L'écharpe
Je me suis déposée sur ton cou délicat.
Aujourd'hui, l'air est frais et tu frissonnes.
Le vent m'agite tel un écho monotone,
Je t'appartiens pour les surprises et les fracas.
Ce matin, tu m'as saisie du bout des doigts,
Tu m'as déposée là où les larmes achèvent leur voyage.
Je sens ton pouls qui poursuit son périple avec émoi,
Je sens l'éclat des sourires qui éclairent ton visage.
J'apprends à connaître la cadence de ton souffle,
Tandis qu'au creux de moi tu t'emmitoufles.
J'apprends à te surprendre par ma chaleur,
Tandis que tu crains la morsure de la douleur.
Je m'enveloppe autour des veines de ton cou frêle,
Bercée par la mélodie des mots que tu fredonnes.
Je respire ton souffle et saisis tout ce que tu me donnes,
Qu'importe les jours, les joies ou les vertiges qui t'appellent.
Média: "Confluence" de John Williams (Mémoires d'une Geisha)
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