ne soit pas au courant. D'après ses mots, si elle était préparée, elle saurait se protéger. »

« -Tant qu'il ne lui dit pas, tout ira bien. Où est-il, d'ailleurs ? »

« -Il aura du retard, il n'a pas dormi de la nuit. » annonça le troisième Archange, ses longs cheveux bruns volant au même moment où il se leva pour s'approcher de William, avant de s'asseoir sur la table de réunion. « L'avis du Grand Elfe est toujours important, mais pas pour les problèmes à l'intérieur de nos clans. »

« -Ce n'est pas un problème de notre clan. » osa William avant de se ratatiner sur place. « Je veux dire, Wendy n'est pas un véritable ange, elle de source humaine, non ? Ce qui veut dire que ce danger la lie à ce démon qui concerne son passé. »

Un hoquet de surprise m'échappa tandis que je sentais l'air me manquer. Moi qui étais venue questionner les Archanges sur mon passé, je ne m'attendais pas à ce genre de révélation. Une révélation cachée derrière une porte.

« - Pour l'instant, nous devins voir comment la situation évolue. »

Parce que je devais être simplement débile, quelque chose attira mon attention dans la pièce, et je glissai légèrement, tombant en avant. Bien entendu, la porte ne supportant pas mon poids s'ouvrit complètement, et je m'étalai devant la réunion, à plat ventre.

« -Que fait-elle ici ? » demanda un des Archanges présent, tandis que je voyais le visage de William se décomposer.

Ils se doutaient tous de ma découverte, et personne ne m'aida à me relever. Mon ancien partenaire amorça pourtant un mouvement, mais il était trop tard, les larmes me montaient déjà aux yeux. Je détournai le visage, profondément déçu de n'avoir rien sû, et je partais, faisant le chemin inverse de ma destination. Je bousculai quelqu'un mais je ne m'arrêtai point pour m'excuser, en voulant à ces anges de m'avoir caché cette vérité. Tout se bousculait dans ma tête, m'empêchant de réfléchir clairement à la situation, ma tristesse l'emportant sur tout autre sentiment. Je ne savais pas où aller, mais je ne devais surtout pas retourner chez moi, c'est là qu'ils iraient me chercher. L'idée de rejoindre le monde des humains m'effleura l'esprit, et c'est sous cette tentation que je m'envolai vers leur monde.

Je trouvai rapidement mon chemin, l'endroit où je voulais aller pour tout oublier, et pour me confier. Les seuls personnes qui verrai d'un œil neuf la situation.

« -Wendy ? » laissa échapper par surprise Catherine, Guillaume entre ses jambes. « -Que nous vaut cette... »

Elle ne termina pas sa phrase, remarquant sans aucun doute le mal qui m'habitait. Guillaume sauta à mon cou avant de sourire.

« -Elle est revenue ! Comme promis ! » S'écria celui-ci tandis que je tentai vainement de lui rendre son sourire.

Il descendit de mes bras avant de me tirer à l'intérieur de la maisonnette. Catherine sourit tendrement, et m'invita à m'asseoir sur le divan, tandis qu'elle préparait un chocolat chaud. Après quelques minutes de préparation, elle demanda à son fils d'aller jouer dans sa chambre, sans doute pour que je puisse me confier sans me sentir mal à l'aise. Sautillant, il s'y dirigea sans ronchonner, tandis qu'elle prenait place à mes côtés, me donnant la tasse fumante. C'est en voyant son regard attendri que mes larmes montèrent, et que je décidai de lui raconter tout ce que j'avais appris. Elle m'écouta comme une mère qui écoutait son enfant, me laissant pleurer contre elle, jusqu'à l'épuisement, tandis que je vidais ces nombreuses questions qui me tourmentaient. Je ne voulais plus retourner dans ce monde, où l'on m'avait menti. Qu'est-ce qui aurait pu avoir de malheureux à ce que je sache la vérité ?

Après m'être calmée, je séchai mes larmes avant de m'excuser auprès de Catherine. J'avais imposé ma présence, alors que cette histoire ne les concernait pas.

« -Ce n'est pas grave, et puis tu nous a bien aidé. » répondit la maman avant de me sourire. « J'imagine que tu ne veux pas retourner là-haut, donc si tu veux rester pendant quelques temps ici, le temps que tout se calme... »

Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, je me jetai dans ses bras, la serrant de toutes mes forces.

« -Merci ! »

« -En échange, je veux que tu m'aides aux tâches ménagères ! » sourit-elle.

J'hochai positivement la tête avant de sourire, un sourire qui se révéla joyeux. Je chérissais la chance d'avoir rencontré cette femme forte, qui voulait m'aider à me cacher. Même si elle ne connaissait pas entièrement notre monde, elle faisait tout pour m'aider.

Les jours suivants furent assez pénibles, et la raison était plus qu'évidente : je ne savais définitivement pas me conduire comme une humaine, et je ressassai sans cesse ce qu'avaient dit William et les Archanges. Le pire était que ce secret m'énervait, car malgré mon origine d'humaine, je n'arrivais même pas à faire une lessive. Catherine avait interdit la magie, pour protéger Guillaume, mais aussi pour me protéger. Pas que je ne sache pas maîtriser ma magie, cela faisait des années que je l'utilisais, mais plutôt pour ne pas provoquer une catastrophe dans le cas où un voisin un peu trop curieux me voyait. C'est donc pendant plusieurs jours que je tentais d'apprendre le fonctionnement habituel d'un humain, sous la direction de Catherine, et les rires de Guillaume. Ce petit garnement aimait bien me titiller sur ma façon de faire, comme par exemple me faire remarquer que sa maman ne met une dose de lessive par vêtement dans la machine à laver.

« Didi, tu penses à quoi ? » s'éleva alors la voix du petit garçon, tandis que je venais le récupérer à l'école.

« Rien de bien grave, je te rassure. Tu as bien travaillé à l'école ? »

Et c'est ainsi qu'il me déblatéra ses histoires insouciantes d'enfants, me racontant comment Laurie, son amoureuse, avait fait un câlin à Calvin. Bien Entendu, je devais montrer que je prenais ses histoires très à cœur, sinon, nous avions le droit à la bouille boudeuse de Guillaume.

« -Oh, regarde Didi ! Il y a pleins de fleurs ! » S'écria Guillaume, me tirant d'une traite en direction de la maison.

J'haussai un sourcil avant de voir, dans le jardin avant de la maison, plusieurs fleurs de différentes couleurs, et de différentes formes. Partant du petit portillon, et menant jusqu'à la porte d'entrée, les différentes plantes formaient un petit chemin de galets.

« -Maman a dû faire du jardinage aujourd'hui. » commençais-je à dire avant d'ouvrir la porte et d'inviter au petit garçon d'entrer.

Tandis que je lui préparais son goûter, Guillaume restait derrière la fenêtre, admirant les différentes plantes tout en commentant, de son œil de petit garçon, les couleurs des fleurs. Je suis sûre que si Ilan avait été là, il aurait adoré me donner son avis, ou ne rien dire, selon son humeur. Inconsciemment, je me demandai alors si je lui manquais, mais je me mordillai la lèvre. Lui aussi était au courant, et même s'il ne voulait pas me cacher la vérité, il l'avait tout de même fait. Je devais oublier le monde la magie, l'oublier lui, oublier cet amour vouer à l'échec. C'est ironique, j'ai l'impression d'être une de ces filles d'un mauvais roman. Sauf que c'est la réalité, et que je devais m'y faire quoiqu'il arrive.

Au moment où je glissais le goûter à Guillaume, la porte d'entrée claqua, indiquant le retour de la mère de Guillaume. Comme bon fils, il alla sauter dans les bras de sa mère, l'accueillant avec un grand sourire et de la bonne humeur, puis il retourna à son quatre heures.

« -Je ne savais pas que tu avais la main verte. » déclara alors Catherine tout en pendant son manteau. « Mais on avait pas de magie, même pour faire fleurir des fleurs ! Par contre tu devrais revoir ton langage des fleurs.»

« -Euh... » commençais-je à dire, étonnée de ce que je venais d'entendre.

Je remarquais alors que maintenant que nous étions en automne, et que pratiquement aucune fleur ne pouvait être fleurie à cette époque de l'année.

« -Ce n'est pas moi. » répondis-je avant de me diriger vers la fenêtre.

Le simple espoir qu'Ilan ait décidé de m'envoyer un message à travers ces plantes me traversa l'esprit, mais je me repris rapidement, me secouant la tête.

«- Tu connais le langage des fleurs, n'est-ce pas ? » la coupais-je au moment où elle allait rétorquer. « Est-ce que tu peux me dire ce que chaque sorte de plante signifie ? »

Elle devina rapidement que ce message pouvait être important à mes yeux, ou aux yeux des êtres surnaturels, c'est peut-être pour cela qu'elle ne chercha point à comprendre et commença à prendre un bout de papier avant de sortir. Je la suivis et elle s'arrêta au fur et à mesure qu'elle regardait ces jolies plantes.

Elle m'expliqua alors que les premières fleurs, des sortes de bâtonnets bleus, étaient des Delphinelles, et signifiaient le plus souvent le manque et la nostalgie. Je pris alors note, regroupant ainsi les différentes significations associées aux différentes plantes.

« -Nous avons donc en premier le manque. Donc quelqu'un dit qu'il ressent un manque. Ensuite, les salsepareilles demandent le pardon. » Indiqua Catherine. « Les marguerites sont synonymes de simplicité, elles doivent donc bien te représenter. »

Elle continua d'énumérer deux autres espèces de fleurs d'une voix connaisseuse avant de s'arrêter face à un parterre de fleurs bleues. Celles-ci remontaient sur un des piliers du jardin, donnant un air féerique à l'endroit. Fixant ces fleurs, je caressais leurs pétales du bout des doigts, et un sourire naquit sur mes lèvres. Je ne savais pourquoi, mais ces fleurs me rendaient heureuse, presque euphorique.

Assise à la table de la cuisine, je cherchais la signification du message laissée par ces fleurs. Si je prenais en compte l'ordre des fleurs dans lesquelles Catherine avait réussi à trouver les significations, ça ne donnait rien.

« -Tu as essayé dans l'ordre en sortant de la maison ? » demanda alors celle-ci pendant qu'elle coupait divers légumes pour le repas du soir.

« -Oui, et ça ne donne aucun sens. »

Je regardais les différents post-it qui comportaient chacun une signification bien précise avant de poser ma tête contre la table. Dehors, le ciel commençait déjà à se teindre en un bleu foncé, et quelques étoiles pointaient le bout de leur nez.

« -Mais oui ! « M'écriais-je alors que l'ordre des post-it tombaient sous le sens. « Qu'elle idiote je suis ! »

Sous le regard surpris de Catherine, je regardais par la fenêtre de la cuisine qui donnait sur les fleurs, et notais de nouveau l'ordre dans lequel elles se suivaient, en partant du portillon. Puis, reprenant les post-it, je commençais à les assembler.

« -les dauphinelles pour le manque, les salsepareilles pour le pardon, les marguerites pour la simplicité, les jacinthes pour la vitalité et le réconfort, la lavande pour la protection, les cymbidiums pour le voyage, les hellébores pour l'attente et les ipomées... »

« Les ipomées représentent généralement une amitié dévouée, mais les bleus ont une autre signification.. Je ne me souviens malheureusement pas de celle-ci, à part qu'elle est positive. »

Je lui souriait en la remerciant avant d'assembler les post-it ensemble. Chaque mot était un point principal du message. Les messages sans phrases étaient des moyens très courant dans notre monde de communiquer discrètement, le tout était de connaître le moyen de créer le message. Catherine, ayant fini de préparer le repas, retira son tablier avant de le plier sur une chaise et de s'approcher pour voir le schéma.

« - Dauphinelles, salsepareilles, marguerites, jacinthes, lavandes, cymbidium, hellébores, ipomées... » Lit-elle à haute voix avant de se faire interrompre.

Une lumière avait alors jaillit des petits papiers, illuminant les mots de ceux-ci avant que les lettres ne se mélangent entre elles, et se soulèvent face à nous. Celles-ci formèrent alors un long message, et je sautai au cou de Catherine tout en la remerciant d'avoir trouvé la formule. Elle balbutia qu'elle n'y était pour pas grand-chose, sans doute gênée, et je décidai de lire le mot.

''Wendy, si tu lis ceci, c'est que tu as réussi à décoder mon message, à le trouver même. Là-haut, ce n'est plus vraiment pareil depuis que tu as fuis. William et Michael se font un sang d'encre, car tu nous manque. Nous voulions nous excuser de t'avoir caché la vérité, mais d'après les Archanges, tu ne devais rien savoir, sous peine de ressentir de nouveau les tentations humaines. J'espère que tu t'amuses tout de même, et que tu as repris le sourire auprès de Catherine et du petit Guillaume, ce qui d'après mes observations, est le cas. La dernière fois, je t'ai vu ressortir d'une pièce, enfarinée de la tête aux pieds, sous les rires cristallins du gamin. Ne crois pas que je te surveille, enfin je te surveille juste un peu, pour te protéger, car nous voulons tous que tu ailles bien. Mais j'ai autre chose à t'annoncer. Par je ne sais quel miracle, l'Oracle à accepter d'utiliser son pouvoir interdit, c'est-à-dire son voyage temporel, pour que tu puisses découvrir par toi-même tes origines, et que tu retrouves aussi ce que tu as perdu. Cependant, nous t'obligeons en rien à revenir, enfin moi je ne veux pas t'obliger, et j'attendrai que tu reviennes par toi-même, quand tu en auras le courage pour affronter ces Archanges. J'espère te revoir bientôt, Ilan.

Ps : Ne t'entête pas à chercher la signification des ipomées bleues.''

Après la lecture de ce message, je regardai la femme bienveillante qui m'avait aider jusque-là. J'avais été égoïste de ne pas avoir pensé au fait que je m'étais presque imposé, ni au fait que des personnes pouvaient tenir à moi malgré ce secret.

Peut-être parce qu'elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, elle me serra dans ses bras, comme le ferait une mère avec son enfant avant de me murmurer ces quelques paroles.

« -Il est temps de prendre ton envol, petit ange. » 

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