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Chapitre 5

Hello les p'tits lapins ! 

Je poste encore un chapitre xD Et oui, je ne peux pas m'en empêcher ;-; 

Mais je pense que pendant une bonne semaine, je ne pourrai pas poster d'autres choses, donc profitez, petits galopins ! 

PS : je pense peut-être faire des dessins pour chaque chapitres, mais mon skill est très bas xD

Bisous sucrés ! 

******************************

Etrangement, il neigeait dans le monde des humains. Nous n'étions qu'au mois d'octobre, mais le froid était bel et bien présent. Tandis que je voyais de petits bambins poser trois immenses boules de neiges les unes sur les autres, je me baladais pour respirer. Cela faisait plusieurs jours que je n'avais pas retrouvé Ilan pour discuter du démon, et je devais m'occuper de remettre en ordre ces flocons rebelles qui avaient décidés de tomber, en plein automne. Il était clair que c'était un effet secondaire de la catastrophe qui se préparait. Dans mon gros blouson d'hiver, j'avais chaud. Je voulais ressentir le froid de la neige contre ma peau blanche, mais je ne devais pas me balader en apparence angélique. Un petit garçon me bouscula, avant de se retourner tout en s'excusant puis de me serrer contre lui. La surprise se peignit sur mon visage, puis sa voix familière me fit sortir de ma torpeur.

« Guillaume ?, souriais-je avant de répondre à son étreinte. Tu es de nouveau perdu ? »

« Non, j'habite juste ici. » répondit-il avant de me tirer par le bras en direction d'une petite maison simplette.

Il ouvrit la porte d'entrée avant de me tirer dedans et de quitter ses grosses bottes en fourrure.

« Maman ! Il y a la dame de l'autrefois ! » S'écria-t-il avant de partir en direction de ce ue je supposais être la cuisine.

Une odeur de cannelle et de vanille s'élevait dans la maison, une odeur faible mais tout de même délicieuse. J'entendis des talons taper contre le carrelage avant qu'une jeune femme familière, boucles blondes et yeux très clairs, apparût un grand sourire chaleureux sur les lèvres.

« -Je vous reconnais ! Vous êtes celle qui avait retrouvé mon petit Guillaume. »

Elle m'invita alors à m'asseoir à leur table avec un chocolat chaud tandis que Guillaume retournait dans sa chambre. Je regardais les différents cadres qui ornaient la cheminée de la petite maison, montrant avant tout une famille composé d'une mère et son enfant seulement, une ambiance chaleureuse habitant la photo.

« -Vous habitez le quartier ? » demanda la mère, interrompant mon ''analyse''.

« -Oh non, je me baladais juste ici. »

Je bu une gorgée de la boisson chaude avant d'entendre un claquement de porte et une voix masculine. Je remarquais alors quelque chose : la blonde avait tout d'abord sursauté en entendant la porte, puis de légers tremblements secouaient son corps. Des cernes lui creusaient les yeux, des cernes que l'on ne remarquait que l'on s'attardait sur ses yeux lapis. Un homme brun apparût à l'encadrement de la porte, avant d'aller enlacer ce que je présumais sa femme. Pourtant, aucune photo de lui ne figurait quelque part dans le salon. Je me levais alors et lui serrait la main avant de ressentir une vive douleur fugace. Je feignis tout de même un sourire.

« -Ma chérie tu ne nous présente pas ? » déclara celui-ci d'une voix plutôt joyeuse, en comparaison de la mère de Guillaume.

« - Et bien, voici Alec, mon... conjoint. » répondit-elle, la voix tremblante.

D'un regard rassurant pour la femme, je lançai un regard de défi à Alec. Je n'étais pas dupe, sa femme avait peur de lui, et j'allais bien savoir pourquoi.

« -Je suis Wendy, une amie de votre femme et de Guillaume. »

Je regardai à nouveau la femme. Je ne connaissais pas son prénom, mais je la sauverai quoi qu'il m'en coûte. Je lui souris de nouveau avant de déclarer qu'il était temps que je rentre. Je lui fis la bise, lui glissant à l'oreille mon aide avant de sortir de cette maison. Sur le porche, je regardais ma main, celle où j'avais serré celle de l'homme avant de me retourner vers la maison. J'avais comme l'impression que l'on m'observait.

De nouveau sur ma mission initiale, je compris alors qu'il était temps de rétablir le temps humide de l'automne. M'envolant en direction du ciel à l'abri des regards, je vis alors un étrange tourbillon de froid sur un nuage noir. En m'en approchant un peu plus, je remarquai qu'une sorte de brèche était ouverte, menant à un autre monde. Je connaissais les portails, puisque c'était des portes connues de tous pour passer d'un monde à l'autre. Les brèches étaient pourtant interdites, étant instable pour le monde dont elle était la destination. Je m'en rapprochai de plus en plus, méfiante, afin de pouvoir voir d'où venait la brèche. A travers je n'aperçu qu'un monde plongé dans l'abysse, où des ombres violettes et effrayantes dansaient à la seule lueur de cette brèche. D'une grande rapidité, une créature se jeta contre la brèche, ce qui me fit reculer instinctivement. Pourtant celle-ci s'aplatît contre, comme si une vitre l'empêchait de passer.

« -Une brèche où seul le créateur pouvait passer. C'est une puissante magie. » Me dis-je à moi-même avant de tenter de la refermer, en vain.

J'avais beau tenter plusieurs sorts, rien ne la referma, même qu'un peu. Les flocons continuaient de tomber sous ce nuage sombre.

« -Tu n'as toujours pas réussi à régler ce petit souci ? » demanda alors la voix de William, moqueuse.

Je retournais vivement vers lui, ses ailes blanches l'encadrant.

« -Tu fais le malin, mais devant cette brèche tu ne ferais pas grand-chose il me semble. »

Il haussa un sourcil avant de s'avancer et de remarquer enfin la cause de cette neige. Il vit alors la créature et me jeta un regard vif avant de me demander de m'écarter. Je m'exécutais et d'un simple geste, la brèche explosa dans un bruit étourdissant. Les restes de la brèche s'envolèrent avant de devenir poussière. Le nuage noir retrouva sa couleur initiale et les flocons qui tombaient disparurent, laissant un beau soleil éclatant apparaître.

« -Merci. »

« -Il n'y pas de quoi, nous sommes une équipe. Je ferais ton rapport à ta place. »

« -Non. »

Je le regardai dans les yeux avant de reprendre.

« -Je ne comprends plus rien, je suis censé être en vacances, on me donne une mission que tu termines à ma place et tu veux faire mon rapport ? C'est tout à fait illogique ! »

« - Wendy bon sang ! Ecoute un peu ce qu'on te dit. Pourquoi poses-tu trop de questions ? » S'exclama-t-il en haussant la voix.

« -Parce que vous n'êtes pas logique ! » répondis-je avant de m'envoler rapidement dans le ciel.

Je mis beaucoup de distances entre lui et moi, mais il fallait que je respire. Vraiment je ne comprenais rien. Pourquoi tout était-il compliqué ? On m'enlevait de ma mission, de mon équipe, et quand je peux faire une mission simple, je n'arrive même pas à la réussir ? Je me penchai sur mes mains, quelques larmes roulant sur mes joues. Mes pouvoirs me jouaient-ils des tours ? Non, je l'aurais senti. Etait-ce la pression des anges à mon égard qui était plus forte ? Peut-être. Etait-ce la réaction de William qui m'avait blessé ? Sans doute. Je repensais au démon devenu humain. Pourquoi avait-il renoncé à son humanité ? Les humains étaient pourtant des esprits tranquilles, insouciant du danger. Le monde de la magie était ce qu'il y avait de plus compliqué. Je regardais au loin les humains vaquer à leurs occupations. Vraiment insouciants, pensais-je.

Mon regard se porta alors sur une jeune femme qui traversait un passage à niveau. Scène banale, si l'alarme prévenant les automobilistes qu'un train arrivait ne retentissait pas, et que les barrières ne s'abaissaient pas. Mais la jeune femme, un peu trop familière à mon goût, s'arrêta sur les voies, et se tourna face au train. D'un hoquet horrifié, je m'envolai à tire d'aile dans sa direction. Tant pis si on découvrait que les anges existaient, cette femme ne devait pas mourir, et laisser son fils Guillaume. J'attrapais la mère en la serrant contre moi, remarquait que je n'aurai pas le temps de m'envoler avec elle. Je devais faire un choix, me sauver, ou la sauver. Je devais mettre la priorité sur elle, mais si je mourrai, on découvrirait l'identité des anges. Je tentai le tout pour le tout, levai ma main devant nous avant de créer une demi-sphère de glace autour de nous. Je regardais une dernière cette femme avant de la pousser loin des rails. Mon mur de glace se brisera sûrement, mais je préfère mourir en sauvant une personne peu importe son origine.

Le choc violent du transport en commun me fit voler, et je sentis un goût métallique dans la bouche. Etrangement le train ne s'était pas arrêter, n'avait même pas subi de dégâts, comme si la demi-sphère de glace que j'avais créée n'avait jamais existé. Et ce fut bien le cas. J'ouvris doucement les yeux, gémissante de douleur et vis des yeux lapis trempés de larmes salés. C'était la jeune femme que j'avais sauvé, la mère de Guillaume. Elle tentait désespérément de couvrir une plaie profonde, et criait à l'aide sans aucune réponse. J'essayai de parler mais elle me fit signe de garder ses forces tandis qu'elle composait un numéro, celui des Urgences. Je la stoppai nette d'un mouvement rapide. Nous étions sur une route que peu de monde fréquentaient, et elle me jeta un regard paniqué.

« -Vous ne pouvez pas rester ainsi ! » cria-t-elle.

Pourtant, je ne pus répondre à ses paroles. La fatigue m'emportait déjà, et je serrai sa main, voulant être rassurante. Je tournai légèrement la tête de l'autre côté de la voix, nous sentant observé. Un homme, le mari de la femme, se tenait debout, un sourire malsain sur les lèvres. Il murmura un prénom, qui glissa sur ses lèvres et que je compris immédiatement, avant de disparaître en particules de poussières sombres, comme de la cendre. Je reportai mon attention sur la mère.

« -Je ne peux pas être soigné par un médecin. » fut la seule chose que je pus prononcer, avant que le monde ne tangue et m'engouffre dans les ténèbres les plus profondes.

Je ne sentais plus rien. Le vide m'aspirait, comme une âme en perdition. Ce n'était sans doute que la mort qui m'attendait, proche des portes de mon Paradis, de ce que j'en imaginais. Je n'aurai pas aimé mourir maintenant. Je voulais encore embêter William durant nos missions, bavarder avec Michael tout en rouspétant pour les missions les plus difficiles, aider Ilan tout en continuant d'apprendre à le connaître. Je voulais apprendre le monde, continué d'observer les humains. Je voulais les sauver. Merlin les avait compris, mais il n'avait pas eu le temps de le faire comprendre à ses compatriotes. Une douce chaleur m'enveloppa, une chaleur d'abord timide, puis de plus en plus forte, rassurante. Une voix m'appelait, une voix que je connaissais bien, mais qui ne me rappelait personne. Une voix masculine différente de celle de William, une voix bienveillante qui ne cherchait qu'à me rassurer, ou rassurer la petite fille qui était en moi.

Puis, la lourdeur et la douleur. Mon corps n'était plus une plume qui flottait, mais un poids qui retombait, dont les membres étaient endoloris. Une douleur fulgurante et lancinante me traversait les entrailles, et je sentais peu à peu la chaleur partir, me plongeant dans un grand froid dont je ne frissonnai point, le froid de la magie qui m'habitait.

J'ouvris un œil, avant de le refermer directement, la lumière de la pièce étant trop forte. Puis, mes cils papillonnèrent, et je m'habituais peu à peu à la lumière de la pièce.

« - Elle est réveillé ! » s'écria la voix de Guillaume avant que celui-ci ne me saute dans les bras.

Je dus retenir un cri de douleur, mais heureusement pour moi, sa mère lui demanda de s'enlever en le réprimandant doucement. Je remarquai alors la silhouette familière de William et de Michael derrière elle.

« -Il me semble que tu vas devoir nous fournir des explications, Wendy. » déclara William d'une voix grave, presque exaspéré.

Michael, bien qu'il soit son supérieur, tenta de le calmer.

« - Je ne peux pas rester calme ! Elle a mit notre secret en péril pour la vie d'une simple humaine ! Heureusement que cette Catherine a décidé de ne rien dire sur nos statuts respectifs ! »

Je baissai les yeux. Tout cela était injuste. Cette femme, Catherine, celle dot j'ignorai jusqu'à maintenant le nom, était suivie par ce démon. Je ne le savais certes pas quand je l'avais sauvé, mais elle avait un enfant bon sang !

« - Serais-tu prêt à laisser ta fille seule avec sa mère ? Je veux dire, tu ne pourrais plus la serrer dans tes bras, ni la voir sourire. Je ne pense pas. »

Je me levai, la douleur toujours aussi vive, et je m'appuyai à un meuble qui était de ma portée avant de le fixer dans les yeux. Je voulais lui faire comprendre un temps soit peu les sentiments que Catherine aurait pu ressentir.

« -Cette femme n'avait plus de mari. Elle était sous la coupole d'un démon, et si elle disparaissait, son fils se serait retrouvé seul, sans plus aucun membre de sa famille proche. Certes il a peut-être des tantes, ou des oncles, mais il vivrait toujours dans la tristesse de ne pas avoir de parents. »

Je me rassis sur le lit qui devait appartenir à la femme de la maison, respirant doucement. J'appuyai doucement ma main avant de me rendre compte que j ne sentais aucun bandage. Juste de la douleur.

« - Vous n'aviez aucune blessure quand nous vous avons amenés ici. » dit Catherine d'une voix presque aigüe, sans doute à cause de l'émotion de mon discours.

Je lui souriais tout en la remerciant d'avoir pris soin de moi. Guillaume me fixait, hésitant sans doute à venir me faire un câlin.

« -Tu dis un démon ? Ils se font rares de nos jours, mais avec le rapport que m'a fait William pour ta mission, c'est tout à fait probable. » Déclara Michael. « Je pense que je vais devoir te demander de te reposer, et nous parlerons de tout ça avec les Archanges. »

Puis, il se tourna vers William.

« -Je voudrais que personne ne soit au courant pour Madame. Je veux bien lui faire confiance pour garder notre secret, elle n'a pas l'ai d'être une manipulatrice, ni de trahir les personnes. En revanche Wendy, si j'apprends que ce secret n'en ai plus un, je n'aurai pas le choix que de tuer cette personne ainsi que celles qui auront été au courant. »

J'hochai la tête, puis William me tendit la main que j'attrapai avec difficulté.

« -Tu reviendras ? »

Je tournai la tête vers Guillaume qui tenait ma jambe. Je me penchai alors vers lui avant de déposer un baiser sur son front.

« -Je te le promet. »

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